La création de richesses
Par Orhan • 13 Janvier 2018 • 1 690 Mots (7 Pages) • 601 Vues
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d’évaluer la réelle augmentation des quantités produites alors que le PIB en valeur tient compte de l’inflation.
En 1999, la croissance de l’économie française était d’environ 3,5 %. Cette année est marquée, sur le graphique, par une égalité entre le PIB en volume et le PIB en valeur. L’inflation était donc nulle.
12. Distinguez les périodes de croissance forte et les périodes de croissance faible.
Remarque : la réponse à cette question fait appel aux connaissances de l’étudiant en histoire et en économie.
– La première période va jusqu’en 1974. Elle correspond aux Trente Glorieuses. C’est une période de croissance très forte sans inflation et sans chômage de masse. En 1958, au début de la Ve République, le nouveau franc est adopté (on a divisé par 100 la valeur de l’ancien franc). Il est mis en circulation le 1er janvier 1960. Dès 1973, avec l’augmentation des prix du pétrole (premier choc pétrolier), le chômage apparaît.
– L’année 1975 marque une très forte récession de l’activité économique. À partir de cette période et jusqu’en 1985, la croissance se ralentit entre 2 et 4 % par an.
– De 1985 à 2007, on assiste à une croissance faible, le plus souvent inférieure à 2 % (et même négative en 1993).
– En 2008, le PIB régresse (croissance négative), en liaison avec la crise mondiale.
– Depuis 2009, il a retrouvé son niveau de 2007, le PIB en volume stagne alors qu’il augmente faiblement en valeur en raison de l’inflation.
Pour aller plus loin
Le calcul du PIB n’intègre pas toute une partie de l’activité économique, ce qui sous-évalue la production nationale. Ainsi, l’économie souterraine (travail au noir et activités délictueuses), les échanges non monétaires tels que le troc ou les productions domestiques (jardinage, bricolage…) et le bénévolat ne sont pas pris en compte par la comptabilité nationale.
II. Les finalités de la croissance
A. L’amélioration du niveau de vie
1. Définition du niveau de vie
Document 9. Niveau de vie et qualité de vie, p. 68
1. Quelles consommations permettent d’apprécier le niveau de vie d’une population ?
Le niveau de vie d’une population dépend de la structure du budget des ménages. Le taux d’équipement des ménages en biens durables (automobiles, téléphonie, Internet, appareils ménagers…) reflète bien le niveau de vie moyen d’une population.
On peut en conclure que plus les dépenses sont orientées vers la satisfaction de besoins secondaires, plus le niveau de vie est élevé.
2. Quelle est la différence entre le niveau de vie et la qualité de vie ?
Le niveau de vie dépend de la consommation de biens et de services. Il est donc très lié à l’activité économique d’un pays et au pouvoir d’achat des habitants.
La qualité de vie englobe des aspects immatériels souvent liés à l’exercice des libertés (culturelle, politique, religieuse…), à l’environnement (paysage, climat, qualité de l’air…) et à la sécurité (individuelle et nationale).
Document 10. Le facteur niveau de vie, p. 68
3. Comment les ménages arrivent-t-ils à maintenir leur niveau de vie quand leurs revenus baissent ?
Les ménages peuvent maintenir leur niveau de vie en ayant recours au crédit, ou en puisant dans leur épargne.
2. La mesure du niveau de vie
Document 11. Le PIB par habitant, p. 69
4. Comment calcule-t-on le PIB par habitant ?
Pour calculer le PIB par habitant il suffit de diviser le produit intérieur brut d’un pays par le nombre total de ses habitants.
5. Quelles informations peut-on obtenir de l’observation du PIB par habitant ?
Le PIB par habitant permet de comparer la performance économique de différents pays. Il témoigne du niveau de vie moyen d’une population.
Si l’on observe le PIB par habitant en 2010, la France se place en quatrième position, après les Etats-Unis, le Canada et le Japon.
Le PIB par habitant de la France est quatre fois plus élevé que le PIB par habitant moyen mondial (39 911/ 9 275 = 4,3).
Document 12. Niveau de vie et unités de consommation, p. 69
6. Justifiez la phrase soulignée.
La vie à plusieurs personnes ne multiplie pas forcément les besoins liés à la possession de certains biens.
La possession de biens va être proportionnelle à la taille du ménage pour les biens de consommation courante à usage personnel (alimentation, vêtements…) et moins que proportionnelle pour les biens durables à usage collectif (électroménager, TV, hi-fi…). En effet, si un ménage sans enfant possède un four à micro-ondes et un réfrigérateur, un ménage avec trois enfants ne possède aussi qu’un seul four à micro-ondes et un seul réfrigérateur.
7. Déterminez le niveau de vie de deux ménages dont le revenu disponible est de 17 600 € par an, sachant que le ménage A se compose des parents et de 2 enfants de 14 ans et 16 ans, alors que le ménage B se compose des parents et des 3 enfants de 4 ans, 8 ans et 12 ans. Quelle conclusion en tirez-vous ?
Le ménage A comporte 1 unité de consommation (uc) pour le premier adulte et 0,5 uc × 3 pour les trois autres membres du ménage. Soit un revenu disponible par uc de : 17 600 / 2,5 = 7 040 €.
Le ménage B comporte 1 uc pour le premier adulte, 0,5 uc pour le second adulte et 0,3 uc × 3 pour les trois enfants. Soit un revenu disponible par uc de : 17 600 / 2,4 = 7 333 €.
On peut donc en déduire que le niveau de vie du ménage B est supérieur à celui
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