Inégalités de revenu et redistribution en France, 2003-2009.
Par Junecooper • 26 Mai 2018 • 2 755 Mots (12 Pages) • 553 Vues
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1% de super-riches possèdent plus que la moitié des Français : à eux seuls, ils détiennent respectivement 35% du patrimoine global des ménages. À l'opposé, 50% des ménages les moins dotés détiennent 7 % du patrimoine brut, indique l'Insee.
- disparités patrimoniales entre pays de l’OCDE (doc 6) :
Graphique 2 :
• le classement des pays varie selon que l’on considère le patrimoine net ou le revenu disponible des ménages mais aussi selon la valeur centrale choisie pour ordonner la distribution du patrimoine (moyenne ou médiane).
• Le classement des pays est très différent lorsque l’on considère non plus le revenu mais le patrimoine net des ménages.
Ex : Etats-Unis
Ces différents classements montrent que, finalement, le revenu ne constitue qu’une partie des variables qui vont structurer les inégalités dans un pays mais aussi que les inégalités de patrimoine renforcent les inégalités induite par le revenu.
L’évaluation du patrimoine est très difficile du fait de la distribution très asymétrique des actifs, qui ont une concentration très forte dans la tranche la plus riche de la population.
- Le degré de corrélation entre le revenu et le patrimoine :
- Dispersion du patrimoine par fractiles de distribution de revenu disponible
Le tableau 5 illustre la dispersion du patrimoine net, des actifs et des dettes dans l’ensemble de la population et dans la catégorie des pauvres, par le calcul des indices de Gini sur ces différents agrégats.
•Les indices sont très élevés (la valeur maximal de l’indice de Gigi est de 1) ce qui reflète une distribution du patrimoine très inégalitaire, bien au-delà, des valeurs observées sur la distribution du revenu disponible.
•Disparité patrimoniale beaucoup plus forte pour la sous population des ménages appartenant au 90 premiers centiles de revenu disponible que pour la population entière et ce dans tous les pays considérés.
Donc, en plus d’être concentre presque totalement sur les très haut revenus, le patrimoine se repartie de manière inégalitaire entre les couches plus base de la population.
- Distribution croisées du patrimoine net et du revenu disponible :
Le graphique 3 illustre les profils de distribution du revenu et du patrimoine (net).
→Les personnes qui ont un faible revenu disposent rarement d’un gros patrimoine et inversement Cela montre bien qu’il existe une corrélation positive entre revenu et patrimoine.
Donc, dans la plupart des pays, le revenu et le patrimoine sont corrélés, mais pas à 100 %. Les corrélations les plus fortes apparaissent au sommet de l’échelle des revenus et des patrimoines.
- Tendance lié à la financiarisation de l’économie :
- Loi de la valeur pour l’actionnaire
Définition : la cotation des entreprises en bourse, l’actionnaire attribue une valeur monétaire à l’entreprise lui donnant des droits sur celle-ci.
→ Les grandes personnalités artistiques (sport, cinéma, compositeurs…) disposant de performances dans leur matière sont en concurrence avec les actionnaires qui, eux, disposent du contrôle du marché à partir de leurs performances financières (doc 13).
Cette étude (Godechot) montre que, contrairement aux idées reçues, les PDG et des superstars du sport ou du divertissement ne sont pas les premiers responsables de l’accroissement des inégalités. C’est l’évolution des rémunérations des cadres de la finance qui a en fait le plus contribué à ce phénomène.
Cf. Graphique 3 doc 4.
En 1976, 10% du millime supérieur travaillait dans les services aux entreprises et 6% dans la finance.
En 2007, ils étaient respectivement 26 et 24%.
Ainsi, la variation de « l’élite salariale » pousse à l’évolution du secteur privé mais c’est aussi les salariés qui rencontrent le plus d’inégalités en termes de revenu.. De ce fait, les financiers sont finalement 20 fois plus représenté que les tranches inférieures ce qui fait des cadres de la finance, les principaux responsable de l’accroissement des inégalités.
- Rémunération à la performance :
Si, les cadres sont ceux qui perçoivent un revenu des plus élevé, c’est parce qu’ils en ont le mérite. Le salaire doit être proportionnel à la qualification de l’individu ainsi qu’à leur rôle dans l’économie.
On décompose donc les 0.01% des individus aux revenus les plus élevés à travers une approche sectorielle:
- 40% des salariés de finance
- 20% de chef d’entreprise
- 10% de sportifs
Néanmoins, en ce qui concerne les professions artistiques, fortement médiatisé, ce n’est pas les diplômes qui déterminent leurs performances artistiques mais leur image auprès des spectateurs.
L’impôt se doit d’être progressif et donc d’être adapté au revenu du ménage, mais les débats publics ont prouvé que les classes plus aisées ont des effets bénéfiques sur l’activité globale, plus fiable que les sportifs.
- Lien avec les USA :
La France a suivi le même mouvement que celui des Etats-Unis dans l’explosion des inégalités après la prise du pouvoir des actionnaires au sein des entreprises les plus côtés.
La fiscalité permet-elle de réduire les ING, du moins contrecarré la hausse est HR ? Question largement débattue.
II. On se propose l’impact des 'instruments fiscaux sur la hausse des hauts revenus.
- Fiscalité patrimoniale :
- impôt sur les plus-values mobilières et immobilières :
Plus values-mobilières depuis 1983, les plus values immobilières depuis 2003 et les dividendes depuis 2008 ne sont plus soumis à un barème progressif mais proportionnel.
De plus en plus de revenus
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