La gestion des risques et gestion des crises
Par Stella0400 • 11 Juin 2018 • 1 406 Mots (6 Pages) • 710 Vues
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Ce dysfonctionnement engendrera une perte de temps sur le travail du bureau d’étude puisque nous serons dans l’obligation de demander à nouveau à notre partenaire de nous fournir les informations exactes. (Doubles analyses)
Le risque serait de communiquer au client des fausses informations sur l’analyse faite par le bureau d’études et donc de le facturer pour une prestation pour laquelle il n’y avait pas lieu d’être. (Mécontentement client, doubles facturation, avoir client)
La solution à mettre en place serait de faire un double contrôle avec un autre collaborateur du bureau d’études dès la réception des informations et à la fin de l’analyse pour comparer les résultats avec les mois précédents.
C) Risques professionnels
Au bureau d’études nous passons la quasi-totalité de notre temps sur ordinateur sans bouger de notre poste de travail.
C’est pourquoi de nombreux risques professionnels se dégagent.
Le risque visuel
De nombreux et très fréquents défauts de l'œil rendent l'effort oculaire plus important pour un résultat médiocre lorsqu'ils sont mal ou pas corrigés. Par ailleurs, les mauvaises conditions d'éclairage (reflets sur les écrans, éblouissement direct).
Le risque serait que les muscles oculaires se traduise par une vue de plus en plus trouble au fur et à mesure de l'effort, des picotements, des rougeurs oculaires, des larmoiements, des clignements intempestifs des paupières, des maux de tête apparaitront ce qui pourra engendrer des arrêts de travail.
Les solutions qui pourraient résoudre ce problème sont :
- L'écran d'ordinateur doit se situer à la hauteur des yeux, orientable en hauteur et latéralement, et il convient d'adopter des écrans LCD à la place des écrans cathodiques.
- L'écran doit être orienté perpendiculairement aux fenêtres, pour limiter les reflets, et il convient de pivoter l'écran si des reflets subsistent du fait des luminaires.
Les risques de troubles musculo-squelettiques
La position statique assise prolongée, l'utilisation constante du clavier, de la souris et de l'écran de l'ordinateur, le travail permanent au téléphone, génèrent des contraintes posturales au niveau du dos, du cou, des épaules et du poignet.
Les poignets souffrent notamment lors de la frappe dactylographique sur le clavier et de la manipulation répétitive de la souris.
Le risque serait qu’il apparaisse des cervicalgies et des lombalgies, des affections du poignet (syndrome du canal carpien), par compression par appui sur le talon de la main.
Puis la position assise immobile de longues heures favorise aussi l'apparition de pathologies comme les troubles circulatoires, le diabète, ou l'obésité, aggravée par le grignotage et/ou une restauration rapide, sans vraie pause-déjeuner.
Les solutions qui pourraient résoudre ce problème sont :
- L'installation du bureau et du siège doit permettre l'ajustement du clavier pour obtenir un positionnement adéquat du bras et la main (angle du coude droit ou légèrement obtus ; avant-bras proches du corps ; main dans le prolongement de l'avant-bras)
- Le siège doit être réglable, de manière à ce que les pieds reposent à plat sur le sol ou sur un repose-pied, dos droit ou légèrement en arrière et soutenu par le dossier.
- Il convient de ne pas laisser les poignets posés en continu sur le bureau. Il est possible d'utiliser un repose poignet pour le clavier et la souris.
D) Risques informatiques
Afin d’éviter tous risques de pannes informatiques lors de la journée et perdre toutes nos données, il conviendrait de mettre en place une maintenance informatique préventive.
Un arrêt informatique entrainera une perte de temps dans notre journée et cette panne engendra du travail dans la l’urgence pour rattraper le temps du perde donc possibilité de commettre des erreurs.
L’objectif principal d’une maintenance informatique préventive est de réduire et d’éviter les risques de panne ou de défaillance du matériel et des équipements pendant les heures d’activités.
En évitant toute panne ou tout incident pendant l’utilisation, l’entreprise peut ainsi se prémunir contre un éventuel arrêt ou ralentissement d’activité en cas de problème. On ajoutera à cela un gain économique par rapport aux coûts qu’engendrent un arrêt puis un dépannage important de matériel.
Conclusion
Évaluer les risques et organiser un plan de prévention nécessitent une démarche de type projet et des méthodes et outils adaptés à ces problématiques. Ces activités doivent être intégrées dans la démarche globale de prévention des risques.
Certaines étapes de cette démarche nécessitent des compétences spécifiques, l'employeur peut les trouver auprès des institutions, des consultants ou des cabinets de conseils privés, à condition que ces derniers privilégient une démarche de prévention primaire, rigoureuse, orientée vers le repérage et l'action sur les différentes sources de risques.
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