Cours L3 comptabilité analytique
Par Junecooper • 1 Novembre 2018 • 18 557 Mots (75 Pages) • 522 Vues
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- L’établissement des prévisions budgétaires
La comptabilité analytique s’intéresse aux coûts supportés dans le passé on parle de coûts constatés enregistré en compta G, de coûts réels ou encore de coûts historiques. Les coûts réels permettent à leur tour de calculer des coûts prévisionnels pour les activités futures estimés pour l’année à venir qui sont aussi généralement répartis mensuellement. Ces prévisions nécessitent l’établissement de coût standard qui représente une norme de coûts à déployer pour une production unitaire donné. En fonction du volume d’activité ou de production envisagée qui va anticiper la demande adressée à l’entité celle-ci va calculer des coûts pré-établit.
- La comptabilité analytique va donner des informations nécessaires au contrôle de gestion
La confrontation des prévisions budgétaires en temps réel avec les réalisations notamment en termes de consommation de charge conduit le plus souvent à constater des écarts. En effet, l’environnement peut fluctuer notamment le prix d’achat, le taux de rémunération, les volumes. La comptabilité A permet en évaluant les coûts réels à chaque fin de mois, avec les coûts budgétés.
- Le caractère facultatif de la comptabilité analytique
Contrairement à la CG dont l’obligation pèse sur toutes les entreprises commerciales il n’existent pas d’obligations générales de tenue de CA. Jusqu’à 1999 le PCG comportait des dispositions relatives à la mise en œuvre facultative d’une CA en coûts complets, il prévoyait une classe neuf facultative de comptes réfléchis utilisable pour intégrer la CA avec la CG. Depuis le PCG ne comporte plus de mention relative à la CA dont la mise en œuvre est laissée aux libres choix des entreprises.
1ère partie : Les concepts fondamentaux de la comptabilité analytique
Chapitre 1 : l’organisation d’une comptabilité analytique
Le processus de production de biens & de services d’une entreprise peut être représenté par un organigramme par les différents flux internes qui le caractérise. Des calculs sont nécessaires à chaque stade du processus de production notamment dans les méthodes de calculs de coûts complets. Par ailleurs, il convient de distinguer selon que l’entreprise est industrielle ou commerciale et selon quelle commercialise un seul produit ou des produits multiples.
Section 1 : Terminologie convenue
- Que faut-il entendre par la notion de prix ?
Correspond à la valeur monétaire à la transaction sur un marché. Le terme est utilisé que lorsque l’entreprise noue une relation juridique avec un tiers dans son environnement extérieur.
- Le prix d’achat représente le nombre d’unité monétaire que l’entreprise débourse pour acquérir un bien ou un service.
- Le prix de vente correspond au nombre d’unité monétaire perçues ou à percevoir en contre partie de la livraison d’un bien ou de la prestation d’un service rendu au bénéfice d’un tiers.
- Le produit
En CG, le produit correspond à l’accroissement de l’actif net comptable, mais également à l’accroissement des stocks de produits. En CG : produits vendue, produit stocké, produit immobilisé.
En CA, l’expression produit désigne essentiellement les biens créés par l’entité donc uniquement la production stockée. Ces biens étant analysés progressivement par étapes dans le processus de production.
- Les charges
En CG elles correspondent à toute diminution de l’actif net comptable c’est-à-dire des situations d’appauvrissement venant diminuer son résultat.
Exemple de charges ; les achats consommés de matières premières, marchandises, les frais de personnel (services de travail consommés provenant des salariés, salaires brut et charges sociales), frais de services extérieur rendu par des tiers à l’entreprise. Elles viennent diminuer le résultat de la période. Les charges sont décaisser soit immédiatement soit différée dans le temps au profit d’un tiers la plupart du temps. Dans d’autres cas les charges sont calculées et ne sont pas décaissées. Ses charges non décaissables : dotation aux amortissements qui constatent de façon forfaitaire la perte de valeur irréversible ou définitive de certains biens qui constituent des immobilisations soit corporelle le plus souvent et incorporelles le cas échéant (brevet, mention). Il s’agit en réalité d’amortissement d’une consommation partielle progressive dans le temps d’un bien d’équipement. Les dotations aux dépréciations et provisions, ses charges ne sont pas décaissées elles constatent des charges probables. Le crédit fournisseur : ordonnance de 2009, limité à 30 jours fin de mois.
Ses charges sont reprisent en CA pour calculer des coûts.
Paragraphe 5 : La notion de coûts
Coût : accumulation des charges consommer pour élaborer un produit déterminé, ensuite commercialisé. Cette notion concerne l’entité elle-même dans son processus interne de production et ne fait pas l’objet d’une transaction juridique avec quelque tiers que ce soit. Son évaluation suppose donc des calculs et des méthodes d’évaluation qui peuvent être très diverse. Cette notion de cout s’applique à des produits mais également à toutes choses dont on peut juger utile d’évaluer la profitabilité. Exemple des autres choses : une commande, un projet, une famille de produit plus ou moins homogène, un site de production/commercialisation, les coûts d’un rayon, d’un service…
Les coûts dans une entité donnés sont hiérarchisés chronologiquement selon le stade ou on se situe dans le processus de production on va distinguer :
- Les coûts d’achats qui vont se composer des coûts d’achats, coûts prix d’achat + frais accessoires d’achat. [pic 1]
- Les coûts de production qui va inclure le coût des matières premières sorties des stocks + le coût de la main d’œuvre directe + des charges indirectes. [pic 2]
- Les coûts hors production qui vont s’accumuler coûts de distribution + coûts d’administration générale,…
L’accumulation
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