Approfondissez un aspect de la formation professionnelle

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des entreprises qui offrent des programmes de formation continue à leur personnel et qui sont aussi, pour le cas des petites et moyennes entreprises, des demandeurs de formation externe pour leurs employés. Deuxièmement, la formation continue qui découle du décret sur la promotion du travail grâce auquel le gouvernement a développé des cours de formations subventionnés. Pour finir, la part la plus importante qui revient à la demande individuelle de formation pour laquelle le travailleur paie ou reçoit une aide de l’État. Lorsque nous regardons le tout, nous pouvons dire que leur système a développé son propre profil d’offre et de demande. Dans le système de formation continue, il y a quand même des employés et des entrepreneurs qui sont contre ce système, car ils sont une vision très différente des avantages et inconvénients entre eux. Juste pour l’employeur, on peut voir cela comme un risque important, car payer une formation à un employé ne garantit aucunement qu’il va reste avec sa compagnie. À l’inverse, l’employé peut trouver qu’il manque du temps de formation dû à son travail trop chargé, ne lui permettant pas de s’investir à 100% et également le manque de conseil concernant les formations. Les conventions collectives et la législation ont permis de rendre la formation continue plus accessible. Aujourd’hui, plus de 200 conventions collectives contiennent des clauses sur la formation continue, permettant ainsi une meilleure gestion de celle-çi. Ces clauses mentionnent de façon générale que les employeurs se doivent de libérer leur personnel, afin qu’il puisse effectuer leur formation, mais également d’assumer les coûts du matériel et des déplacements.

À ce qui a trait au chômage, nous pouvons voir d’entrée de jeu que le mode d’apprentissage dominant chez les jeunes allemands demeure toujours le système dual, et ce depuis 1990. Il y avait également en même temps, une décroissance constante du nombre de places d’apprentissage, ce qui a créé un problème de transition entre l’apprentissage et les emplois. Alors que 1990 était une année record dans l’offre de places avec un résultat de 74% de taux de placement, la proportion a chuté rapidement jusqu’à atteindre 57% en 1997. Cette diminution s’explique en partie par les changements de stratégie des entreprises, par des changements dans la culture corporative traditionnelle de formation et également dans le changement structurel d’une économie manufacturière vers une économie de services. En 1992, les sans-emploi représentaient qu’un pourcentage de 13%, mais augmentèrent à 21% en 1996. Malgré cette situation, le taux de chômage des jeunes de 25 ans et moins demeure le plus bas d’Europe avec un taux de 9% en mars 1999. En parallèle depuis les 20 dernières années, l’Allemagne a fortement encouragé les plus vieux à se prévaloir d’une préretraite pour faciliter l’accès des jeunes au marché du travail. Toutefois, ce programme de préretraite est énormément remis en question, car son coût est très élevé pour le système d’assurance sociale. Ils n’ont pas le choix de créer de la place pour les jeunes, car selon le comité principal de l’Institut fédéral de la formation professionnelle (BIBB) les prévisions depuis 1998 sont que les offres de places d’apprentissage ne satisferont plus la demande dans les prochaines années et le problème d’acquisition de qualifications professionnelles chez les jeunes ne pourra se résoudre dans un proche avenir uniquement grâce au système dual. Alors pour aider à contrer cette situation, le gouvernement fédéral a mis sur pied un le « programme d’urgence de lutte contre le chômage des jeunes – formation, acquisition de qualification et emploi des jeunes ». Ce programme vise à aider la plus de 100 000 jeunes qui n’ont pas encore une formation professionnelle initiale ou qui sont sur le chômage depuis plus de six mois. Pour ceux qui ont une formation professionnelle, des offres spéciales d’acquisition de compétences supplémentaires et de réinsertion professionnelle, accompagnées d’une participation aux charges sociales ou de mesures de création d’emploi.

Conclusion

En conclusion, nous avons pu remarquer les avantages et certains inconvénients du système dual propre à l’Allemagne. Ce système leur permet d’avoir un apprentissage théorique et pratique en entreprise, tout en recevant leur formation académique propre à leur profession. Au terme de leur étude, cela leur permet donc d’acquérir une expérience et d’avoir les qualifications dès leur entrée professionnelle. Il y a toutefois un certain surplus d’étudiants pour avoir une place d’apprentissage, car la demande est vraiment plus forte d’année en année. Pour cette raison, le gouvernement n’hésite pas à intervenir pour faciliter le tout et permettre au programme de formation dual de garder une certaine notoriété dans le domaine de formation continue. Il n’hésite pas à instaurer des programmes de retraite et ainsi permettre de libérer de la place dans les entreprises, ou encore de modifier certaines clauses des conventions collectives ou législations du travail afin de faciliter l’accès au programme de formation dual. Avec tout ce que nous avons pu voir dans ce travail, ce n’est pas surprenant que les autres pays regardent attentivement la façon de faire de l’Allemagne et ainsi s’inspirer de leur méthode, car ils y ont plusieurs bénéfices à moyen et long terme pour la population. 

BIBLIOGRAPHIE :

TREMBLAY, Diane-Gabrielle, Formation et performance socio-économique, 2e éd, Qc,

ALT, C, SAUTER, E, TILLMANN, A. (1994). Report Under A Article 11 (2) of EC Council Decision on the FORCE action programme. Bielefeld: Bertelsmann Verlag Éditions St-Martin, 2014.

Site Internet

Bibb : Institut fédéral de formation professionnelle

http://www.bibb.de/aufgaben/info.fra.htm