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Cours de science politique

Par   •  15 Octobre 2018  •  5 489 Mots (22 Pages)  •  647 Vues

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vote à main levée ou à bulletin secret.

Ostracisme : condamnation à l’exil pendant 10 ans d’un citoyen perçu comme un danger pour la cité. (1er astrakan en -488).

Elections à bulletin secret pour l’élection du garde-fou (dispositif de sécurité contre l’abus de pouvoir) : un quorum de 6000 citoyens : majorité absolue.

On vote sur des coquilles d’huîtres ou par le crétoria : table de pierres dotée de plusieurs centaines de fentes dans lesquelles on glissait des disques de bronze dont le milieu était soit plein ou soit vide : Modalités différentes de votes.

Tirage au sort pour désigner les dirigeants et les magistrats : hasard donc pas de légitimité.

Tous les hommes sont égaux donc utilisation du hasard en prévention de la mainmise du pouvoir par une élite et des risques de tyrannie ou d’oligarchie (petit groupe qui dirige).

L’Aristocratie représente l’élite sociale et politique.

Un millier de magistrats élus chaque année sans pouvoir être reconduit dans leur poste : prohibition de chaque poste afin que chaque citoyen accède aux fonctions de magistrats.

La moitié des citoyens siègent dans un Conseil appelé la Boulé.

Clisthène réforme le Conseil qui devient le Conseil des 500 : représentants tirés au sort par groupe de 50 dans chacune des 10 tribus d’Athènes.

Exception du tirage au sort pour désigner les stratèges et généraux : dokimasie (examen d’aptitude aux hautes fonctions athéniennes).

Mise en place de la règle majoritaire : la majorité l’emporte sur la minorité.

«  Dans la majorité se trouve le Tout » - Hérodote.

On privilégie la recension quantitative (dénombrable et impersonnelle) que la recension qualitative (choix de personnes reconnues, appréciation des qualités…) ce qui permet une neutralisation du poids des groupes.

Construction de l’électorat

1789 : distinction entre citoyens actifs et passifs avec 3 critères :

. Indépendance intellectuelle : homme doté de raison, d’autonomie.

. Indépendance sociologique : crée par Auguste Comte. 

. Indépendance économique : gagner sa vie sans être inféodé à la volonté d’une tiers personne.

Exclusions des mineurs (- de 25 ans), des femmes, des domestiques, des aliénés mentaux…

Existence d’un débat sur la délimitation du corps électoral :

Libéraux : «  Mieux vaut moins mais mieux » : vie politique monopolisée par l’élite.

Démocrates : Participation de tous les individus s’ils sont citoyens.

1791 : suffrage censitaire : régime où le droit de vote est réservé aux contribuables dont le montant d’impôts dépasse un certain seuil : 3 journées de travail en impôt. 

Sous le Consulat et l’Empire : suffrage universel déclaré mais non mis en place.

Sous la Restauration : suffrage censitaire sévère avec des seuils très élevés : 1000 francs pour être éligible et 300 franc pour être électeur.

> La fortune conditionne l’accès à la participation politique.

1830 : suffrage censitaire qui s’assouplie : 500 francs pour être éligible et 200 pour être électeur : adaptation aux modifications de la société (Bourgeoisie et Prolétariat).

Détentions intellectuelles et sociales de capacité : diplômes ou exercice de fonctions socialement reconnues et valorisantes. Il y a un total de 248 000 électeurs.

1848 : suffrage universel proclamé par décret. Jusqu’en 1870, le peuple découvre et apprend le suffrage universel, ses mérites et ses risques : peut servir contre la République.

Outil de démocratisation servant à l’instauration du 2nd Empire : Tyrannie.

10 décembre 1848 : Louis Napoléon Bonaparte est élu président de la République.

2 décembre 1851 : Coup d’Etat : «  entrée dans le suffrage universel dirigé » - Adolphe Tiers.

Novembre 1852 : peuple accorde sa confiance à Napoléon par la médiation du suffrage universel (par plébiscite) : Nouvelle Constitution et Napoléon devient Empereur.

Défaite de Sedan en 1870 amène la 3ème République.

La loi Constitutionnelle de 1875 : renaissance du suffrage universel : «  suffrage universel, canalisé, tempéré, filtré » - Raymond Huard.

1944 : droit d’éligibilité aux femmes et en 1974 : droit de vote à partir de 18 ans.

La démocratie électorale 

Le vote est le verdict d’une opinion sur lequel repose l’opinion publique des citoyens.

- les voies exprimées s’organisent autour de clivages partisans.

- le suffrage est individualisé et politisé.

- La compétition électorale obéit à des règles : codification des règles électorales.

La Mobilisation de l’opinion

19ème siècle, constatation de l’entrée de masses inhérentes à la généralisation du corps électoral. Mise en place d’une culture politique de participation au sein du corps électoral.

Relations entre électeurs et candidats.

Apparition d’entreprises politiques qui cherchent à capter des voies : les partis politiques.

Stratégie de mobilisation des électeurs : contenu et techniques assurant la promotion des prétendants politiques.

Nouvelles classes sociales (Bourgeoisie, Prolétariat…) : capter cet électorat nouveau.

Une compétition de masse, plus autonome, qui se professionnalise.

Double vote accordé aux plus riches : le vote plural.

1918 : vote basé sur les compétences en Grande Bretagne.

20ème siècle : vote familial pour faciliter les naissances

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