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Créer, capitaliser et partager le capital de connaissances

Par   •  17 Septembre 2018  •  11 973 Mots (48 Pages)  •  388 Vues

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Cette notion complexe à définir, peut prendre pour base les approches du knowledge management afin d’aboutir à trois points qui peuvent être le socle d’une première définition.

- la prise de conscience : le Knowledge Management existait depuis longtemps, mais il n’était pas révélé. Il s’agit donc d’une évolution et non pas d’une révolution.

- La coordination : les nouveaux outils permettent d’échanger des informations à travers le monde en réseau de manière très rapide. On peut coordonner cette gestion des connaissances en utilisant les mêmes outils.

- Le résultat opérationnel attendu :l’objectif du knowledge management est d’avoir des résultats concrets, sur lesquels compter pour développer sa propre activité et démontrer la viabilité de la solution.

On peut donc dire que le Knowledge Management est la gestion consciente, coordonnée et opérationnelle de l’ensemble des informations, connaissances et savoir-faire des membres d’une organisation au service de cette organisation.

Ainsi pour mieux cerner ce concept du Knowledge Management, il est nécessaire de s’arrêter sur un certain nombre de points qui ne constituent en aucun cas le Management des connaissances.

Le Knowledge Management n’est donc pas :

- Une mode car il correspond à un besoin fort et concret de la part des organisations.

- Un nouveau concept mais plutôt la redécouverte d’anciens à la lumière de nouveaux outils technologiques (intranet, gestion de document, …).

- BPR (Business Project Reengineering) qui vise à remettre à plat l’ensemble des processus de l’entreprise. En effet, ces derniers regroupent à la fois des éléments quantitatifs et qualitatifs. Or le Knowledge Management n’a vocation qu’à gérer les éléments qualitatifs et non quantitatifs (par exemple, il est impossible de définir une solution de paye uniquement à partir des connaissances).

- De l’intelligence artificielle pour 3 raisons :

- L’intelligence artificielle s’intéresse aux seuls experts de l’organisation alors que le knowledge management s’intéresse aux connaissances et savoir-faire de l’ensemble des acteurs de l’entreprise.

- L’intelligence artificielle joue sur la profondeur du raisonnement localisé alors que le Knowledge Management joue sur la transversalité des informations et connaissances.

- L’intelligence artificielle est une reproduction fidèle de la démarche d’un expert en cours de raisonnement alors que le Knowledge Management s’intéresse aux résultats opérationnels.

- Uniquement de la technologie car elle est plutôt un moyen de gérer les connaissances analysées et non la solution en elle-même.

- Bases du KM

Parler de la gestion de connaissance ne va sans évoquer des concepts de bases, qui se déroulent principalement au tour de l’information, la connaissance et la compétence.

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Quelles informations ?

L’information est « un renseignement qu’on porte à la connaissance d’une personne, d’un public ».

On distingue 2 types d’informations :

- Les informations internes qui caractérisent les informations propres à l’organisation, et les informations externes qui correspondent au marché, à l’extérieur de l’organisation.

- Les informations structurées qui sont liées aux données numériques et les informations non structurées qui correspondent aux connaissances et savoir-faire de l’organisation.

Le Knowledge Management correspond à la manipulation de données tant internes qu’externes mais non structurées. Cependant, il n’est pas impossible d’utiliser le knowledge management pour accéder aux données structurées de l’entreprise d’où l’introduction de la technologie datawarehouse.

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Quelles connaissances et savoir-faire ?

Les connaissances : Il s’agit des nouvelles informations obtenues par un processus intelligent. A ce niveau, nous pouvons effectuer une analyse plus fine des connaissances sous l’angle des connaissances tacites et explicites.

- Les connaissances tacites correspondent à celles qui sont intrinsèques à chacun de nous et qui n’ont pas été explicités (mode de décision sur les variations de valeurs boursières).

- Les connaissances explicites correspondent à des connaissances tacites qui ont été explicitées (ouvrage de gestion de portefeuille boursier).

Il est à noter qu’il y a constamment des allers et retour entre les modes tacites et explicites. Apparaît ainsi ce cercle vertueux : Toute connaissance est d’abord explicite, elle devient ensuite tacite pour redevenir explicite et pour redevenir tacite.

Le savoir faire : est un ensemble des connaissances nécessaire pour réaliser une tâche précise.

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Quelles compétences technologiques ?

La technologie permet de rendre utilisable la gestion des connaissances mise en place. En terme de systèmes d’information, il est nécessaire de posséder des compétences en :

- architecture des systèmes ;

- bases de données ;

- systèmes de gestion électronique de documents ;

- techniques de gestion de documents hypertextes ;

- moteurs de recherche.

Ces compétences doivent être complétées par celles basées sur les technologies Internet, Intranet et Extranet.

- Objectifs du KM

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Etre global et local dans l’homogénéité :

Cette attente de localisation et de globalisation permet d’introduire le Knowledge Management pour structurer les éléments qualitatifs locaux afin d’en obtenir une vision globale. A ce titre, le partage des meilleures pratiques issues d’entités locales pour une diffusion globale est l’un des premiers enjeux lors de la mise en place d’un programme de Knowledge Management. Il est

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