Cours de comptabilité nationale
Par Plum05 • 22 Août 2018 • 14 370 Mots (58 Pages) • 564 Vues
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c’est relancer la croissance. Mais ici si on augmente la consommation le risque est que la consommation ne soit pas tournée vers des produits nationaux. Ce sont les imports qui augmentent. La bonne santé d’un pays comme l’Allemagne vient du fait que leur balance commerciale est bénéficiaire.
Cette répartition des ressources représente le degré d’ouverture de notre économie nationale, on voit que 1/5 notre éco est tournée vers le reste du monde et dépend de celui-ci. Balance commerciale structurellement déficitaire. Le total de nos ressources = PIB + Importations
4 moteurs possibles pour relancer l’éco :
Consommation des ménages et ISBLM (institution sans but lucratif au service des ménages = associations) = C° privée représente 46% des emplois.
Les dépenses publiques
L’investissement (FBCF) public ou privé.
L’exportation
Ressources = PIB + imports (M) + épargne (S) + prélèvements Etat (T)
Emplois = Consommation + Exportations (X) + Investissements (I) + Dépenses de l’Etat (G)
Ce que nous produisons et que nous importons doit permettre de financer ce que nous consommons et importons, le prélèvement doivent financer ce que l’état dépense. Il doit y avoir un équilibre emplois ressources. Ces équilibres ne sont pas parfaits, ce sont des estimations
La moitié de nos ressources servent à satisfaire nos besoins de consommation. 20% de nos ressources satisfait les ménages du reste du monde à travers les exportations. 2/3 de la consommation sont pour les ménages et les administrations.
22% d’imports et 20% d’exports, permet de mesurer l’échange commerciale, est-il déficitaire ou excédentaire ? Actuellement : nous sommes dans une économie déficitaire. (+ d’imports que d’exports)
Dans le monde réel, la seule composante qu’on prend en compte c’est en valeur (prix du marché).
Mesurer l’évolution d’une valeur, c’est mesurer son pouvoir d’achat qu’on mesure en volume.
Mesure en volume c’est une mesure comptable qui n’existe pas dans la réalité.
On mesure les phénomènes en volume à partir d’euros constants (unité de calcul hors inflation, hors hausse des prix). Ex : le PIB en 2012 est de 1776 milliards de volumes, càd, 1776 milliards d’euro constants.
Hors inflation car cela nous permet de connaître l’évolution exacte d’une année à l’autre.
Dépense individualisable : qu’on peut attribuer à un ménage. (Ex : remboursement maladie, prestation chômage)
Dépense collectives : non individualisables.
Acquisitions nettes de cessions d’objets de valeur : tout ce qui peut être thésaurisé.
Variations des stocks : indicateur de l’état de la conjoncture du marché. Stockage= augmentation des ventes. Déstockage= ralentissement des ventes.
Equilibre général du circuit économique Ressources = emplois
Ressources : PIB + Importations + Épargne + Prélèvements État
Emplois : Consommation + Exportations + Investissements + Dépenses de l’État
Type d’équilibre partiel :
Export-import : la balance commerciale (BC)
Epargne-investissement : équilibre du marché financier
Prélèvement-Dépenses de l’Etat : le budget de l’Etat
Notre économie dépend du dynamisme de la production nationale, d’un équilibre de la BC, du M financier et du budget de l’Etat.
Il existe deux cycles économiques possibles (croissance et récession) : les conditions physiques de l’équilibre, deux situations de déséquilibre possible :
La croissance passe tj par une injection de monnaie. 3 moyens d’injections : balance commerciale excédentaire, les dépenses publiques (financement de la croissance par la dépense publique, si les recettes ne sont pas suffisantes, l’Etat s’endette) parfois la France s’est endettée à des taux négatifs (les agents ont confiance en la capacité du pays à rembourser. L’Etat ne fait jamais faillite car il a une capacité permanente de prélever de l’impôt th, mais en réalité certain Etats ont déjà fait faillite, la France en fait partie. Les taux négatifs sont aussi expliqués par le fait qu’il y a trop d’argents sur terre, les investisseurs privés ne savent plus quoi faire de leur argents ils répartissent leurs risques, leurs fonds peuvent être placés à des taux risqués comme à des taux négatifs pour être surs de garder leurs argents sans dévaluations monétaires, l’euro fluctue peu), et la dette privée (ménages qui s’endettent pour investissement pour logements).
Cette injection de monnaie provoque une augmentation du revenu sur certains ménages uniquement = hausse de la dépense intérieure (3) = hausse de la production intérieure (4).
Pour que la croissance engendre une baisse du chômage il faut une croissance à un certain niveau, effet de seuil (au-dessus de 2% en FR) car :
Pb de la démographie : tant qu’elle est croissante il faut créer plus d’emploi qu’on en détruit
Effet d’annonce : créer de l’emploi dans certains endroit fait augm le taux de chômage, car dans une zone donnée certaines personnes ne cherchent plus de travail, ils renoncent car ils sont découragés. Donc ils ne sont plus considérés comme chômeurs = baisse du chômage. Qd annonce ils refont des démarches ce qui raugmente le chômage
Les gains de productivités. Amélioration technique et organisationnelle. Donc destructrices d’emplois, baisse de la part du travail.
Une économie en croissance est nécessairement une économie inflationniste. Car il y a une hausse de la demande. Lorsque la dde est forte on augm les prix.
Deuxième déséquilibre : Une économie en récession est nécessairement une économie déflationniste. Politiquement
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