BLA BLA CAR

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Le positionnement environnemental de la France :

La France comme l’Europe est dans une démarche de développement durable, qui va faire de la préservation de l’environnement une priorité, on constate cela par exemple avec la COP 21. De plus l’état français encourage les entreprises qui sont dans une démarche de développement durable.

Analyse du marché

Premièrement, il faut savoir que le volume des ventes de BlaBlaCar est en pleine croissance, dû à son implantation récente dans de nouveaux pays. Le service permet aujourd’hui à environ 2 millions de personnes par mois de se déplacer à travers tous les pays possédant le service BlaBlaCar. De plus, il faut noter que ce chiffre peut monter à environ 4 millions d’utilisateurs lors des périodes de vacances scolaires, comme par exemple pendant les vacances d’hiver ou d’été.

Concernant la valeur des ventes, la start-up est assez opaque. En effet, elle ne divulgue nulle part son chiffre d’affaire ou encore la valeur de ces ventes par an.

Pourtant, on sait que depuis 2011, un prélèvement de 11% sur le prix du trajet est entré en vigueur dans certains pays, à savoir : la France, l’Angleterre, l’Espagne, le Portugal, la Suisse, la Belgique et les Pays-Bas. Bien sur, le prélèvement est arrivé progressivement dans les pays où le service était assez bien développé.

De plus, à ce prélèvement s’ajoute une commission progressive suivant la date de réservation, qui prend en compte les éventuels frais impliqués dans les changement et annulations de dernière minute. C’est cette dernière qui fait gagner le plus d’argent à BlaBlaCar.

Il faut savoir que BlaBlaCar est dans un marché en pleine expansion. Aujourd’hui la start-up est présente dans 20 pays et dans tout l’Europe. Cette présence a d’ailleurs été renforcée par le rachat en avril 2015 de « Carpooling.de » le service de covoiturage allemand, et de « Autohop », le service hongrois. Mais l’expansion de BlaBlaCar n’est pas limitée à l’Europe, en effet, le service est maintenant présent en Russie, en Turquie, mais aussi en Inde depuis janvier 2015 – qui a d’ailleurs été le premier pays hors de l’Europe –, et tout récemment le Brésil début décembre.

En 2016, BlaBlaCar va se concentrer sur l’Asie, avec des pays comme l’Indonésie, le Japon, la Corée du Sud, mais aussi sur l’Amérique du Sud.

Et bien qu’il ait une expansion ultra rapide, le service de covoiturage assure qu’il analyse bien si son service a une réelle valeur ajoutée par rapport aux services déjà existants dans le pays, et si le service apporte un réel plus. Fréderic Mazzella expliquait lui même au Figaro que le seul impératif était de « s’implanter dans des pays où les centres urbains sont suffisamment nombreux et éloignés ». D’ailleurs cette explication nous éclaire sur le fait que leur implantation en Chine est très questionnée en interne.

Quant aux tendances d’évolution des prix, il est sûr que depuis la fin de la gratuité du service en 2011, les prix ont nécessairement augmenté. Pourtant, grâce à un système de contrôle des prix proposés par les utilisateurs, et une indication de prix conseillé pour chaque trajet grâce à un système de couleur (vert, orange ou rouge en fonction du prix), le coût du trajet a tendu à décroitre. On peut donc observer une certaine stagnation des prix, prix qui restent moins chers que ceux de sites concurrents tel ID Vroom (SNCF) ou Dreezer.

Analyse des clients

Contrairement aux ressources financières et à la valeur de leurs ventes, BlaBlaCar ne se cache pas le moins du monde de posséder des statistiques très pointues sur ses clients.

Dans un premier temps, il faut savoir que la communauté BlaBlaCar comptait environ 8 millions d’utilisateurs avant le rachat de part de marché en 2015. Aujourd’hui, plus de 20 millions d’utilisateurs utilisent le service depuis 20 pays différents.

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Pour ce qui est de la moyenne d’âge elle est en constante augmentation. En effet on observait en 2009 une moyenne d’âge de 29 ans. Aujourd’hui celle-ci est de 34 ans.

Ceci peut sûrement s’expliquer par le fait, qu’au fur et à mesure des années, BlaBlaCar a sécurisé et a fiabilisé son service.

En outre, 36% des utilisateurs ont aujourd’hui entre 18 et 25 ans. 28% des utilisateurs ont entre 25 et 35 ans. Enfin la dernière part (36% également) a plus de 35 ans, et 5% parmi ces 36% ont plus de 55 ans.

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Dans un second temps, on constate que la parité est presque respectée avec 54% d’hommes et 46% de femmes. A propos des passagers, on observe 1/3 d’étudiants et 2/3 d’actifs. Du côté des conducteurs, 32% sont des cadres alors que 17% sont des étudiants.

Par ailleurs, 7 passagers sur 10 ont le permis et possèdent une voiture mais préfère la laisser chez eux pour voyager en tant que passager avec BlaBlaCar. Ceci montre que l’usage de la voiture, prend le pas sur le fait de la posséder. Cela montre aussi que les valeurs de la consommation collaborative se répandent progressivement dans la société.

Sachant que nous devrons nous intéresser plus tard au cas des séniors, pourquoi ne pas faire un point sur leur part dans la clientèle de BlaBlaCar.

Premièrement, le segment plus de 60 ans est le segment qui, depuis 5 ans, connaît la croissance la plus rapide, et ceci est dû à plusieurs facteurs :

L’effet de rattrapage car ce segment était avant sous-représenté ; mais aussi la force du bouche-à-oreille chez les séniors ; et encore la fiabilité, la fidélisation et la facilité du service.

Mais qui influence ces utilisateurs à utiliser BlaBlaCar ?

Les préconisateurs peuvent être l’entourage du futur utilisateur qui ont déjà utilisé le service. De plus, il y a un réel effort de la part de BlaBlaCar pour former une communauté qui possède ses propres valeurs et qui est basée sur la confiance. Le fait d’appartenir à cette forte communauté va pousser encore plus facilement les utilisateurs à parler de leur expérience au non-utilisateurs.

Du côté des prescripteurs, il semble ne pas y en avoir. A part peut-être les adultes qui vont commander un trajet BlaBlaCar pour leur enfant, qui n’aura donc pas l’opportunité