Devoir de SES sur le PIB
Par Orhan • 6 Juillet 2018 • 1 188 Mots (5 Pages) • 542 Vues
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Partie 3
On appelle fluctuation économique des variations de l’activité économique à court terme. La demande globale est composée de la consommation, de l’investissement et des exportations. Lorsque les composants de la demande global viennent à se modifier brusquement, elle peut avoir un impact sur l’activité économique. Nous montrerons en quoi les variations de la demande globale peuvent expliquer les fluctuations économiques. Dans un argumentaire nous allons voir comment la consommation, l’investissement et les exportations peuvent expliquer les variations économiques.
La consommation a une place importante dans l’activité économique. Lorsque la consommation augmente de façon brusque (choc de demande positif) dû à une augmentation du pouvoir d’achat ou alors une baisse des taux d’intérêts, ce qui encourage le ménage à recourir au crédit. Pour faire face à cette demande, les entreprises vont accroitre leur production, pour se faire ils vont embaucher du personnel ce qui contribue à la réduction du chômage. Ainsi tous ces éléments qui s’enchaîne permettent la croissance. Dans le document 1, qui nous est présenté par l’INSEE en 2005, on nous présente l’évolution d’un PIB en volume. On peut constater que sur la période de 2006 à 2008 le PIB à ralentit mais reste tout de même positif (Baisse de près de 2,6 point par rapport à son niveau 2005). Cela est rendu possible grâce à une nette contribution de la consommation.
L’investissement est l’action d’investir, c’est-à-dire de se doter de nouveaux moyens afin d’améliorer la production dans une activité économique et/ou dans des entreprise. L’intérêt d’investir est la perspective d’en retirer du profit plus tard. Une baisse des investissements peut favoriser un ralentissement de l’activité économique, en effet suite à une anticipation pessimiste des entrepreneurs, les entrepreneurs vont ralentir la productions et limites les embauches voire des licenciements. Le chômage va donc prendre une certaine ampleur et cette situation pourrait entrainer l’activité économique dans une récession. En 2009, en pleine période de la crise des « Subprimes », l’activité économique de la France était négative à -2,7%, cela peut s’expliquer dû à la forte baisse des investissement (baissé de 2 points par rapport à l’année d’avant). Les entreprises ont dû limiter les emplois et d’un licenciement d’un certain nombre d’individus.
Les économies étant de plus en plus ouvertes les unes sur les autres, la demande extérieure joue un rôle de plus en plus important dans la croissance, et surtout contribue à la propagation internationale de ses fluctuations. En effet, lorsque la croissance est forte dans un pays, celui-ci importe davantage (de biens de consommation et de biens de production), ce qui accroît les débouchés pour les autres. Inversement quand le PIB d’un pays diminue, celui-ci importe moins, ce qui limite sa propre récession (en France en 2009 les importations ont exceptionnellement contribué positivement à la croissance), mais ralentit la croissance dans les autres en les privant de débouché
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