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Cours de comptabilité L1

Par   •  26 Octobre 2018  •  28 587 Mots (115 Pages)  •  529 Vues

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dictature. Puis c’est le retour de l’absolutisme royal avec comme roi Charles 2, un catholique qui en 1679 conclut l’acte habeas corpus qui garantit contre les emprisonnements arbitraires fondement de la démocratie libérale 1688 glorieuse révolution, Guillaume 3 d’Orange roi d’Angleterre principe du consentement à l’impôt instauré. John Locke est contre la monarchie absolue, veut un pacte entre gouvernés et gouvernants, un gouvernement représentatif, une séparation des pouvoirs et un pouvoir modéré donc un constitution

III) Le libéralisme au siècle des lumières par les philosophes

Au 18ème siècle, c’est le siècle des lumières. Emmanuel Kant publie dans « qu’est-ce que les lumières » la sortie de l’homme de sa condition dont il est lui-même responsable. « Aie le courage de te servir de ton entendement ». Il appel à la liberté et volonté humaine. Condorcet se réclame de Galilée, John Locke et Descartes. Il avance que l’état à venir de l’espèce humaine dépend de 3 points : la destruction de l’inégalité entre nations, le développement de l’égalité dans un même peuple et le perfectionnement réel de l’homme.

IV) La cible favorite des philosophes des lumières c’est l’Eglise :

Voltaire dénonce le dogmatisme, l’intolérance et l’obscurantisme religieux ; Dictionnaire philosophique « toute Eglise a voulu exterminer toute Eglise d’une opinion contraire à la sienne ». Il dénonce les guerres de religions notamment au travers de son œuvre Candide. Il dénonce aussi les atteintes aux droits individuels notamment au travers de l’affaire Calas où il prend la défense d’un protestant persécuté ou sur l’affaire du chevalier de la barre Grâce en partie à Voltaire la question préparatoire (=torture) sera abolie officiellement par la loi du 10 octobre 1789.

Mais les philosophes sont élitistes : pour eux l’exercice de la raison ne se fait que par des êtres supérieurs. Voltaire se présente comme le conseiller des princes, un partisan du despotisme éclairé. Il conseillera Fréderic 2 de Prusse ou encore la tsarine Catherine 2. Il est donc partisan d’un régime représentatif influencé par le modèle anglais.

Montesquieu publie l’esprit des lois en 1748, il est influencé lui aussi par le modèle anglais de John Locke. séparation des pouvoirs appelée « la distribution des pouvoirs ». Il veut protéger l’individu contre les abus du pouvoir, le despotisme. Il refuse la concentration des pouvoir autour d’un seul organe. Il affirme « c’est une expérience éternelle que tout homme qui a le pouvoir est porté à en abuser » -si tous les pouvoirs étaient concentrés autour du peuple, cela menacerait les libertés individuelles. -S’ils étaient concentrés autour des princes cela donnerait une technocratie absolutiste et un monarchisme absolue s’ils étaient concentrés autour du roi. pouvoir politique modéré et la démocratie représentative et récuse la démocratie directe au travers de # arguments : il faudrait un nombre de citoyen réduit, des individus vertueux politiquement et soucieux de la chose publique (=RES publica République. De plus Montesquieu ne croit pas en l’égale capacité des individus à décider des affaires publiques.

L’esprit des lumières est aussi repris dans l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert. Critique violemment l’Eglise et les structures sociales de l’ancien régime. Cet œuvre réunit aussi d’autres auteurs comme Montesquieu Condorcet, Rousseau ou le Baron D’Holbach

Le baron d’Holbach développe la notion de représentation. Il affirme que les représentant sont des individus chargés d’agir au nom et pour le compte du peuple dans son intérêt. Inspiré de Montesquieu Il met en garde contre « un pouvoir qui devient abusif quand il n’a aucun frein. »

Un autre auteur : Rousseau il s’inspire l’idéal d’une cité unie. Il définit positivement la liberté comme l’intégration de l’individu dans le groupe au travers de sa participation au pouvoir politique. Il proclame donc la souveraineté du peuple qu’il valorise sur le modèle antique. Il affirme qu’il « n’est possible de déléguer la souveraineté sans la perdre. Il récuse le modèle anglais « le peuple anglais pense être libre, il se trompe fort il ne l’est que durant les élections des membres du parlement, sitôt qu’ils sont élus, il n’est rien ». Rousseau décède en 1778 et devient l’auteur à la mode sous la révolution  courant politique du rousseauisme incarné par Robespierre et St Just.

V) le libéralisme en Amérique

La révolution est donc amorcée par les philosophes des lumières ainsi que les progrès scientifique et les crises de religion mais pas seulement en Europe. En Amérique, les révolutionnaires vont proclamer l’indépendance des 13 colonies et donc ainsi fortement influencer les français.

Les historiens ont relevé des facteurs favorable à ce soulèvement : -beaucoup des migrants ont fuient l’Europe à cause des persécutions religieuse à la recherche d’une terre tolérante, en effet l’Amérique est encore aujourd’hui caractérisée par une grande diversité de religion et de sectes. Ainsi les pères pèlerins ont quitté l’Angleterre en 1620 à bord du May Flower -sur le plan politique le droit de vote des américains est accessible au plus grand nombre -De plus les privilèges de naissance n’existent pas car les anglais sont trop éloigner pour exercer leur emprise sur les migrants.

Dans cette optique le journaliste Thomas Paine décrit dans son pamphlet le sens commun cette délivrance qu’a été l’Amérique pour les persécutés d’Europe.

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