La crise politique au Maroc
Par Stella0400 • 5 Décembre 2017 • 1 203 Mots (5 Pages) • 678 Vues
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"L’article 88, en second lieu, met en œuvre ce mécanisme dont le sort ne dépend pas, non plus, des dispositions de cet article. Il prévoit, en effet, suite à la désignation des membres du gouvernement par le roi, à la présentation du programme gouvernemental devant les deux Chambres et à son vote par la Chambre des représentants, que le gouvernement est investi, après avoir obtenu la confiance de ladite chambre, exprimée par le vote à la majorité absolue des membres la composant, en faveur du programme gouvernemental".
Donc, ce que l'on peut retenir, c'est que l’article 47 ouvre le chemin à la responsabilité, mais pas sur une garantie du mécanisme majoritaire, tandis que l'article 88 met en œuvre ce mécanisme dont le sort ne dépend pas, non plus, des dispositions de cet article. Ce qui ouvre bien des champs de possible...
D’autres part, on constate que la rue est toujours en mouvance populaire, notamment, après la mort, du jeune ‘’ Mohcine Fikri ‘’, A Al-Hoceima, dans le nord du pays, où le drame a eu lieu, mais aussi à Tétouan, Casablanca, Marrakech ou encore Rabat, la capitale, des milliers de Marocains sont descendus dans les rues, dimanche 30 octobre. Ils exprimaient leur colère à la suite de la mort d’un jeune vendeur de poisson, écrasé dans une benne à ordures après que des policiers ont confisqué sa marchandise. Les mouvements revendicatives persistent jusqu’à aujourd’hui, dans les différentes régions du nord, faisant face à une hostile répression de la part du ministère de l’intérieure, et militarisation de la ville de ‘’ El hocima ‘’ et détention des militants , sans aucun fondement juridique.
Apres avoir analysé quelques aspects de la crise politique, il faut qu’on se penche sur la réalité économique actuelle du Maroc, et surtout son impact sociétal, plus précisément dans les deux années précédentes, ( 2015-2015)
Selon le Haut-Commissariat au Plan, la croissance économique ralentira à la fin de l’année 2016 pour s’établir à 1,5 %, contre 4,5 % en 2015. Ce repli est principalement attribué à la sécheresse qui a frappé le pays durant l’hiver 2015 et fortement touché la production agricole de 2016.
Le site officiel de la banque mondiale annonce que Le taux de chômage total a reculé à 9,7 %. Pourtant, les taux de chômage parmi les jeunes des zones urbaines et les personnes instruites sont restés élevés de manière disproportionnée, s’établissant à environ 40 % et 20 %, respectivement. Le déficit budgétaire s’est réduit, passant de 7,2 % du PIB en 2012 à 4,3 % en 2015, par suite des mesures prises par les autorités pour consolider l’assiette fiscale et réduire sensiblement les dépenses consacrées aux subventions à l’énergie. La dette de l’État s’est stabilisée autour de 64 % du PIB en 2015
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