Analyse pratique

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Ensuite, j'ai demander à Madame comment elle allait procéder. Elle m'expliqua qu'elle allait, prendre une aiguille à usage unique, la viser sur son stylo à insuline rapide, se pinser le bout du ventre et s'injecter l'insuline, en attendant une dizaine de seconde que tout le produit soit bien passé.

J'ai indiqué à Madame qu'il fallait, une fois son insuline relevée sur son cahier de suivi glycémique. Qu'elle se réfère au protocole du médecin collé sur ce même cahier, pour choisir la dose à injecter (en tournant la partie arrière du stylo afin de sélectionner le nombre d'unitées à délivrer). Elle pourrait ensuite pincer le bout de son ventre, (laissant 2 à 3 largeurs de doigt d'espace avec son nombril), après avoir passé préalablement une lingette imbibée d'alcool sur la zone choisie, pour injecter le produit. J'ai à ce moment demandé à Madame K, de me montrer le nombre d'unité à délivrer. Puisque ce jour, son dextro était à 1,89g/L de sang, (compris entre 1,80 et 2g) , les unités à délivrées était au nombre de 6 (selon le protocole du médecin), ce qu'elle m'indiqua directement.

J'ai indiqué à la patiente qu'il fallait après s'être injecté l'insuline, repasser la lingette imbibée d'alcool afin d'éviter les infections. Je lui ai rappelé d'essayer autant que possible de changer les points d'injections pour éviter les hématomes et qu'elle veille à la fin de son soin bien jeter les aiguilles et les languettes dans le contenaire DASRI. Nous avions les jours d'avant déjà sensibilisé la patiente au tri des déchets à risque.

A la fin de mon explication, j'ai demandé à Madame si elle avait bien tout compris et retenu. Puisse-que celle-ci me dit que oui, je lui ai proposer de pratiquer elle même le soin (en lui demandant de me dire avant de pratiquer le geste qu'elle s'apprétait à faire).

Je lui demanda néanmoins de recommencer depuis le début, en mimant la première partie qu'elle avait pratiquer avant notre arrivé. Elle exécuta le soin parfaitement (en pensant bien aux règles d'hygiène, de sécurité et d'asepsie).

Je l'ai félicité sur son soin, mais lui à cependant signifié avec humour qu'elle avait oublié quelque chose, en lui indiquant son cahier comme indice. D'elle même, elle a noté, le nombre d'unité qu'elle avait injecté sur son cahier.

J'ai salué la patiente, puis lui ai dit que la prochaine « interrogation » se passerait le midi même !

Retour sur le soin :

Personnel : Je suis satisfait du soin, les objectifs sont remplis, la patiente sait pratiquer le soin et comprend le pourquoi des gestes et attitudes à adopter. J'ai été capable d'identifier les oublis et d'expliquer clairement le soin. Je suis content que l'humour et la manière un peu ludique de présenter le soin ait pu détendre la patiente qui devait pratiqué un acte invasif.

Professionnel : J'aurais du lors de mon arrivé ou durant mon soin, m'assurer que la patiente c'était bien laver les mains avant la lecture de glycémie. Expliquer à Madame que la présence d'une trace de sucre sur les doigts (même infime) pouvait fausser le résultat du dextro. Que cela pouvait impliquer une injection en surdose d'insuline et donc risquer une hypoglycémie.

J'aurai du expliquer à la patiente le pourquoi d'un espace entre le nombril et les points d'injecter, qu'elle comprenne la cause de cette « sécurité ». ( le nombril est très vascularisé).

J'aurais aimé impliquer le mari dans le suivi du soin, mais celui-ci est atteint de la maladie d'alzheimer n'aurait pas pu s'engager dans le soin de son épouse.

Cette éducation de patient a été une bonne expérience. Utilisé la pédagogie comme soin est valorisant et nous implique vraiment sur le soin au long court du patient. Elle permet aussi de renforcer la relation de confiance qu'il y a entre le soignant et le patient.

Lors de mes prochains soins, je veillerai encore plus à ne rien oublier.