Macroéconomie le marché du travail
Par Junecooper • 21 Janvier 2018 • 2 979 Mots (12 Pages) • 639 Vues
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La théorie du salaire d’efficience va suggérer que le salaire dépend à la fois de la nature de l’emploi et à la fois des conditions du marché du travail. Les entreprises qui considérons que les salariés doivent être heureux au travail appliqueront cette théorie. Si on a un taux de chômage bas, on va encore plus proposer des salaires hauts pour garder les salariés efficaces. Donc très souvent, on observe que quand le chômage baisse, alors pour garder leurs employés les entreprises augmentent les salaires.
On va se demander comment va se fixer le salaire (W).
(5.1) [pic 1]
= les prix anticipés [pic 2]
u taux de chômage et z est une variable composite qui va intégrer toutes les variables institutionnelles du marché du travail.
Le niveau anticipé des prix :
Dans un premier de temps on ne va pas s’occuper de la composante anticipée, on va se demander comme les prix influencent les salaires, ce qui importe ce n’est pas le salaire nominal mais le salaire réel (. De la même façon, les entreprises se soucient aussi du salaire réel, car l’entreprise se finance via son chiffre d’affaire, du coût le prix auquel elle vend est important. Prenons le cas où à la fois les entreprises et les travailleurs anticipent un doublement des prix, cela a l’impact de doubler les salaires nominaux mais les salaires réels ne changent pas. Mais forcement, il y a des incertitudes, on ne sait pas si forcement demain les salaires vont doubler, on a ici une dichotomie, car les salaires nominaux vont être fixés pour une longue période de temps (en France généralement on assiste à une réévaluation du salaire tous les ans), or durant un an le niveau général des prix est anticipé, il est donc très important de réussir à anticiper. [pic 3]
Le taux de chômage (u)
Cette équation nous rappelle que le taux de chômage intervient dans la détermination du salaire, et intervient de façon négative. Une hausse de chômage entraîne une baisse des salaires réels car on dit que les salaires nominaux sont rigides à la baisse. Si on pense que les salaires sont déterminés avant tout par la négociation, un fort taux de chômage va affaiblir le pouvoir de négociation des salariés et ils vont donc accepter des salaires plus bas.
Variable composite (z)
Cette variable va comprendre tous les facteurs qui influencent la détermination des salaires pour un niveau de prix donné et pour un taux de chômage donné. Par convention, on dit que z est positivement lié aux salaires. On va donc mettre dans z, l’assurance chômage qui va protéger les salariés ayant perdu leur emploi. On peut penser au salaire minimum comme le SMIC. On peut penser aussi le code du travail, si on durcit les règles de licenciement, ils ont plus de pouvoir de négociation. On cite aussi dans ce z, des changements structurels : le basculement d’une ère industrielle à une autre (exemple : la bulle internet)
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La détermination des prix
Les prix vont dépendre des coûts, les coûts dépendent de la fonction de production de l’entreprise, c’est-à-dire la relation entre les facteurs utilisés pour produire et la quantité produite. On va faire l’hypothèse que le seul facteur de production est le travail.
[pic 4]
- A : productivité du travail
- N : emploi.
Et on va supposer que la productivité est égale à 1. On peut donc écrire :
(5.2)[pic 5]
Une telle fonction de production va impliquer que pour produire une unité supplémentaire l’entreprise va devoir assumer un coût supplémentaire qui sera représenté par un salarié supplémentaire qui sera rémunéré avec un salaire w. Le coût marginal de la production est égal au salaire. Le problème est qu’on le ne va pas faire l’hypothèse de concurrence pure et parfaite. Et donc si on n’est pas en CPP, les entreprises ne vont pas fixer un prix qui va être égal au coût marginal mais qui sera supérieur à celui-ci. Le prix fixé par les entreprises va dépendre du salaire (w) et d’une marge (appelé aussi Markus)
(5.3)[pic 6]
La margedépend de la concurrence sur les marchés. [pic 7]
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Le taux de chômage naturel
Regardons les conséquences de la détermination des prix et des salaires sur le chômage, supposons pour cela que les salaires nominaux dépendent des prix courants (et non anticipés). Regardons la relation WS, si on suppose que le salaire nominal est fonction des prix courants et non du niveau anticipé, notre équation s’écrit
[pic 8]
(5.4)[pic 9]
On voit que la détermination des salaires réels induit une relation inverse entre le taux de chômage, plus le taux de chômage et le salaire réel est élevé, plus le salaire réel lors de la négociation sera bas. Cette relation s’appelle la relation WS et on va pouvoir la représenter graphiquement.
[pic 10]
(5.5) [pic 11]
(5.6)[pic 12]
La décision de comment est définie la marge va influencer le salaire réel, si on a une hausse de la marge, cela conduit à une augmentation des prix de la part de l’entreprise et cela conduit à diminuer le salaire réel.
Exemple :
Supposons qu’il faille une heure pour produire une unité de production, que le salaire horaire est de 10 euros, et qu’elle se fait une marge de 20%. A combien l’entreprise vend son bien produit en une heure ? 12 euros (10 + 20% de 10 euros)
Le salaire réel du travailleur est donc de , l’employé de cet entreprise peut acheter 0,83 des biens qu’il a produit en heure. Si la marge passe de 20 à 30%, alors le nouveau salaire réel est de , le salaire réel diminue. En fixant des marges, les entreprises influencent le salaire réel. [pic 13][pic 14]
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