La représentation est-elle démocratique ?

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soit c’est le choix majoritaire qui l’emporte quand on élit une personne. C’est pour représenter ces différentes idées et être choisi par rapport à ces idées que les partis politique se constitue et participe à la compétition politique, que leurs candidats élaborent des programmes. Les citoyens choisissent alors le programme qui correspondent le plus à leurs idées c’est à partir de cela que peut naitre une identification partisane. Les individus peuvent se rassembler autour d’idée mais ils peuvent aussi se rassembler contre des adversaires communs, on peut constater cela lors des élections lorsque des candidats d’extrême droite passe au second tour et que les autres courants politiques se rassemblent autour d’un « front républicain » contre l’extrême droite. C’est pour cette raison que ceux qui aspirent à représenter le peuple doivent s’identifier à une certaine opinion politique et se définir des adversaires.

Cependant il existe une critique à a démocratie représentative qui est que l’on ne peut pas représenter la volonté générale tant chaque individu a une volonté particulière qui ne sera pas forcément représenté. De plus la représentation comporte un danger, c’est le fait que le représentant peut prendre des décisions contraires à ce que l’on peut appeler la volonté générale.

II- La représentation : obstacle à la démocratie

La représentation comporte tout de même des défauts qui peuvent entraver le fonctionnement démocratique, d’abord elle place le pouvoir entre les mains de personne particulière et elle personnalise le pouvoir alors que le peuple pourrait avoir un exercice plus direct de sa souveraineté.

A- La personnalisation du pouvoir :

Lorsque l’on choisit un représentant il ne faut pas oublier que l’on remet notre souveraineté entre les mains d’une personne. Emmanuel Joseph Sieyès disait alors : « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. » C’est pour cette raison que lorsque l’on élit une personne pour nous représenter, sa personnalité est alors un élément déterminant de notre choix, on ne vote plus seulement pour un programme ou un parti mais pour une personne. On peut alors parler d’une personnalisation du pouvoir. Le représentant peut prendre des décisions qui ne satisfont pas la majorité étant donné que seul lui et les autres représentants détiennent dans le temps où il est élu ce pouvoir de décision. Tel est le danger de la démocratie représentative. Surtout dans le cadre de la Vème république en France ou le rôle du Président est prédominant et participe à la personnalisation du pouvoir.

Il n’existe pourtant pas que la démocratie représentative comme forme de démocratie, dans la démocratie directe le peuple exerce lui-même sa souveraineté et son pouvoir.

B- La démocratie directe :

De plus, la démocratie directe ne comprend pas alors les risques cités précédemment. En effet, c’est la forme de démocratie la plus proche de l’idéal démocratique, le peuple prend lui-même les décisions et participe à la vie politique. Cependant cette forme de démocratie est difficilement applicable complètement. Par contre elle peut être complémentaire, sous la forme de referendum ou le peuple approuve ou non une loi seulement si sa décision est souveraine. En Suisse par exemple il existe ce genre de participation politique de l’ensemble des