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Cours d'initiation à la pensée économique politique

Par   •  18 Août 2018  •  3 969 Mots (16 Pages)  •  387 Vues

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- Idée sous-jacente d’allocation

Hypothèse : besoins illimités. Face à ces besoins illimités, les économistes font le constat de la rareté. => il faut faire des choix. Ces choix peuvent être individuels, ils sont souvent politiques, économiques, on se demande à quoi on va consacrer nos ressources. L’économie c’est la science qui va étudier ces choix, comment réagissent les individus, agents éco, les gouvernements face à ces choix, quelles sont les conséquences économiques.

L’économie est la science qui étudie les choix.

On peut distinguer plusieurs niveaux dans la science de l’économie (micro, mézo, macro)

2) Macro-économie / micro-économie

Macro-éco: étudie les phénomènes économiques dans son ensemble. On étudie les grands agrégats. Ex : PIB, niveau de chômage. On va voir comment ces variables économiques sont liées entre elles.

Micro-éco: façon dont les agents économiques (entreprises, gouvernements, ménages) prennent leurs décisions face à leurs relations sur des marchés spécifiques. (Micro potillon) Elle s’intéresse aux unités.

3) Approche positive / approche normative.

L’approche positive se réfère au monde tel qu’il est, on s’intéresse aux faits objectifs, à la réalité objective. On va essayer de comprendre le fonctionnement du monde économique, d’expliquer d’analyser. On ne va pas va s’intéresser à ce qui est souhaitable ou pas. Quand on doit dire ce qui est souhaité : approche normative se réfère au monde tel qu’il devrait être. On est dans la domaine de la subjectivité, car on dit ce qui est souhaitable. Quelle est la situation qui est souhaitable ? On ajoute d’autres éléments dans l’analyse.

Ex : le débat sur les 35 heures.

Approche positive : (on rassemble des explications scientifiques objective) on ne dit pas s’il faut augmenter ou diminuer le temps de travail. On peut expliquer les conséquences du passage aux 25h. On analyse les faits, les statistiques.

Approche normative : (se base sur des jugements de valeur), domaine de la recommandation, on dit ce qui est souhaitable ou pas. Il faut s’appuyer sur des faits économiques mais pas que, il faut aussi intégrer d’autres considérations, regarder la position au niveau éthique, religieux, philosophique.

Approche normative est du ressortie de l’opinion. L’opinion peut être a priori ou éclairée (Bachelard), l’opinion éclairer à une référence d’analyse. Lorsque j’ai une approche positive, j’ai une opinion éclairée. L’analyse va éclairer l’opinion.

La différence essentielle entre ces 2 catégories d’informations (positive et normative (formation)), va tenir dans la manière d’évaluer leur validité.

Approche positive : on va utiliser des donnés, pour confirmer ou au contraire réfuter.

Approche normative : pour valider la véracité de cette approche, on utilise l’analyse économique + faits politiques, éthiques. L’appréciation des opinions normatifs fait autant appel à l’analyse, mais pas seulement, les jugements de valeurs entrent en jeu. Référence analyse + valeurs = opinion éclairée (mais normative). Référence analyse = opinion éclairée (positive).

Quand les économistes essaient d’expliquer l’économie, ils agissent en scientifiques, quand un homme politique ou un citoyen essaie d’améliorer le fonctionnement éco, on n’est plus dans une approche scientifique car on se réfère à ce qui est souhaitable. => langage utilisé est donc différent.

Décider de ce qui est souhaitable ou pas, dépasse le domaine scientifique, cela relève de l’éthique, de la religion, de la culture ou de la philosophie…

-> Seulement, les 2 approches sont liées, l’une vient enrichir l’autre (normative enrichie la positive), on ne peut pas être complètement objectif, celui qui a construit l’analyse a lui-même des schémas de pensées qui sont le fruit de son histoire, de sa culture, de ses valeurs. La vision positive du monde économique n’est sans doute pas là même entre un économiste français et un économiste américain (analyse anglo-saxonne, beaucoup plus orthodoxe par exemple).

Ex : Adam Smith, un des premiers libéraux, pendant le siècle des lumières (18 ème siècle).

L’analyse positive est parfois imprégnée de nos opinions, car les hommes qui les construisent, son intégrées dans des sociétés historiquement datées qui ont leur culture, leurs valeurs, et il est parfois extrêmement difficile de construire un raisonnement purement positif, même si c’est ce vers quoi il faut tendre. Il est compliqué de se détacher des schémas de pensées pour être complètement objectif.

II le raisonnement scientifique et l’économie

II.1 la méthode (démarche) scientifique et l’importance du detour theorique

Une définition de la sciences (du latin scientia, connaissance) :

- La recherche et l’acquisition de connaissances sur les objets, les systèmes et d’une manière générale sur le monde qui nous entoure,

- L’organisation et la synthèse de ces connaissances par application de principes généraux a priori (théorie, modèles, lois, mesures, méthodes, expérimentation, etc.)

- La diffusion des résultats de ces démarches dans un cadre qui soit « universalisable » (c’est-à-dire accessible à tous) (Wikipédia).

La science permet de comprendre le monde qui nous entoure. Diffuser ses théories au corps scientifique et autour de nous pour permettre une meilleure compréhension du monde.

La théorie du chercheur est une manière de voir le monde proposer par le chercheur, les théories sont-elles fausses dans certains contextes ? (Donc déduction de certains contextes des théorie)

Poincaré : « On fait de la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres mais une accumulation des faits n’est pas plus une science qu’un tas de pierres, une maison ».

Poincaré dit qu’il faut analyser les faits, les comprendre, pour en faire une sciences (cohérence dans la lecture des faits).

Trois types de démarche

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