La gouvernance mondiale
Par Orhan • 11 Septembre 2018 • 1 018 Mots (5 Pages) • 564 Vues
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2. L’émergence d’un monde de moins en moins bipolaire
Le monde socialiste éclate en pôles rivaux. La Chine rompt ses liens avec l’URSS ; bien que communiste, la Yougoslavie a plus d’échanges avec l’Ouest qu’avec le CAEM. Le modèle socialiste ne répond pas aux besoins des populations et il finit par s’effondrer en 1991.
L’Europe s’affirme comme modèle régional. En 1979, elle adopte le système monétaire européen (SME) – qui donne naissance à l’écu – puis, en 1986, se transforme en union douanière.
De nouveaux acteurs dotés de puissants moyens apparaissent : les pétromonarchies qui contrôlent les ressources énergétiques, les firmes transnationales (FTN) qui contournent les contraintes des États, les paradis fiscaux qui concentrent les capitaux.
[Transition] Le modèle occidental s’est adapté, le soviétique n’a pas su le faire. De 1971 à 1991, la gouvernance économique se recompose pour faire face aux nouveaux enjeux de la mondialisation. Quelle gouvernance depuis 1991 ?
La troisième partie qui est de 1991 à nos jours, une gouvernance mondialisée :
1. L’unification économique d’un monde recomposé
Victorieux, le capitalisme s’étend à toute la planète. Sous le nom de « socialisme de marché », la Chine s’y convertit discrètement. La Russie entre au FMI en 1992.
De nouvelles problématiques (réchauffement planétaire, pollutions, etc.) obligent à repenser les relations internationales sur de nouvelles bases de concertation.
L’émergence de nouveaux acteurs – en particulier les pays émergents – et la multiplication des communautés régionales – Union européenne (UE), Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) ou encore Marché commun du Sud (Mercosur) – changent la donne.
2. De nouvelles instances au service de la mondialisation
Le GATT se transforme en Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1994, laquelle reçoit pour mission de réguler les échanges.
Multilatérale, l’OMC ne parvient pas à contenir les crises. Pour y palier, le G7 s’étend à la Russie (G8).
La crise financière de 2008 impose au monde un élargissement de la gouvernance mondiale aux pays émergents et aux puissances pétrolières. Le G20 – qui intègre aussi la Chine – instaure une gouvernance plus représentative.
3. De nouvelles problématiques et remises en cause
ce triomphe du néolibéralisme aide à la croissance mondiale mais creuse les inégalités entre États et en leur sein.
Les grands défis planétaires (lutte contre le réchauffement climatique, pollutions, terrorisme, etc.) nécessitent toujours plus de capitaux et d’entente sur leurs usages.
L’impatience des plus démunis suscite des critiques et donne naissance à des mouvements altermondialistes qui n’hésitent pas à s’opposer, comme à Seattle en 1999 contre l’OMC.
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