Analyse de la pratique en centre de soin
Par Stella0400 • 29 Mars 2018 • 1 366 Mots (6 Pages) • 755 Vues
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par anti-diabétiques oraux ne suffit plus. Cette insulino-réquerance survient souvent après un accroissement progressif de l’hémoglobine glyquée (HbA1c).
Il faut savoir que jusqu’à peu Mr F buvait de l’alcool en quantité , environ 1,5 litre de vin par jours.
Suite à ça il s’est mit à produire de l’ascite ce qui l’a emmené à faire une ponction d’ascite en 2014 suivi d’un sevrage d’alcool, depuis Mr F ne boit plus.
L’alcool est normalement censé déséquilibré le diabète chez un patient mais dans ce cas la étrangement, c’est lorsque le patient a arreté l’alcool qu’ il y a eu une décompensation de son diabéte.
Mr F a donc arreté l’alcool, les soda et essaye de suivre un régime alimentaire.
Seulement parfois il lui arrivé de faire des entorses à ce régime alimentaire ce qui accentue le taux de sucre dans le sang du patient.
Je travaillais depuis quelques jours dans un secteur de Valence dans lequel Mr F se trouvait .
A son domicile je pouvais alors faire les soins d’hygiènes dont il avait besoin ainsi que sa glycémie capilaire et son injection d’insuline.
J’avais déjà rechercher des informations sur ce patient et savait donc qu’il faisait beaucoup d’efforts pour écouter les conseils des IDE par rapport à son diabète. Mais à chacun de nos passages la glycémie trouvé était très élévée ( > 2,5g).
Après de tels résultats le patient nous avouait généralement avoir manger des fruits ou autres aliments à éviter dans un régime diabétique.
Je me suis alors posé plusieurs questions :
Est ce que monsieur F avait conscience des conséquences lorsqu’il mangeait trop sucré ?
Comment ressentait il cette maladie ?
Est il bon de vouloir interdire les petites dérives de ce patient dans le but d’une éducation compte tenu de son âge et de tous les efforts qu’il fournit déjà pour diminuer la maladie ( arrêt de l’alcool, arrêt des soda) ?
L’IDE avec moi ce jours là m’a donc permit de prendre un temps pour demander réponses à ses questions à Mr F , après son accord.
Mr F est une personne acceuillante et chaleureuse, il était content de pouvoir répondre à mes quelques questions
Lorsque j’ai parlé avec lui du diabète et de ce qu’il représentait à ses yeux, Mr F m’a alors dit : « je ne le ressens pas, c’est comme si je n’avais rien finalement »
Le fait de ne pas voir directement un impact sur lui, Mr F en oublié la pathologie, seul les passages infirmier le lui rappel. C’est le grand probleme de cette maladie pour les patients, elle est silencieuse, par conséquent il est compliqué pour certaine personnes diabétiques de prendre les mesures pour stabiliser la pathologie alors qu’il ne la voit pas, ne la ressente pas.
Enfait Mr F ne connait pas non plus très bien la maladie tout ce qu’il a su me dire, c’est qu’il y a trop de sucre dans son sang.
C’est deux réponses m’ont permit de bien mieux comprendre les écarts de Mr F dans son régime. Il ne ressent pas la maladie il n’y aurai donc aucune raison de ce priver.
Malgrès tout plus tard dans notre discussion le patient m’a dit qu’il avait bien conscience du risque que cela entraine de manger comme ça, que biensur on lui avait expliqué que ce n’était pas bon pour lui, mais c’est un plaisir, une envie.
Mr F était une personne qui aimait l’activité , il a fait plusieurs professions différentes, il adorait pécher, et jouer à la pétanque avec des amis. Aujourd’hui il ne peut plus le faire à cause de douleur à l’épaule et des difficultés à la marche. Beaucoup de plaisir lui ont été prit à cause de son état de santé, manger des fruits par exemple en est encore un pour lui et il aimerait le conserver.
On peut tout de même grâce à cet entretien proposer des action visant l’éducation du patient , en cherchant par exemple à impliquer la famille.
Au regard de la situation, peut on interdire au patient tous les facteurs d’augmentation de son diabète ?
Suite à mes recherches sur l’histoire de vie du patient et à l’entretien que nous avons pût avoir cela m’a semblé clair. On se doit d’informer le patient sur sa pathologie et de lui apprendre les bonnes habitudes de vie, notre rôle est l’éducation de celui ci. Alors lorsqu’un patient n’écoute pas nos conseils, nos recommandation, cela peut paraître frustrant.
On peut également supposer que Mr F est dans une phase de Déni face à son diabéte.
Mais généralement il y aura de bonnes raison derrière cette forme de désobéissance, il suffit de les voir et les comprendre. Il est important qu’un patient écoute son soignant mais il est indispensable que le patient soit écouté par le soignant.
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