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Par Andrea • 20 Août 2017 • 4 227 Mots (17 Pages) • 480 Vues
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Pour sa part, Marie semble préoccupée par le départ éminent de son petit ami Bernard dans une autre ville pour poursuivre ces études universitaires. L’idée de ne pas pouvoir le suivre immédiatement du au fait qu’elle a été admise sous condition, rendait Marie très différente de ce à qu’elle est habituellement. Line a bien observé ce changement et ne croyait pas que l’université était une option raisonnable et envisageable pour l’avenir de Marie. Elle avait en tête d’autres plans pour elle ce qui expliquerait peut-être la raison de son mutisme lors de l’événement. Quant à elle, Jeanne traverse aussi une période difficile de sa vie. L’épreuve qu’elle subit avec le divorce de ses parents, la rend moins tolérante avec ceux qui l’entourent. Ayant également la fâcheuse habitude de se vanter auprès des autres quant à ses performances scolaires, elle ne manquait pas la chance d’épater la galerie en affirmant quelle avait obtenu une bourse d’étude pour l’an prochain. Bien que ce soit un élément positif pour elle, la manière de le présenter aux autres peut être irritante et frustrante. Qu’elles le veuillent ou non, les épreuves de leurs vies personnelles respectives influencent leurs comportements et leur tolérance au travail.
On est en mesure de comprendre qu’un « bruit parasite » est perceptible au niveau de la communication qui uni la direction et ses employés. Un problème de compréhension qui semble aussi anodin a pourtant des effets sur les interventions faites par l’équipe de gestion. Line a détecté des problèmes, mais elle n’est en aucun cas en mesure de valider sa perception et ne peut donc pas proposer des alternatives pour palier à ces obstacles. La communication est, en quelque sorte, unidirectionnelle. L’esprit de clocher que fait Line en imaginant des scénarios sans pour autant les avoir validés auprès de principales intéressées nui à sa compréhension de la situation. Les gestes et les commentaires de ses employées en difficulté sont une forme (malhabile) de communication. La rétroaction de Line a été nulle. C’est dans ces moments- là que de vieux irritants, comme l’histoire de la friteuse mal nettoyée, refont surface et génèrent un conflit de type émotionnel, ce qui trouble et affecte directement le milieu de travail, beaucoup plus que la situation banale de départ. Le conflit interpersonnel qui oppose Jeanne et Marie met en avant plan deux façons de voir le travail. Ce qui a pour résultat d’engendrer une situation conflictuelle qui dégénère et n’améliore en rien le climat de travail. La gérante se retrouve donc placée devant un manque de communication entre deux employées qu’elle n’a pas su aider à temps. La communication organisationnelle étant absente, cela freine la communication dans sa circulation descendante, ascendante et horizontale de l’organisation. Ces moyens de communiquer favorisent un échange auprès de tous les intervenants de l’entreprise et facilitent la prise de décision à la suite de dénonciation d’éléments perturbateurs.
Le fait de renvoyer les deux employées chez elles sans prendre le temps de comprendre l’origine du problème n’aide en rien à franchir l’obstacle de la communication déficiente. Aucun échange ne fut effectué au sujet de ce qui c’était passé. Aucune piste de solution n’a pu être soulevée par les deux employées. La version des deux principales intéressées n’a pas été recueillie par madame Bromont. Après les évènements et en ne se basant que sur des interprétations, Line est prête à congédier l’un d’elle ou bien les deux sans trop savoir les raisons qui les ont poussées à agir de cette façon l’une envers l’autre. Un manque d’écoute supplémentaire de sa part qui met en lumière un autre problème dans le processus de communication.
Il y a une grave lacune en ce qui concerne la définition des rôles de chaque membre de l’équipe. On sait d’entrée de jeu que Line n’est pas en mesure d’exercer sont pouvoir de leadership sur une équipe qui dépend d’elle. Notamment, en n’intervenant pas concernant les retards répétés de Jeanne. Les nombreuses situations relevées précédemment nous éclairent sur cette situation qui cause problème. Une meilleure définition des tâches mettrait en lumière le pouvoir légitime qu’elle doit assumer pour souhaiter influencer le groupe de travailleurs sous sa charge. Chaque membre doit connaître sa responsabilité et doit obéir à la hiérarchie installée. Pour mettre en place ce beau concept, il faut que chaque personne puisse avoir accès à des outils adéquats pour réussir à remplir le mandat qui lui est confié. Clairement, il est facile de constater qu’il y a un grand manque de formation de l’équipe de gérance. La gérante et son adjointe ne semblent pas avoir de véritable formation pour prévenir et comprendre les situations problématiques ni sur les manières de les éviter ou de les circonscrire. Toutes les deux, ont gravit les échelons de la compagnie en raison de leur excellent travail sans pour autant avoir la personnalité et les compétences pour répondre aux exigences des postes qu’elles occupent aujourd’hui. Il semble y avoir un roulement de personnel important considérant que Jeanne est la « désormais la seule à avoir connue Line avant qu’elle soit nommée responsable du groupe ». La formation et le perfectionnement ne semble pas être un point essentiel dans les différents paliers de la compagnie.
Inventaire des solutions possibles
Après avoir relevé les problèmes qui sont présents chez Burger Mart, nous sommes en mesure de mieux comprendre la situation dans laquelle le groupe de travailleurs évolue et de suggérer des solutions qui pourront être mises en application afin d’améliorer, dans un premier temps, les relations de travail. Suite à quoi, ces pistes de solutions pourront aiguiller Line dans ses réflexions sur les actions quelle doit mettre de l’avant pour faire face à ce fâcheux événement.
Pour bien diriger une équipe, le « leader » doit être bien conscient du rôle qu’il doit jouer au sein de l’organisation. Le pouvoir et l’influence qu’il a sur les autres doivent être utilisés comme des outils de direction. Le pouvoir légitime que Line a, grâce à son poste de gérante, doit être exploité pour influencer les comportements de ses subordonnées toujours dans le but d’obtenir les résultats planifiés. Unifier le tir en dirigeant les employés vers les même buts tout en appliquant les règles de production déterminées favorise la stabilité de l’environnent de travail. Elle doit être en mesure de bien cerner les limites de ses cadres de gestion pour ne pas
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