Ruy Blas
Par Raze • 2 Décembre 2017 • 1 324 Mots (6 Pages) • 612 Vues
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Il fait aussi l’éloge du peuple (v 1096 : « À sué quatre cent trente millions d'or ! ») « qui a l’avenir » mais « qui n’a pas le présent » (préface) et ainsi invite peut-être à réfléchir sur l’oppression qu’exerce la noblesse sur le peuple. Mais au-delà de la critique de la monarchie espagnole, Victor Hugo peut aussi critiquer la société de son temps. Si Victor Hugo soutient Louis Philippe, il critique toutefois les pratiques politiques de la classe dirigeante.
Rhinocéros : Œuvre parue en 1959, écrite par Ionesco, en trois actes et quatre tableaux.
1• Intrigue
L’intrigue se déroule dans une petite ville de province tranquille, lorsque un dimanche matin, l’irruption étrange d’un rhinocéros, que personne ne sait expliquer, vient en troubler le calme. Le pachyderme est bientôt suivi d’un deuxième, ce phénomène étrange devenant le sujet de toutes les discussions, malgré le scepticisme de certains habitants. Mais, d’autres rhinocéros arrivent et envahissent les rues de la ville. On découvre que les rhinocéros en question sont en fait des humains qui les uns après les autres se sont métamorphosés. A la fin, un seul humain ne s’est pas transformé.
2• Quelles réflexions morales et politiques la pièce porte-t-elle ?
La pièce est donc écrite après la seconde guerre mondiale et le monde est profondément ébranlé, encore choqué, de toutes les horreurs qui ont été commises. Ainsi Rhinocéros s’avère être une pièce engagée qui condamne autant le fascisme que le communisme. Il faut voir dans le rhinocéros une allégorie de l’homme dépourvu d’humanité, de sens moral, un être brutal et violent. Les transformations doivent être perçues comme une épidémie qui détruirait tout. Là encore, l’épidémie peut être perçue comme une allégorie car les gens qui se transforment pourraient symboliser les hommes et femmes qui se sont rangés aux côtés d’Hitler et Bérenger qui lutte (« Je ne capitule pas ») symboliserait les résistants.
3• Mon avis sur la pièce
Rhinocéros est une pièce écrite en prose dans un langage très compréhensible et est ainsi agréable et facile à lire. L’œuvre est à la fois tragique et dramatique mais mêle aussi du comique et burlesque ce qui amplifie encore plus la critique. Le personnage de Bérenger est intéressant car il est au départ assez limité et fait rire mais au final il est celui qui reste humain et montre alors sa force.
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