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L'obésité, un facteur de poids dans la société

Par   •  30 Avril 2018  •  4 390 Mots (18 Pages)  •  519 Vues

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Et c’est au repas du soir que l’on se rattrape de ne pas avoir beaucoup mangé aux autres repas

Ce qui n’est pas bon du tout car le repas du soir doit être en fait, le plus léger de la journée. Les grignotages fréquents, notamment devant la télé, ou l’ordinateur ou les jeux vidéo, se sont beaucoup développés durant les dernières années.

- Les Comportements : Style de vie, Sédentarité, loisirs :

La sédentarité ou encore le manque d’activité physique régulière , comme par exemple de ne pas favoriser des loisirs sportifs peuvent favoriser la prise de poids. Le style de vie peux aussi influer comme par exemple dans le cadre social, accompagner des collègues ou des élèves qui vont manger un snack alors que la personne serait plutôt tentée de manger une salade. La société de consommation a aussi fait que de nombreux aliments sont disponible, 7 jours sur 7 et 24h sur 24, indépendamment des repas , ce qui peut favoriser un grignotage de produit alimentaire très calorique. Le grignotage le plus usité est sans conteste celui à base de produits sucrés et gras (confiseries, chips, etc.) Comme ces produits sont très riches en glucides et lipides, l’apport énergétique est comblé, mais la sensation de satiété n’est pas obtenue. Alors on a tendance à reprendre ce même produit.

Mais on observe outre le changement des horaires des repas, une modification de l’alimentation des personnes

La consommation de produits céréaliers, de légumes secs et de féculents (surtout de pomme de terre) a considérablement chuté depuis le début des années 50. Ces dernières années, la consommation de viandes et de laits sont en recul. En revanche, on observe une augmentation dans la consommation de produits sucrés notamment sous la forme de boissons, de crèmes desserts ou le choix augmente également. Les fruits et les légumes semblent être également moins consommés.

- Pour devenir obèse, il ne suffit donc pas forcément d’y être prédisposé génétiquement comme expliqué précédemment, il faut aussi manger trop par rapport à ses dépenses énergétiques, ou trop gras. Cet excès de nourriture est favorisé par l'abondance, la variété, la nature des aliments disponibles, mais également par les habitudes familiales et sociales et les conditionnements culturels, qui donnent à l'aliment une dimension affective et symbolique et conduisent à manger sans faim ou au-delà de la satiété. Enfin, l'évolution du mode de vie s'est traduite par une augmentation de la consommation de graisses et de sucres cependant que les acquis du confort moderne (ascenseurs, transports, chauffage) contribuent à diminuer l'exercice physique et les autres dépenses énergétiques.

Schématisation des causes[6]:

[pic 4]

III – L’obésité : Comment expliquer sa croissance ?

- Les faits situés en Belgique et les autres pays développés :

Les facteurs indiqués suivant expliquent l’augmentation du nombre d’obèses :

- Facteurs alimentaires et évolution des modes de vie.

L’évolution des comportements et des modes de vies sont une des causes fondamentales de l’épidémie d’obésité. Au cours des 20 et 30 dernières années la technologie s’est développée favorisant l’inactivité (automobile, escaliers mécaniques, l’électro ménager pour toutes les activités quotidiennes). Depuis les Trentes Glorieuses (Ou la révolution invisible de 1946 à 1975) , l’amélioration du niveau de vie a conduit à la technologie, le développent du confort et du modernisme favorisant l’inactivité et donc la réduction des dépenses d’énergies. Cette période a été en effet marquée par une hausse rapide du niveau de vie et par l’entrée dans la société de consommation, en raison de la disparition du chômage et de la hausse générale des salaires permettant à la population de mieux s’équiper. Durant le même laps de temps, la nourriture est devenue abondante, plus variée et surtout beaucoup moins cher. La hausse du pouvoir d’achat des ménages et la chute des prix expliquent que certaines personnes se mettent à manger plus que de raison.

- L’augmentation des restaurants fast-food : Une augmentation des points de ventes des boissons sucrées, à haute valeur énergétique. Le choix du consommateur est rendu complexe par l’abondance de l’offre, des différentes publicités sur les aliments et les valeurs supposées de tels ou tels aliments.La multiplication des fast- food à chaque coin de rue , l’abondance des snacks en tout genre, des publicités de plus en plus omniprésente y compris en direction des enfants, … La restauration et l’industrie agroalimentaire sont dans la ligne de mire de pas mal chercheurs. L’industrie agroalimentaire ainsi que les chaînes de restauration ont augmenté petit à petit la taille des portions. Or de plus en plus d’études montrent que l’on a tendance à manger tout ce qui se trouve dans notre assiette même si l’on a plus faim. L’une d’elle montre que notre estomac se satisfait de ce qu’il a dans l’assiette : plus il y en a, plus il mange.

- Cette théorie est contre dite par l’enquête de l’ULB *

- Les médias et la publicité. La télévision, les magazines féminins et les publicités transmettent un idéal de minceur voire de maigreur. La minceur est devenue la norme. Certaines adolescentes et femmes veulent ressembler aux mannequins et entament donc très tôt des régimes sévères et inutiles qui bouleversent complètement leur métabolisme en le rendant trop économe. De plus, dans les magazines, il faut savoir que les photos sont aussi retouchées.

- La stigmatisation

Aujourd’hui, Les personnes obèses ou en surpoids subissent, en plus des problèmes de santé, des répercutions psychologiques et une altération de qualité de vie : moquerie, rejet, regard des autres, difficultés à s’habiller en raison de la taille des vêtements, manque de confiance et d’estime de soi. Selon l’importance des cas, on remarque des états dépressifs dus a des régimes trop restrictifs ou a des échecs thérapeutiques répétés. Ces différents facteurs freinent l’intégration des personnes obèses dans la société.

D'après le sociologue Goffman, la stigmatisation est une construction sociale résultant

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