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ADM1703 TN1

Par   •  27 Mai 2018  •  2 282 Mots (10 Pages)  •  479 Vues

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collectives auraient été supérieures à celles de la CSST. Dans ce cas, l’assureur comble la différence. Idem pour les accidents de la route, sous la régie de la RAAQ.

L’Assurance invalidité n’en demeure pas moins intéressante pour l’employé. En effet, non assuré, en cas d’invalidité pour une cause autre que celles régies par la CSST ou la RAAQ, l’employé aurait droit à 55% de son salaire. Ces prestations seraient versées par l’assurance-emploi pour une durée de 15 semaines, passé un délai de 15 jours de carence. Le quatrième mois, la RRQ prendrait le relai, jusqu’à l’âge de 65 ans, versant des revenus mensuels fixes de 388,64$ plus 75% du revenu de retraite constitué par l’employé. On voit ici l’avantage évident de souscrire à l’assurance collective, qui devient le premier payeur dans cette situation.

- L’assurance santé

Aussi désignée sous le nom d’assurance maladie complémentaire, comme son nom l’indique, est un complément à la RAMQ. Cette dernière demeure en tout temps le premier payeur pour les actes sous sa responsabilité, c’est-à-dire que l’état paie au médecin les honoraires pour les soins en clinique ou à l’hôpital et les frais afférents au différents traitements/soins/hospitalisation nécessaires en cas de blessure ou maladie. Tous les résidents du Québec y sont admissibles. L’assurance privée remplace, et sans s’y limiter, l’assurance médicaments du gouvernement. Toute personne non couverte par une assurance privée doit souscrire obligatoirement au régime public, moyennant une cotisation pouvant aller jusqu’à 494$ (en 2004). L’employé sous le régime privé se sauve de ces frais, on voit donc déjà un premier avantage puisque considérant cette économie, le régime privé ne lui en coûtera guère plus, sinon moins, pour une couverture grandement plus avantageuse. Parlons avantages. En plus de couvrir les médicaments, une panoplie de soins complémentaires non urgents sont partiellement remboursés. On parlera notamment des soins en massothérapie, ergothérapie, ostéopathie, diététique, physiothérapie, naturopathie, psychologie, chiropractie, etc. Les frais d’examen de la vue, de monture et de verres peuvent aussi être couverts. Le fonctionnement d’une telle assurance est simple pour l’employé. Les frais de médicaments sont soumis à une franchise annuelle et la différence est payée à 80% ou 90%. La différence est payée par le bénéficiaire au moment de l’achat, tel qu’il l’aurait fait sous le régime public. Pour les soins de la vue. L’assureur permet généralement un examen par année et une réclamation de verres/monture tous les 2 ans.

Pour les soins complémentaires, ils sont remboursés sans franchise à raison d’un pourcentage aux alentours de 80% avec un maximum annuel. L’employé soumet sa réclamation à l’assureur qui procède au remboursement les jours suivants.

Telle que les garanties précédentes, la couverture est valide jusqu’à 1 mois durant une mise à pied ou un congé sans solde, ce qui vous convient toujours.

- L’assurance dentaire

La dernière que nous vous proposons est l’assurance dentaire. Elle est très intéressante pour le travailleur puisqu’aucun régime public couvre ces frais et nous savons qu’une visite chez le dentiste peut coûter jusqu’à plusieurs centaines de dollars. Il est vrai que les soins de base sont prévisibles et peuvent être budgétisés mais les soins importants le sont beaucoup moins et ce sont les plus urgents et les plus coûteux. Le fonctionnement est similaire aux médicaments. L’assuré paie une franchise annuelle et les coûts suivants sont remboursés selon un certain pourcentage dépendamment du traitement, allant de 50% pour les soins majeurs à 100% pour les soins de base. Beaucoup de dentistes font affaire directement avec l’assureur, l’employé n’aura donc pas besoin de débourser plus que sa part du paiement lors du rendez-vous.

Il est à noter que toutes les garanties peuvent couvrir le conjoint et/ou les personnes à charge, moyennant une prime supplémentaire.

Il y a plusieurs façons de construire un régime et nous savons que tous les employés n’auront pas les mêmes besoins. Il y a le régime « cafétéria » où tous les employés se voient alloués un certains nombres de points, qui correspond aux primes payées par l’employeur. Ils dépensent ainsi leurs points en choisissant les garanties qui leur conviennent. Évidemment, les garanties qui offrent une meilleure couverture (franchise moindre, pourcentage de remboursement plus élevé, pourcentage de salaire assurable plus grand, etc.) coûtent plus de points et si l’employé dépense plus de points que l’employeur lui offre, il paiera une prime proportionnelle au surplus. Le régime suivant est le « modulaire ». Son fonctionnement est très simple. Le travailleur choisi parmi 3 ou 4 régimes préfabriqués, allant du plus basique, généralement assurance vie et assurance invalidité courte/longue au plus complet, comprenant toutes les garanties. Le dernier est le régime « hybride ». Il propose une garantie de base, à laquelle tous les employés doivent adhérer ainsi que quelques options aux choix pour personnaliser la couverture selon les besoins.

Pour votre entreprise, nous vous suggérons le dernier régime. Bien que le premier laisse beaucoup de liberté, nous le déconseillons pour une première expérience dans l’assurance collective. Pour plusieurs, ce sera la première fois qu’ils adhéreront à un tel régime et le risque de surévaluer ou sous-évaluer les besoins est trop élevé. Il pourrait en résulter des coûts obsolètes et de la frustration. Le dernier offre une plus grande souplesse que le régime modulaire tout en prévenant les risques du premier. De plus, étant donné la nouveauté d’un tel régime, avoir un régime de base obligatoire permet de couvrir tous les employés tout en leur laissant le libre choix de débourser pour des garanties supplémentaires.

Pour ce qui est de la tarification des primes, elle se fait à deux niveaux. Premièrement, selon la nature de l’entreprise, soit sa taille, ses expériences, l’industrie dans laquelle elle évolue, etc. Ensuite, selon les garanties choisies où la tarification se fait en fonction des statistiques liées à ces dites garanties.

Le taux de tarification sera théorique, c’est-à-dire déterminé selon la catégorie d’industrie à laquelle votre entreprise appartient et l’expérience de cette catégorie. Il en est ainsi pour une première expérience avec un assureur. Par la suite, la tarification effective se fait en pondérant le taux

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