La gouvernance économique mondiale depuis 1944 cas

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II- La gouvernance économique mondiale à l’épreuve de la crise (1971 - 1990)

A- La fin du système de Bretton WoodsLa croissance mondiale ralentit dès la fin des années 1960 : les couts élevés de la production expliquent la baisse des profits des entreprises et leurs difficultés à résister à la concurrence. Les faillites se multiplient, le chômage et les prix augmentent. La crise révèle son ampleur dans la décennie suivante. Les EU ne peuvent plus financer à la fois la conquête spatiale, l’Etat providence et la guerre du Vietnam. Le pays a alors recours à la fabrication de monnaie. Les dollars en circulation dans le monde représentent en 1971 5 fois la valeur de l’or conservée aux EU. Le pdt Nixon annonce le 15 aout 1971, la fin de la convertibilité du dollar en or. Les monnaies voient désormais leur cours fluctuer sans contrôle, ce qui encourage la spéculation monétaire et rend les économies plus instables. C’est la fin du système de Bretton Woods (accord de Kingston). La dépréciation du dollar, entre autre, incite les pays exportateurs de pétrole à augmenter fortement leurs prix en 1973 et 1979, ce qui aggrave la crie.

B- La victoire du libéralisme

La crise favorise l’avénement du néolibéralisme. Cette théorie attribue la crise aux perturbations monétaires et aux interventions de l’Etat sans l’économie. Pr la combattre elle préconise des politiques de rigueur et l’ouverture aux échanges. Elle s’appuie sur l’autorégulation des marchés, que les organisations internationales et les banques centrales doivent garantir. Ainsi, de nvlle réduction des barrières douanières est négociée. Le FMI et la Bq mondiale conditionnent désormais leurs prêts à l’adoption de mesure de libéralisation : abaissement des barrières douanières, réduction des dépenses publiques, privatisations .. L’aide au dvpt diminue. Ces politiques libérales font exploser les échanges de biens et de services et contribuent à la création d’un marché mondial des capitaux : on parle de globalisation financière.

C- L’affirmation de nouveaux acteurs

A partir de 1974, le G6, grp de discussion et de partenariat économique, se réunit chaque année, il s’élargit en 1998 pour former de G8. Les FTN des pays du Nord délocalisent leur production, notamment vers les pays du Sud où le cour de la MO est faible. Elles constituant des grp de pression qui agissent auprès des gouvernements et des institutions internationales. Pr stimuler les échanges avec leur voisin et coordonner leurs politiques économiques, les pays tendent à se regrouper au sein d’organisation régionales continentales : UE, ALENA, Mercosur .. Porté par le dynamise du Japon, les nvx pays industrialisés d’Asie (Hong-Kong, Singapour ..) jouent un rôle croissant dans l’économie mondiale. La Chine communiste s’ouvre aux investissement étrangers en 1979.

III- Gouvernance économique mondiale et mondialisation depuis les années 1990

A- Une gouvernance qui stimule la mondialisation

Les mesures prises par les intitulions internationales, ainsi que l’ouverture aux échanges de nvx pays (Russie, Chine ..) sont à l’origine d’une nouvelle phase de la mondialisation. Abaissement des tarif douanier de nvx qui concerne aussi la propriété intellectuelle, les services, l’agricultures. En 1995 l’OMC succède au GATT. Elle veille à la libre concurrence et peut infliger des amendes aux pays qui en faussent le jeu. En 2001 à Doha (Qatar) 145 pays se mettent d’accord pr engager des discussions sur un nouvel abaissement des tarifs douaniers et la suppression des subventions aux exportations agricoles. La mondialisation des échanges s’intensifie grâce à la révolution des technologies de communication et des transport maritimes.

B- Le recul de la régulation publique à l’origine de nouvelles crises

1990’s la nvlle économie (NTIC) génère une croissance spectaculaire aux E, mais elle entraine aussi une spéculation boursière, qui aboutit en 200 au krach du Nasdaq. En 2008 la crise des subprimes aux EU plonge le monde dans une crise de confiance. La pénurie des prêts accordés aux entreprises et aux ménages paralyse l’économie mondiale. Les Etats européens, profondément endettés notamment la Grèce, traversent une crise monétaire grave à partir de mai 2010. Les agences de notations, qui évaluent leur capacité à faire face à leurs créances, acquièrent un rôle prépondérant. Néanmoins, pr éviter la faillite, bq et entreprises font appel aux Etats, rappelant ainsi l’importance de l’intervention publique dans l’économie. C- Une gouvernance économique mondiale dans l’impasse ?

Plusieurs pistes sont explorées pr résoudre la contradiction entre une économie organisée au niveau mondial et des pouvoirs politiques généralement limités à un Etat. Les institutions internationales soutiennent la mise en place d’une gouvernance associants Etats,