L’inégale répartition des richesses au niveau mondial
Par Junecooper • 8 Février 2018 • 1 066 Mots (5 Pages) • 520 Vues
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Avec un taux de chômage de moitié de celui de la moyenne européenne (5,3%), une activité économique soutenue et une compétitivité internationale reconnue, elle possède une incontestable réussite. De plus, elle affiche aussi le déficit budgétaire le plus bas parmi les pays du G7.
Cependant, derrières ces chiffres globalement bons, quatre risques pèsent sur l’économie allemande :
- Le recul de la production
- Une fragilité du système bancaire
- La consommation intérieure qui a une part trop faible dans la richesse nationale
- Le déficit démographique.
Le second pays, 8e puissance économique du monde, puissance régionale d’Amérique du Sud, le Brésil est une puissance agricole grâce à ses vastes superficies de terres cultivables. Son agriculture commerciale est fortement mécanisée, ce qui lui permet d’être le premier producteur mondial de café, de sucre, d’agrumes et le deuxième pour la production de soja et de bovins. Le pays est aussi une grande puissance minière. En effet, c’est le premier producteur au monde de fer, et son sous-sol renferme des minerais exploités tels que le nickel et l’or. De plus l’industrie brésilienne est diversifiée et compétitive et contrairement à l’Allemagne qui a une population qui n’arrête pas de vieillir, le Brésil a une population jeune et dynamique.
Néanmoins, le pays est très endetté et il existe de forts contrastes régionaux : le Brésil est l'un des pays au monde où les inégalités sociales sont parmi les plus criantes, des millions de Brésiliens sont privés des soins les plus élémentaires, restent analphabètes et vivent très pauvrement. Les plus pauvres vivent dans des bidonvilles, favelas, qui sont des quartiers construits avec des matériaux récupérés. Ces favelas sont souvent habitées par une grande partie de la population rurale qui, en quête d'un travail, a quitté leurs villages et leurs terres reculées pour tenter leur chance en ville.
Quant au dernier pays, le Mali. Il est l’un des pays les plus pauvres du monde. Il est classé parmi les pays les moins avancés (64% de la population vit sous le seuil de pauvreté). Il sort à peine d’une crise économique sous-tendue par les turbulences dans le secteur coton, seconde ressource d’exportation du pays après l’or. Le Mali souffre de son enclavement. Ne possédant aucune façade maritime, il est dépendant des ports des pays de la sous-région. L’économie du pays reste dominée par le secteur primaire et notamment agricole. Les secteurs secondaire (industrie) et tertiaire sont peu développés. L’agriculture est confrontée à des difficultés récurrentes : sécheresses répétitives depuis les années 1970, baisse du prix des matières premières produites, comme le coton, hausse des coûts de production (intrants et carburants). La production aurifère est importante. Le secteur industriel étant peu développé, le pays importe une grande partie des biens de consommations.
Le Mali est également confrontée au problème de la dette. Les organisations internationales (Banque mondiale, Fonds monétaire international) a poussé l’État malien à adopter des politiques d’ajustement structurel avec la privatisation de certains secteurs de l’économie (transport ferroviaire, distribution de l’eau et de l’électricité et récemment la Compagnie malienne pour le développement du textile).
Si le taux de pauvreté a reculé sur la période 2001-2006, il reste très élevé avec une moyenne nationale de 47,4 %. Les variations géographiques sont importantes : en ville, il atteint 47,4 % et en milieu rural 57,6 %. Quand à l’indice de développement humain (IDH), il positionne le Mali en 173e sur 177 en 2007/2008.
Néanmoins, il existe des possibilités de rattrapages pour le pays émergent. Le Brésil d'aujourd'hui est une terre de paradoxes et de contrastes, où développement économique et retard social se côtoient fréquemment. Le pays efface d’année en année son écart avec les pays développés (Taux de chômage, PIB,…). Mais si le pays veut continuer à évoluer, il doit trouver une solution pour lutter contre les inégalités sociales. (Par exemple : en 2001, 35% de la population du pays vivait en-dessous du seuil de pauvreté, c'est-à-dire avec moins de 1,5 euro par jour. En 2008, ils étaient 11% de moins (soit 24,1%).)
Alors que pour le Mali, il y a certes une évolution, mais elle reste très minime. Le pays est malheureusement économiquement dépendant. Une reprise de l’économie devrait se consolider en 2015 et 2016 avec des taux de croissance du PIB réel de 5.4 % et 5.1 % (Source : http://www.africaneconomicoutlook.org/fr/notes-pays/afrique-de-louest/mali/). De plus, la situation humanitaire reste très précaire dans le nord du pays suite aux combats qui ont lieux dans le pays.
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