Made in France - Benjamin Carle
Par Ramy • 12 Avril 2018 • 2 425 Mots (10 Pages) • 597 Vues
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Arnaud Montebourg a accepté d'être la nouvelle égérie du «Made in France». Pour illustrer son dossier spécial consacré à la production française, à paraître vendredi, le Parisien Magazine a demandé au ministre du Redressement productif de passer derrière l'objectif en n'arborant que des marques tricolores. «Il est le premier à dire qu'il faut acheter Français et que cela est possible. Il fallait bien qu'il montre l'exemple ». En couverture et en page intérieure, le ministre porte fièrement une marinière Armor Lux, des chaussures Caulaincourt, une montre Herbelin ou encore une chemise Bérangère Claire. D'autres classiques de l'industrie hexagonale se sont également glissés sur les photos, tels que le mixeur Moulinex où les chaises Fermob. Celui qui multiplie les appels à maintenir la production en France ne pouvait que se prêter au jeu. Mais il n'a pas non plus tout accepté. Pas question de porter un nœud papillon ou un polo Lacoste, par exemple. «Il disait que cela ne lui ressemblait pas». Le magazine est paru le jeudi 18 octobre 2012 pour le parisien magazine.
I L’expérience de l’habillement :
Le slip Français est la rencontre du savoir faire artisanal des ateliers français avec les moyens de communication de notre époque : internet et les réseaux sociaux ou encore la presse qui leur permettent de faire connaître leur marque. Leurs produits sont entièrement fabriqués en France par neuf fabricants qui maintiennent la tradition et l’élégance à la française. Le slip Français est une société anonyme à conseil d'administration est active depuis 3 ans. Implantée à Paris dans le 9ème arrondissement (75009), elle est spécialisée dans le secteur d'activité du commerce de détail d'habillement en magasin spécialisé.[pic 6]
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LE JEAN [pic 10]
Levi Strauss jeune émigré bavarois (aux Etats-Unis) était marchand de grosses toiles de tentes et de bâches pour les chariots. C’est en 1853 qu’il a eu l’idée de découper un pantalon dans une toile de tente brune pour des bûcherons, qui se révéla extrêmement fonctionnel et solide, un vêtement de travail est né. En suite en 1860 Levi Strauss remplaça la toile de tente par de la toile bleu, un tissu denim acheté en France et coloré par de l’indigo. Le jean fut adopté pour son côté très pratique par de nombreux travailleur (fermier, mineur, etc.). Puis deux décennies plus tard le jean fut encore localisé aux États-Unis.
C’est à la fin de la Seconde Guerre Mondial que le jean franchit l’Atlantique, le jean a ensuite traversé et marqué des générations et des cultures occidentales. La consommation de cet article c’est largement mondialisé. C’est durant les années 70 que le marché européen fut le premier à s’ouvrir à la mode du jean. Leurs ventes augmentèrent de 300% de 1970 à 1976. Mais ce secteur est devenu plus aléatoire par la mondialisation. C’est depuis les années 90 que le contexte de mondialisation économique fait que les entreprises occidentales se voient contraintes de s’adapter aux mutations du marché et d’anticiper de nouvelles tendances. Les marchés asiatiques (Japon et Chine en premier lieu), sud-américains, australiens et africains se sont ouverts à la pénétration du jeans sur leurs marchés intérieurs. Depuis la fin des années 1990, les pays émergents du Sud (Brésil, Chine, Inde) constituent l'objet de toutes les attentions des moyennes et grandes enseignes occidentales. En effet, le marché du jeans étant saturé dans les pays riches du Nord, elles tentent de séduire davantage que par le passé leurs consommateurs. On peut dire que le Jean est désormais un symbole d’une industrie textile mondialisée, il associe un nombre de pays entre eux. Par exemple en France on ne produit quasiment plus de jean essentiellement car les matières premières utilisées pour fabriquer la toile de jeans est :
-le coton cultivé au Bénin (Afrique) et en Ouzbékistan (Asie)
Ensuite le délavage des jeans s’effectue en frottant la toile contre les pierres ponces provenant des volcans turcs. Et le zinc et le cuivre nécessaires à la fabrication du laiton proviennent en grande partie de la Namibie (Afrique). Le jeans est un vêtement voyageur car, tout au long des étapes de sa fabrication, il traverse des pays, voire des continents. Le coton peut être filé en Turquie ou en Chine et teint en Bulgarie, la toile peut être tissée à Taïwan, les jeans assemblés en Tunisie, délavés en Turquie ou au Bangladesh par exemple. C’est pour cela qu’on ne produit plus de jeans en France.
Il existe quand même une entreprise qui fabrique des jeans « Made in France » du nom de Tuff's. Tous leurs jeans sont fabriqués en France, Chaque pièce de tissu est tracée à la craie minérale sur les rouleaux de toile brute au moyen des patrons. Les frères Tuff’s découpent alors méticuleusement chacune des pièces, des plus grosses (les jambes) aux plus petites (les passants de ceinture).
Le long travail d’assemblage des jeans Tuff's permet d’obtenir le produit fini. En addition des pièces en toile de Nîmes, il se rajoute la toile des poches, les rivets, les boutons, les étiquettes intérieures et le cuir sur la ceinture. Une fois l’assemblage terminé les jeans partent au délavage pour appliquer un simple rinçage (rendu brut) ou un délavage mécanique et chimique plus complexe (effet stonewashed ou clair).
(Nous allons prendre pour exemple la Chine)
Les teeshirts français sont moins chers à fabriquer dans des usines de chine qu’en France. Premièrement le coût moyen de la main d’œuvre en Chine n’est plus que la moitié du coût moyen en France, et il progresse en moyenne de 20% par an. Et il dépasse les 60% en 2015. Le cout du travail (Le coût du travail est constitué de toutes les dépenses induites par l'utilisation du facteur travail dans l'entreprise. Il comprend le salaire brut avec les primes, les congés payés et les cotisations sociales à la charge des salariés et les cotisations sociales patronales) de la France est d’en moyenne en 2011 de 29,65 $ alors qu’en Chine on est à environ 4$. Lorsque l’on choisit d’acheter du « made in France » on choisit d’acheter le produit de moins bonne qualité. C’est pour cela que toutes les grandes marques de luxe comme Chanel, Dior ou encore Balenciaga (fabrication française ou italienne pour le cuire) ne se reconvertissent pas dans des usines chinoises.
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