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La gouvernance économique mondiale

Par   •  2 Mai 2018  •  1 493 Mots (6 Pages)  •  431 Vues

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le G7. Les équilibres deviennent de plus en plus fragile. C’est le temps de l’économie champagne, où les bulles explosent les unes après les autres: choc pétrolier de 1973 à 1979, crise de la dette des pays émergent en 1982, krach boursier de 1986, crise mexicaine en 1994, éclatement de la bulle internet en 2000, crise du subprime en 2007/2008.

Le FMI devient le pompier de la planète. Mais ses moyens sont limités.

La décision du gouvernement américain de la fin de la convertibilité du dollar en or en 1971 et sa dévaluation en 1973 révèlent que le FMI se trouve démuni face à cette nouvelle situation : cest la fin des accords de B.W. L’OMC ne parvient pas à bouclée son round de négociation, entame à Doha en 2001. Et son action est, elle aussi de plus en plus contesté pr la société civile. Dès associations remettent en cause la libéralisation des échanges, parfois violemment comme à Seattle en 1999.

B- les ruptures se multiplient à partir des années 1990.

A partir des années 1990, 3 autres ruptures effacent encore un peu plus les repères de l’ordre économique mondial dessiné après guerre. Les anciens pays communiste entrent brusquement sur la scène économique internationale. La Chine monte en puissance. Le mur de Berlin tombe le 9 novembre 1989 ainsi que le rideau de fer. La Russie devient capitaliste. L’Inde s’ouvre aussi. La mondialisation des échanges et des flux de capitaux connaît une formidable accélération. Dans ce monde agrandi, le poids des pays relatif des États Unis diminu. Un affaiblissement économique qui a sont pendant politique, avec le terrible attentats du 11 novembre 2001.

Ensuite, de nouvelles questions montent dans l’agenda mondial. Il s’agit souvent de questions orphelines auxquelles aucune institutions n’apporte de réponses. Réchauffement du climat, préservation de la biodiversité, maintient des ressources halieutiques, disponibilité en eau douce.

Enfin, la plus grande crise financière depuis près d’un siècle met en lumière les béances de l’architecture mondiale. Le 15 septembre 2008, la faillite de la banque new-yorkaise Lehman brothers grippe brutalement le système financier mondial. Sur toute la planète, plus aucun banquier ne veut prêter à ses collègues. C’est la première crise financière globale. Le FMI n’as ni le mandat ni les moyens d’intervenir en profondeur. Le G7 devenu le G8 est alors trop restreint. Le président Nicolas Sarkozy invente alors le G20. C’est un vrai succès. Mais l’architecture économique mondiale devient un vrai maquis.

III- dans cet enchevêtrement de pouvoir, il est temps de repenser ou de penser la gouvernance mondiale.

Qui dirige l’économie mondiale ? Qui a assez d’influence pour définir les règles du jeu et donne telle ou telle direction à la mondialisation économique ? Les banquiers ? La Chine ? Le G20 ? Google ? Cette question est essentielle, aussi bien pour ceux qui se contentent du monde actuel et veulent seulement l’améliorer que pour ceux qui souhaitent le changer.

A- c’est dans un monde en pleine mutation que le mot gouvernance s’impose et ce n’est pas un hasard.

On ne parle pas de gouvernance quand le pouvoir est détenu par un seul. L’économiste américain Oliver Wiliamson voulait un mot pour exprimer l’arbitrage d’une entreprise entre la production en interne et la sous traitance. La corporate governance devient vite l’organisation des pouvoir à la tête de l’entreprise. Un pouvoir qui n’est plus absolu qui se négocie qui est donc partagé.

B- la mutation en cour de la gouvernance mondiale

Le FMI a été implicitement critiqué pour n’avoir pas sur prévenir la crise actuelles mais le sommet de Pittsburgh l’invite à assister les dirigeants du G20 pour la surveillance du cadre économique adopte en septembre 2009. La crise actuelle peut tout autant être considérée comme résultant des défauts du système monétaire international que de dérèglement purement financier. Ce sujet n’a étrangement guère été porté par le FMI dont c’est pourtant la mission originelle.

L’ordre mondiale se trouve actuellement dans un état de fluctuation et de grande incertitude. Le siège principal de la coordination des politiques économique au niveau mondial s’est déplacé vers le G20 des chefs d’états et de gouvernement rétablissant un certain équilibre entre pays du G7 et économies émergentes. Le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie on été priés d’accorder des fonds d’urgences au FMI pour constituer un pare-feu. En. Ont repartie, ces pays obtenaient un droit de veto collectif sur l’activation des lignes de crédit par la FMI. Le G20 est devenu progressivement le forum central ou se négocient les termes et conditions d’un ordre économique mondial. Mais le G20 n’est pas exempt de critiques non plus, en raison de son absence de

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