Médias et opinion publique dans les grandes crises politique en France depuis l’affaire Dreyfus.
Par Andrea • 26 Mai 2018 • 1 942 Mots (8 Pages) • 783 Vues
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- Les bouleversements médiatiques de la Libération à la chute de la IVe République 1944-1958
- De nouveaux titres de la presse
Les anciens Journaux
Les nouveaux Journaux
L’Humanité , il réapparait en aout 1944
Libération
L’Equipe et aussi Le Monde avec Hubert Beuve Méry qui est choisi par CDG
B) Le rôle de la radio
Il y a un doublement des postes entre 1945 et 1958. Il y a une ingérence systématique des politiciens surtout en temps de crise. Cela est manifestais par le ministère de l’information et par l’opposition qui est interdit d’antennes radio comme le parti communiste pendant la guerre froide. Les Gaullistes appellent la démission de CDG en 1946. Cependant le contrôle politique de l’information est symbolisé par l’instabilité ministérielle car il y a eu 48 ministres de l’information en 12 ans sous la IVe République.
La IVe République a connu 2 guerres avec une radio qui va relayer la position du gouvernement : -La guerre d’Indochine (1946-1954), qui se termine par les accords de Genève par Pierre Mendès France
- La guerre d’Algérie (1954) qui entraine la chute de la IVe République 4 ans plus tard .
c) La crise du 13 Mai 1958
Le 15 avril 1958, il y a la chute du gouvernement. Le président Coty fait appel à Pierre Pflimlin quelques mois plus tard. Dès le soir du 13 mai, la station publique Radio Algérie est pris en main par les insurgés. Dans la même semaine, deux évènements sont liés à CDG. Il déclare être prêt à assumer le plein pouvoir et les militaires se rallient à lui. Dans une conférence de presse il déclare : « vous croyez qu’a 67 ans, je vais commencer une carrière de dictateur ». A la fin du mois de Mai, il y a la démission du gouvernement Pflimlin et de Gaulle devient début juin président du conseil et obtient les pleins pouvoirs. L’émeute dû 13 mai 1958 à entrainer la chute de la IIIe république.
- Les Médias et le débuts de la Vème république.
- Pendant la Guerre d’Algérie
CDG est né en 1890, il appartient à une génération à la culture écrite mais il connait très bien l’importance de l’audiovisuel. D’abord avec la radio puis avec la télévision. En effet, il va faire 20 apparitions entre 1958 et 1962 (année de la fin de la guerre d’Algérie). En avril 1962, entre les accords d’Evian et l’indépendance de l’Algérie, Alain Peyrefitte, nouveau ministre de l’information est convoqué par De Gaulle pour nettoyer les écuries d’Augias, c’est-à-dire de se débarrasser des journalistes de gauche, trop nombreux à la radio d’Etat. En conséquence A. Peyrefitte crée l’ORTF, fondé en 1964 , il regroupe les chaine audiovisuelles publiques.
- Après la fin de la Guerre d’Algérie
En aout 1962 CDG est la cible d’un attentat dans le Petit Clamart. De Gaulle utilise ce qui pouvait être une crise politique comme un tournant de l’histoire politique française. En effet, un mois après , le 12/09/1962, il annonce à la télé les premières élections du suffrage universel. Les Elections ce déroule en 1965, la télévision s’ouvre donc à l’opposition. CDG est certain d’être élu au 1er tour, donc il n’utilise pas tout son temps d’antennes. Mais il est mis en ballotages par F. Mitterrand
Trans : 3 ans après CDG va devoir affronté une crise majeure celle de Mai 1968, qui inaugure une nouvelle forme de contestation
III) La libéralisation et la multiplication des médias depuis 1968
- La crise de Mai 1968
Le 2 Mai marque la fermeture de faculté de Nanterre , foyer de l’agitation étudiante. Le lendemain, un meeting a lieu à la Sorbonne et un affrontement avec la police a lieu. Dans la même semaine, une manifestation étudiante a lieu dans le quartier latin et la première nuit des barricades prend place quelques jours plus tard. La jeunesse contestataire qui critique l’emprise gaulliste sur les medias de masse et le conformisme de ces derniers, réclame une totale liberté d’expression, il utilise des slogan tel que « sois jeunes et tais toi », « la beauté est dans la rue » « la voix de son maitre » avec CDG qui tient une tv. Le 25 avril il y une grève à l’ORTF
Les radios périphérique diffusent depuis l’étranger et n’est donc pas sous le contrôle de l’ORTF comme Europe 1 ou RTL qui émet au Luxembourg. Europe 1 va avoir la réputation d’être favorable aux manifestants, surnommé « radio barricades ». Un accord est négocié (accord de Grenelle) entre le gouvernement avec Pompidou ainsi que Chirac et les syndicats. Ils vont obtenir une augmentation du SMIC. Concernant l’aspect politique, CDG fait le choix de disparaitre pour espérer le soutien de ses partisans, ce qui va être le cas avec de grandes manifestations le 30 mai. Il fait un discours à la radio en souvenir du 18 juin 1940. Il annonce qu’il dissout l’Assemblée nationale mais qu’il ne démissionnera pas. Il le fera en 1969 avant de décéder en 1970. En juin 68, les gaullistes remportent les élection legislatives, c’est la fin de la grève à l’ORTF. En tout plus de 50 journalistes sont licencié comme Michel Drucker.
Pour Michel Winock, Mai 1968 inaugure une nouvelle forme de contestation
- La libéralisation des médias après Mai 1968
En 1974, le successeur de CDG, Pompidou décède. Le nouveau président est élu à la suite d’un débat télévisé célèbre, organisé par l’ORTF. VSG l’emporte à Mitterrand qu’il avait qualifié « d’homme du passée » car il avait déjà participer à l’élection de 1965 face à de Gaulle. L’ORTF est dissous en 1974 . Cela entraine la création de société indépendante tel que TF1 et Radio France. Il y a toujours une pression politique sur les médias illustrés par la radio libre avec NRJ .
En 1981, un nouveau débat télévisé permet à Mitterrand de prendre sa revanche et de gagner les élections présidentielles. Il autorise cette même année les radios libres et plus tard les chaines privés comme canal +
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