Quels sont les facteurs de succès pour un programme d’investissement ?
Par Ramy • 31 Mars 2018 • 1 469 Mots (6 Pages) • 606 Vues
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- La CAF ne peut être intégralement affectée au financement du développement de l’entreprise. Un part doit être attribuée aux actionnaires en rémunérations des fonds qu’il ont engagés pour financer l’entreprise et favoriser son développement ( 3ème utilisation de l’EBE)
- La partie réservée au financement du développement est l’autofinancement:
autofinancement = CAF - Dividendes
- Autofinancement est destinée à couvrir tout ou partie des besoins liés à l’activité
- les investissements
- le BFR
- le remboursement des emprunts
- les risques économiques
- D’où l’importance de la CAF car elle permet au banquier d’apprécier la marge de manoeuvre dont dispose l’entreprise pour faire face à ses besoins de financement (demande d’emprunt).
2)L’emprunt bancaire.
- La capacité d’endettement d’une entreprise est subordonnée
- d’une part au niveau des fonds propres de l’entreprise et le montant des dettes à long et moyen terme ne pouvant, en principe, excéder celui des fonds propres.
-Ratio d’endettement: Dettes structurelles / Fonds propres
Il doit être supérieur à 1.
- d’autre à sa capacité de remboursement, dont le niveau maximum est estimé en moyenne à trois ans de CAF.
- Capacité de remboursement: Dettes structurelles / CAF
- Pour la mise en place d’un financement externe une étude devra être effectuée tenant compte:
- du coût du financement
- de ses modalités remboursement: plan de financement pluri annuel établi sur 3/5/10 ans (durée d’amortissement des équipements)
- Mais aussi anticiper les besoins futurs: par ex: les investissements destinés à une augmentation de capacité de production pour accroître l’activité peuvent créer des augmentations de stocks, des augmentations du volumes des créances clients, donc des accroissements du BFR.
- Financement complémentaires à mettre en place ? Faute de quoi l’entreprise peut être amené à utiliser de façon excessive les facilités de découvert mises à sa disposition par la banque.
3) L’augmentation de capital
- Une augmentation de capital d'une entreprise, consiste à faire croître le capital social de cette entreprise, en créant de nouvelles actions achetées par des actionnaires (anciens ou nouveaux), au besoin en faisant appel aux marchés financiers (si l'entreprise est cotée en bourse), ou encore en incorporant dans le capital social la partie des profits qui avait été mise en réserve car n'ayant pas été distribuée. Les actions ne sont pas nécessairement cotées en bourse.
- Une augmentation de capital peut se faire de plusieurs façons :
- Par une opération comptable à l'intérieur du passif du bilan, sous la forme de transformation de réserves en capital. Cela se traduit par une augmentation du nominal des actions ou parts, ou bien par la création de nouvelles actions (« actions gratuites ») ou parts distribuées aux porteurs actuels au prorata du nombre de titres qu'ils détiennent déjà. À cette occasion sont émis des ’.
- Par une opération modifiant les droits des apporteurs de capitaux : c'est le cas de la conversion de dettes en capital. Une forme particulière est liée à l'émission préalable d'obligations convertibles ou d'obligations à warrants.
- Par apport « en nature » d'actifs divers rémunérés et création de nouvelles actions remises aux apporteurs pour les rémunérer.
- Par apport de titres d'autres entreprises (cas des fusions)
- Enfin par souscription de nouvelles actions permettant un apport d'argent frais (augmentation de capital « en numéraire ») pour financer éventuellement de nouveaux investissements ou améliorer l'équilibre financier du bilan. À cette occasion, les anciens actionnaires reçoivent un droit préférentiel de souscription.
- Cette méthode à l’avantage de renforcer les capitaux propres de l’entreprise et la solvabilité de l’entreprise, laquelle de toute façon ne peut dépasser un certain montant de recours l’emprunt sans perdre la confiance de la banque et des actionnaires.
- Cependant, cette opération est assez souvent mal vu par les actionnaires car l’émissions de nouvelles actions va diluer la valeur des actions détenues et des droits aux bénéfices.
Conclusion:
L’investissement doit, prendre en compte le degré d’obsolescence du matériel existant, être le plus rentable, et correspondre le plus au marché. À la pertinence de l’investissement, il faut associer les financements adaptés en tenant compte des objectifs de rentabilité prévisionnels attendus.
L’intérêt de l’entreprise dans l’investissement est la recherche de rentabilité et de création de valeur afin de croître et d’être de plus en plus compétitive. Ce qui lui permettra d’augmenter son bénéfice et de rémunérer ses actionnaires.
Cependant l’investissement étant décidé, réalisé, il subsiste des risques, notamment conjoncturels, risques économiques ou risques spécifiques au secteur ou risques d’erreurs dans les choix de gestion du chef d’entreprise.
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