Analyse pratique professionnelle en médecine interne
Par Plum05 • 29 Janvier 2018 • 1 071 Mots (5 Pages) • 917 Vues
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Observations, étonnements: A partir de ce moment je savais que la fin était proche, et que son état allait s'aggraver d'avantage. Afin de le laisser le plus tranquille possible, je ne lui faisais pas une toilette complète mais une toilette de confort afin de le raffraichir un peu et je le nursait lorsque celà était nécessaire. C'était la première fois que je me retrouvais face à un patient dont il était écrit dans le dossier qu'il ne souhaitait pas étre réanimé. J'aurai aimé parler avec lui, savoir pourquoi il avait pris cette décision mais je n'ai pas pu du fait de son état de confusion.
J'ai choisi de faire ce métier pour aider les autres à guérir ou à aller mieux et dans son cas cet homme ne voulait pas que l'on fasse tout ce qui est en notre pouvoir pour le faire aller mieux. C'est une chose à laquelle je me suis heurtée au début, car je ne m'étais jamais retrouvée face à un patient comme ca. Mais j'ai essayé de me mettre à sa place, je me suis dis qu'il devait être fatigué de se battre contre sa maladie et ce qu'il souhait était arrêter ses souffrances. Celà m'a donc fais comprendre que nous sommes là avant tout pour prendre soin d'autrui, en respectant leur volonté. Sa volonté était de ne pas être réanimé, et bien nous l'avons accompagné jusqu'à la fin comme nous le pouvions en soulagant le plus possible ses douleurs. Je n'étais pas là lorsque ce monsieur est décédé car celà est arrivé dans la nuit du vendredi au samedi. Lorsque je suis arrivée le lundi matin en stage son nom n'était plus sur le tableau, ce qui m'a fait comprendre qu'il était décédé. Il s'agissait du premier patient que j'avais en charge qui est décédé.
Difficultés et points à approfondir: Je dois dire que sur le coup j'ai ressenti un peu de tristesse, bien que j'appréhendais beaucoup le jour où j'allais perdre un patient pour la première fois. Je sais que nous devons garder une certaine distance entre ce que nous ressentons vis à vis de l'état d'un patient et ce que nous pouvons lui montrer. Comme je l'ai dis c'est la premiere fois que je me suis retrouvée face au décès d'un patient et oui, celà m'a touché. Mais j'ai bien compris qu'il n'y avait plus rien à faire pour lui à part calmer ses maux. Seulement une question m'est restée en tête la journée où je suis revenue en stage, je me demandais s'il avait souffert ou pas lors de ses derniers instants.. Question à laquelle je n'aurai jamais de réponses, mais je sais que nous avions fais le maximum pour lui.
Je sais que ce genre de situations se représentera face à moi, des situations qui seront peut etre pires que celle ci, et je dois pouvoir gérer mes émotions. Car la mort arrive tot ou tard, dès fois un peu trop tot, mais l'essentiel est que nous ayons fait tout ce que nous pouvions faire pour la personne concernées car la mort est inévitable mais souvent peut etre apaisée le plus possible. Ce patient ne souhaitait pas être réanimé et sa volonté a été respectée.
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