La formation professionnelle.

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Mots clés : Formation, Gestion des Ressources Humaines, performance, productivité du travail, Responsabilité sociale des entreprises, loi.

As part of this research paper, this topic is the link between training and business performance. The subject of training is enough to scour through the various reforms that this system has in recent years. Just reformed in 2015, our training system and its financing remain incomprehensible to many people. The latest reform has nothing changed in substance and even less contested the distribution of billions of vocational training paid by companies to accredited collection organism that have become, over the years, the real drivers of this public policy . This research paper deals with legal obligations of companies as well as the means at its disposal in terms of training, following the reform of the formation of 5 March 2014. This brief addresses the particular relationship between management practices and HR manager productivity, drawing on different research in Law, Human Resource Management, Human Capital and Corporate social responsibility. This research suggests that exist, a link between training and company performance of the company which it contributes to the company's performance. Although the effects of the training remains difficult to measure, it still has many dysfunction, with its inequalities of access and its complex system, both in its funding, on its effectiveness.

Keywords: Training, Human Resources Management, performance, labor productivity, corporate social responsibility, law.

Introduction

La mondialisation a rendu les rapports très concurrentiels entre les entreprises. Les dirigeants ont pris conscience des évolutions et de fait, ils ont une plus grande lucidité quant aux défis qui leur sont imposés. Cette prise de conscience face à ces défis, amène les entreprises à être plus flexibles et adaptables au sein de leurs organisations.

La formation dès les années quatre-vingt devient une nécessité pour plusieurs raisons. Auparavant selon Baudouin, les formations dispensées durant la scolarité permettaient d’exercer son activité professionnelle avec les mêmes acquis toute sa vie contrairement à aujourd’hui[1].

La formation professionnelle constitue un complément à la formation initiale reçue au cours de la scolarité, l’évolution des techniques et des connaissances ne s’arrêtant pas à l’entrée sur le marché du travail. La formation des hommes et leur adaptation aux nouvelles technologies est devenue indispensable à la survie des entreprises dans un contexte hautement concurrentiel et pour faire face à ces révolutions qu’elles soient technologiques, sociales ou scientifiques.

L’évolution des technologies d’information et de communication est devenue tellement rapide que l’on observe une obsolescence des connaissances, d’où la nécessité de réactualiser ses connaissances, afin d’exercer efficacement son métier. De fait, il n’est pas possible de mettre en place une stratégie d’entreprise sans avoir prévu une formation du personnel aux nouvelles compétences et connaissances qu’il devra utiliser ou exploiter.

La formation en entreprise constitue un élément important du dialogue social puisqu’elle permet de conjuguer les perspectives d’évolution professionnelle avec les impératifs de compétitivité de l’entreprise. Un autre aspect social de la formation est que d’après Berton[2] la politique de formation permet, en outre de se préparer aux évolutions et aux mutations technologiques en évitant les licenciements collectifs et les chocs sociaux.

« Il n’est de richesses que d’hommes », écrivait Bodin[3]. A travers cette citation l’auteur souligne l’importance du facteur travail qui à l’époque aurait pu être oublié par la révolution industrielle. Les « bras » sont de plus en plus remplacés par les « cerveaux » et c’est par la maitrise des nouvelles connaissances, des nouvelles technologies que les entreprises modernes se différencieront.

Pour certaines entreprises, la formation professionnelle continue est conçue comme une formation investissement et est considérée comme étant une partie de la stratégie menée par les entreprises. Elle est, de fait, élevée au rang de fonction à part entière au sein des entreprises et n’est plus considérée comme une solution aux problèmes d’emploi et de chômage. Elle est désormais perçue comme un investissement dans le potentiel humain et est pleinement insérée dans la stratégie de l’entreprise au même titre que l’investissement dans la recherche et le développement.

La formation est véritablement un facteur principal de valorisation des ressources humaines, parfois perçue comme étant un coût pour certains dirigeants, alors que d’autres la considèrent comme un investissement indispensable de par son intérêt.

La formation possède un caractère stratégique dans un environnement économique mondialisé et concurrentiel. Étant source de développement des compétences, elle est nécessaire face aux mutations et évolutions des métiers.

Selon Courpasson et Argyris [4], il est nécessaire de dépasser l’approche traditionnelle de la formation et d’appréhender la formation comme un développement des compétences, d’où une nécessité d’opérer un mode d’acquisition des connaissances qualitatif. En effet, aujourd’hui l’enjeu n’est plus l’acquisition des compétences techniques, mais l’acquisition d’autres qualités telles que des qualités d’innovation, relationnelles etc….

L’entreprise a donc une obligation d’envisager l’organisation du travail selon une nouvelle perspective. Une perspective qui impose de profonds changements (travail en équipe, coopération, organisation apprenante, etc…).

Dans ce contexte nouveau, la formation professionnelle a changé de nature. La formation n’a plus pour principal objet l’acquisition d’un savoir ou l’adaptation d’un salarié. Cette conception s’inscrit dans une perspective d’investissement immatériel ayant pour objectif de développer des connaissances.

L’évolution des modes de travail mettent en avant les compétences qui s’expérimentent autant que les compétences qui s’enseignent. L’acquisition de ces compétences se fonde sur un nouveau mode d’apprentissage basé sur l’interaction des compétences.

Il y a donc un double enjeu, un enjeu sur le plan économique où l’accroissement de la compétitivité de l’entreprise est favorisé par l’appropriation de