ECO3003 TN1, les difficultés des jeunes sur le marché du travail
Par Junecooper • 11 Octobre 2018 • 1 578 Mots (7 Pages) • 834 Vues
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ces secteurs, ont par le fait même des emplois souvent plus stable et moins précaires.
Mise à part les emplois dans les secteurs plus difficiles, les jeunes sont aussi plus prédisposés à obtenir un emploi sans couverture syndicale, un emploi temporaire, ou encore à accepter un emploi à temps partiel tout en en voulant un à temps plein. Le graphique de Statistique canada, vu dans le livre L’économie de travail nous le démontre bien . En ayant pas de couverture syndicale, ils sont plus à risque pour les mises à pied et les conditions de travail moins avantageuse. Pour ce qui est des emplois temporaires ou sous contrat, en ayant moins d’expérience de travail, il est certain qu’ils doivent s’en contenter souvent pour commencer. Une fois le contrat fini, c’est un recommencement. Ils doivent à nouveau se trouver un travail, et peut-être passer même par une période de chômage. Quant au travail à temps partiel non désiré, se sont souvent tout ce qu’offre les employeurs pour les jeunes, surtout au niveau des secteurs d’activités précaires vu un peu plus haut.
Les longues études et les non-diplômés
Finalement, nous nous attarderons sur les nombreux diplômes que les jeunes doivent obtenir afin de se tailler une place de choix sur le marché du travail. Nous sommes entrés dans une ère d’économie du savoir. Il est donc vrai de penser que plus nous avons de beaux diplômes, plus nous aurons de chance de percer le marché du travail, souvent au détriment de ceux qui n’en possèdent aucun. Dans la période entre juillet 2008 et juillet 2013, 810 000 nouveaux emplois fut créés pour des diplômés universitaires, tandis que 540 000 emplois ne nécessitant aucune formation ont pour leur part été supprimé .
Ceci fait donc en sorte que les jeunes doivent être aux études plus longtemps s’ils veulent des emplois de meilleurs qualités. En poursuivant leurs études post-secondaires, ils sont inévitablement replongés dans le cercle vicieux d’emploi à temps partiel ou temporaire, d’emploi dans les secteurs plus précaires, etc. Par contre, une fois leur diplôme obtenu, ils ont de meilleures chances de se prémunir contre le chômage et aussi d’obtenir un meilleur salaire. Donc, en allant se chercher des formations spécifiques, les jeunes sont plus longtemps avec des emplois moins avantageux, mais à plus long terme cela peut être très payant pour eux.
Pour leur part, les jeunes n’ayant aucune formation spécifique peuvent avoir plus de difficultés à se trouver un bon emploi, ou encore de le garder. Pour leur venir en aide, il y a les entreprises d’insertion. Ces entreprises servent de mini laboratoire du milieu du travail, où les jeunes peuvent développer certaine connaissance du marché du travail et aussi de bâtir une expérience pour ceux et celles qui n’en auraient jamais eu . De plus, les jeunes ont des suivis psychosocial et des formations plus techniques, pour vraiment les aider et les guider vers le réel marché du travail.
Conclusion
Comme nous avons pu le constater dans ce texte, le marché du travail n’est pas très rose pour les jeunes travailleurs. Ils sont confrontés à plusieurs difficultés et malheureusement pas beaucoup de solutions s’offrent à eux pour les aider à passer à travers. Ils sont en effet dans une espèce de cercle vicieux dont il est très difficile d’en sortir.
En étant, pour la plupart, des étudiants, ils ne peuvent pas se permettre un emploi typique à temps plein. Ils sont donc restreint dans du travail à temps partiel, à du contractuel et des emplois plus précaires dans des secteurs d’activités moins prisé par les adultes. En même temps, ils n’ont pas le choix d’être aux études post-secondaires, car c’est ce qui pourront leur permettre un jour de sortir de ce cercle. En ayant des emplois plus précaire et plus difficile, cela les amènent à avoir un taux de chômage plus important que celui des gens âgés de 25 à 54 ans. Par contre, les jeunes sortent de ce chômage plus rapidement, car ils acceptent des emplois plus précaires. Voilà la fameuse roue qui vient de tourner. Pour ceux qui n’ont aucune formation spécifique et qui ont de la difficulté à obtenir de l’expérience de travail, ils peuvent toujours se tourner vers les entreprises d’insertions, qui vont les aider à connaître la réalité du marché du travail.
Cependant, les statistiques sont biaisées. Il serait intéressant de comparer les résultats entre les jeunes de 15 à 24 ans qui sont toujours aux études à temps pleins ou qui poursuivent une formation spécifique, de ceux qui sont sur le marché du travail à temps complet. Nous pourrions ainsi mieux mesurer l’impact, car les jeunes aux études ou non n’ont pas la même réalité et les mêmes besoins en terme d’emplois.
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