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La Gestion des ressources humaines

Par   •  1 Octobre 2018  •  7 132 Mots (29 Pages)  •  327 Vues

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Au début du 20ème siècle, la théorie classique a introduit l’utilisation des principes de gestion et de la logique. Ce fut les débuts du management scientifique qui a marqué cette première période de l’évolution des théories du management.

La fin des années trente, les courants de pensés basés sur l’analyse du comportement, ont mis l’accent sur l’importance du facteur humain. Il ne sera plus considéré comme un simple facteur de production, mais comme un « être humain » qui a d’autres sources de motivation, autre que financières ou économiques.

Dans cette section on va essayer de détailler les principales théories du management, et l’évolution du management des ressources humaines afin de pouvoir vérifier ultérieurement si ces théories de bases sont porteuses d’un potentiel de renouvellement ou d’innovation théoriques et pratiques pour le management des ressources humaines .

- Aperçus théoriques :

L’évolution des théories de management a suivi trois principaux courants de pensés. Le premier courant de pensés classique qui a donné naissance à deux types de théories, la théorie bureaucratique et administrative, et la théorie de management scientifique. Le deuxième, a préconisé un management humain, avec la théorie des relations humaines, basée sur l’analyse du comportement. Le troisième est du à l’approche situationnelle ou la théorie de contingence.

- L’école Classique :

L’école classique est née à la fin du 19ème siècle, avec l’avènement de la théorie économique classique de l’entreprise. Cette théorie est basée sur des hypothèses simples, mais qui sont adaptées à l’environnement économique, politique et social des entreprises qui prévalait durant cette période.

L'approche classique est une approche simplificatrice de la réalité. Elle considère l'entreprise comme une seule unité de prise de décision ayant pour principal objectif la maximisation de profit. Elle repose sur les postulats suivants ([1]):

- L'entreprise n'est qu'un lieu de production ;

- Le propriétaire est un décideur rationnel ;

- Le travail est organisé rationnellement ;

- Les acteurs de l'organisation sont des exécutants sans logique d'action propre, sans pouvoir, sans état d’âme.

Avec l’avènement de la révolution industrielle, la théorie classique a été élaborée pour répondre aux besoins des entreprises qui sont développées considérablement dans cet environnement dominé par l’économie productiviste. Le management des entreprises pendant cette période a été influencé par la théorie classique, en donnant naissance à deux courants de pensés :

- Le courant bureaucratique et administratif avec les travaux de Max Weber et Henri Fayol ;

- le courant scientifique, avec les ouvres de Frederick Wilson Taylor et Henri Gantt[2]

- Le management bureaucratique :

Le système bureaucratique a été conçu des bases rationnelles, puisqu’il suppose une répartition des taches, l’existence d’une structure hiérarchique compétente et une planification centralisé efficace.

Il est évident que ce système peut être facilement détourné de ces objectifs, sans une application rigoureuse de ces principes tels quels ont été élaborés par ces auteurs :

Max Weber (1864-1920) :

Max weber est un contemporain de Taylor et Fayol .Dans ses travaux, d’abord publiés en Allemagne, il explore les idées des grands auteurs dans le domaine de la gestion. La bureaucratie, pour Max weber est un modèle théorique d’organisation, qui est caractérisé par une division des travaux, un règlement précis, une hiérarchisation rigoureuse et des relations impersonnelles[3].

La théorie de domination élaborée par Max Weber est une caractéristique du système bureaucratique, elle se base sur deux critères principaux qui légitiment cette domination.

- L’égalité de la domination : L’existence du pouvoir de domination doit toujours être légitime, conforme à la légalité ou à la réglementation en vigueur. Si ce pouvoir n’est pas légitime son efficacité sera altérée.

- Le charisme qui est un bon exceptionnel de leadership :

La personnalité du leader est déterminante dans l’exercice du pouvoir de domination .Un leader doit être charismatique pour qu’il puisse diriger et être suivi dans ces directives, c’est donc une caractéristique importante de la fonction de leadership.

Mais Max Weber dans sa définition du management bureaucratique fait référence à un esprit rationnel et scientifique avec :

- La méthode du système prônant une adéquation des moyens utilisés avec les objectifs fixés.

- La connaissance des concepts théoriques pour maitriser les actions pratiques.

Ainsi selon Max Weber, la structure bureaucratique est essentiellement caractérisée par les principes suivants :

Schéma n° 1 : Les principes de la structure bureaucratique selon Max Weber.

1. Les responsables sont accordées rationnellement sans favoritisme et des droits et devoirs inhérents aux fonctions et postes de travail sont clairement précisés.

2. L’utilisation de l’autorité ainsi que les relations de travail doivent être impersonnelles

3. La responsabilité hiérarchique est à la base de toute coordination des fonctions.

4. Les activités de l’organisation sont établies selon des règles clairement définies et appliquées de façon uniforme.

5. La désignation d’un travailleur pour un poste donné doit se faire à l’aide d’une procédure impersonnelle, test de sélection par exemple

6. Les décisions doivent obéir à des principes rationnes.

7. Des plans de carrières doivent être établis pour chaque travailleur qui doit être promus au mérite et à l’ancienneté.[4]

Sources:

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