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Analyse de marketing.

Par   •  31 Mars 2018  •  4 350 Mots (18 Pages)  •  632 Vues

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La concurrence dans le marché des produits nettoyants est féroce. Le consommateur n’a qu’à se promener dans les rayons des magasins à grande surface pour constater la multitude de produits offerts pour cette catégorie de produits. Hertel Multi est vendu partout à 2,99$ ce qui démontre que l’entreprise a une politique de prix unique. Lysol est le plus grand compétiteur pour Hertel Multi. Toutefois, depuis les trois dernières années, Hertel occupe les nos. 1, 2 et 3 des meilleures vendeurs du segment des tous usages au Québec. (Powerpoint Lavo, 2015). Le tableau à la page suivante présente les données qu’ Hertel ressort comme étant le meilleur vendeur à la fin décembre 2014. Voici aussi d’autres données intéressantes parues dans un article du Soleil :

« 21,1 % du marché en tonnage est détenu par Hertel dans la catégorie des nettoyants de surfaces dures, selon les données compilées par Nielsen au Québec pour la dernière année;

Moins de 10 % des ventes des nettoyants Hertel proviennent de l'extérieur du Québec;

18 % des Québécois sont prêts à tout pour que ça brille, selon un sondage 2014 commandé par Hertel;

23 % des Québécois détestent faire le ménage, selon ce même sondage, s'y adonnent le moins souvent possible et estiment avoir beaucoup mieux à faire. » (Journal le Soleil, 2015)

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L’environnement sociodémographique

L’Abitibi-Témiscamingue est une région dite « ressource » de la province de Québec. Son économie est basée sur l’exploitation des ressources minières et forestières de son vaste territoire (57 349 km2) : il en va de même pour les emplois (directs et indirects). À la fin 2013, l’Abitibi-Témiscamingue représentait 1,81 % de la population du Québec avec 147 931 habitants et se classait au 14e rang parmi les 17 régions administratives du Québec. Toujours selon l’Enquête nationale sur les ménages (ENM) de 2011, l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue informe que 15 440 familles occupent la région de l’Abitibi-Témiscamingue à la fin de 2011. Les données révisées de l’Enquête sur la population active en Abitibi-Témiscamingue quant à elles, indiquent que 62 300 hommes et 57 900 femmes étaient à l’emploi en 2014, avec un taux de chômage de 7,2% et un taux d’emploi de 62,1% contre 59,7 pour l’ensemble de la province. Le nombre de « la population non-active » est de 39 700.

Pour l’Abitibi-Témiscamingue, la région compte près d’une famille avec enfants sur cinq (19 %) qui a pour personne repère une personne n’ayant aucun diplôme en poche. Il s’agit d’une situation plus fréquente ici qu’au Québec (16 %). Cette part est de 17 % dans les familles formées d’un couple et de 26 % dans les familles monoparentales. De plus, c’est en Abitibi-Témiscamingue que l’on retrouve le plus haut taux d’augmentation de diplômes d’études professionnelles. (Institut de la statistique du Québec, bulletin février 2014, web)

Depuis 2010, le revenu disponible par habitant de l’Abitibi-Témiscamingue est supérieur à la moyenne québécoise : en 2013, il atteignait 27 997 $ par habitant, comparativement à 26 774 $ pour l’ensemble du Québec. Selon l’Enquête nationale sur les ménages (ENM) 2011 de Statistique Canada, celle-ci démontre que le revenu médian des familles avec enfants (avant impôt) dans la région s’établit à 79 057 $ contre 73 501 $ au Québec.

Après avoir chuté en 2010, l’indice de développement économique de la région a rebondi en 2011 et en 2012. En 2013, il a peu varié (−0,1 point, à 95,7 points). En 2013, la région a de nouveau enregistré l’indice le plus élevé des régions ressources. (Observatoire, 2015, web)

Tendances et culture

Voici quatre (4) mégatendances identifiées par la Banque de Développement Canada qui conseille les PME:

1. Internet est devenu bien plus qu’un simple outil d’achat en ligne; il est maintenant intégré au processus d’achat de la plupart des produits.

2. Les préoccupations des Canadiens en matière de santé se sont traduites par de nouveaux comportements et de nouvelles habitudes de la part des consommateurs.

3. Les questions de responsabilité sociale et environnementale influencent de plus en plus les choix des consommateurs; il y a 10 ans, peu de consommateurs se préoccupaient de ce phénomène.

4. Le pouvoir de décision des consommateurs joue un rôle de plus en plus important dans la conception des produits de consommation et dans la gamme des produits offerts.

Hertel Multi doit se préoccuper de la tendance que le consommateur a maintenant pour la santé et la protection de l’environnement. Le consommateur est plus informé grâce à Internet et aux téléphones intelligents, est plus scolarisé et questionne beaucoup plus les messages transmis. (OCR[2] UQAM, s.d.).

La culture change. Lorsqu’on est le moindrement présent sur le réseau social Facebook, pour ne nommer que celui-ci, le « crowdsourcing » y prend beaucoup de place (point 4). J’ajouterais que les« blogs[3] » en ligne, francisés en « blogue », sont des endroits où l’on peut « faire » ou « détruire » un produit/restaurant/film/réputation de personne, etc. Cette tendance est aussi observable en Abitibi-Témiscamingue où plusieurs municipalités ont des pages Facebook « spotted », qui servent dénoncer toutes sortes de sujets, et ce, anonymement. Val-d’Or a son « Spotted Val-d’Or », comme Rouyn-Noranda a son « Spotted Rouyn-Noranda ».

Parmi la tendance de préoccupation santé, une autre tendance en découle : celle de fabriquer soi-même ses produits nettoyants. Plusieurs sites internet font la promotion de solutions « plus vertes » pour l’environnement en général et pour l’environnement direct du consommateur, que ce soit Équiterre, Option–consommateurs, David Suzuki Foundation. Le site anglophone « Queen-of-Green » est un blogue sur le site de la Fondation David Suzuki et on peut y retrouver à peu près toutes les directives pour faire du shampoing, nettoyants, savon, détergent, chasse tâche, compost, etc. Tout se trouve sur internet. Le règne du baby-boomer décroit au moment où s’amène la génération « Y ». Cette génération est née avec la nouvelle technologie et s’y retrouve. Les « Y » - personnes nées entre les années ’80 et 2000 - ou du «net génération» comme surnommés par nos voisins américains,

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