Quelle place occupent les femmes sur le marché du travail ?

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sur le marché du travail, l’on constate que le pour l’ensemble des travailleurs le pourcentage de travailleuse à temps partiel est de 67.5 %, en baisse de seulement 2.6% depuis 1976. En terme numérique 854 000 femmes travaillaient à temps partiel en 1976, tandis qu’en 2009 l’on dénombrait 2 174 200 femmes dans la même situation (Statistique Canada, 2013). Il faut tout de même noter que le monde du travail a migré vers un nombre plus important de poste à temps partiel. Cependant, les chiffres nous permettent d’affirmer que ces nouveaux postes ont plus souvent qu’autrement été comblée par la gente féminine.

Deux fois plus de jeunes femmes de 15 à 24 ans, en comparaison avec 1976, travaillent à temps partiel, ce qui peut être perçu comme une illustration du progrès de l’accessibilité et l’égalité en matière d’embauche. D’autant plus que la principales raison du travail à temps partiel des jeunes est reliée aux études. Néanmoins, 21.2 % des femmes de 25 à 44 ans occupent un poste à temps partiel, tandis que seulement 4.7% des hommes se trouvent en situation similaire (Tremblay, 2004, p. 45). Ici, en 2001, 52.7% des femmes de 25 à 44 ans admettent le faire par choix personnelle ou pour prendre soin des enfants. Ce qui démontre qu’il reste du travail à faire pour atteindre l’égalité homme-femme, c’est les 29.3% des femmes de cette tranche d’âge qui sont dans l’impossibilité de trouver du travail à temps plein.

L’écart de revenu entre femmes et hommes

Malgré les efforts mis en place dans la dernière décennie afin d’obtenir l’équilibre salarial, il demeure que le fossé est toujours existant. En 1997, l’enquête sur la dynamique du travail et du revenu permettait de constater que « le ratio des gains entre les femmes et les hommes travaillant à temps plein toute l’année s’établissait à 72.5%» (Tremblay, 2004, p. 52). En 2008, la même enquête établit ce ratio à 71.3%, ce qui se traduit en un modeste progrès. La situation n’est pas plus reluisant lorsque l’on tient compte de tous les types d’emplois (temps partiel), le ratio s’établissait à 68.3% en 1997 et diminuait à 64.6% en 2008.

Le revenu total moyen des femmes, en 2008 au Canada, était de 30 100$ comparativement à 47 000$ chez les hommes, un écart d’environ 17 000$ annuellement (Statistique Canada, 2008). Au Québec, les femmes gagnent en moyenne 28 500$ annuellement et les hommes 39 600$, une différence de 11 000$. Les revenus moyens des québécois sont moins élevé que ceux des autres autre provinces. Le Québec demeure la province avec le plus petit écart salariale entre les hommes et les femmes, probablement dû à l’effet de la Loi sur l’équité salariale.

Conclusion

(Hypothèse sur évolution législative)