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ADM1002_Tn1

Par   •  21 Juin 2018  •  2 040 Mots (9 Pages)  •  506 Vues

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Le mouvement des relations humaines tente «d’humaniser la condition ouvrière de façon à contrer l’isolement des travailleurs par une amélioration du climat social et de la productivité, et d’autre part, de leur désir de modifier les modèles formels.»[13]

«Personne n’est le propriétaire de son bureau. Chaque jour, les employés occupent un espace différent, choisi parmi les places disponibles dans les installations physiques : station de travail partagées, cafétérias, jardins internes, salles de séjour, salle de réunion, etc. Si d’une part l’on n’y retrouve plus le confort d’un –territoire bien défini- avec son téléphone, sa chaise et sa secrétaire, on a cependant la liberté de choisir et de partager chaque jour avec des gens qui œuvre à différents postes avec des responsabilités distinctes.»[14]

Le but de la SEMCO est de voir ses employés interagir tous ensemble, d’ainsi pouvoir mélanger les petits groupes afin de créer qu’un seul grand groupe.

«À la place des bureaux classiques organisés en cubes, on retrouve donc plutôt des stations de travail composées de tables rondes et de prises pour ordinateurs portables. Dans les couloirs, il n’est pas rare de tomber sur un gestionnaire senior avec des cheveux gris, qui mène une discussion avec ses jeunes collègues, fraîchement recrutés de l’université»[15]

On peut voir que la SEMCO à installé des stations de travail communes afin de faciliter la communication entre ses employés et mêmes ses dirigeants. On explique qu’il n’est pas rare de voir un gestionnaire partagé son savoir et s’intéressé aux nouvelles idées des jeunes.

De son côté, Ricardo Semler avance que : «Le but du travail n’est pas de gagner de l’argent. C’est de faire que ceux qui ont un travail pénible aussi bien que les cadres dirigeants se sentent bien dans la vie.»[16]

Dans le livre du cours, on apporte le résultat suivant concernant le mouvement des ressources humaines : «La conclusion fondamentale des chercheurs, à la suite de ces deux séries d’expériences, a été que la satisfaction des personnes pendant le travail en groupe exerce une influence plus grande sur leur comportement au travail et sur leur niveau de production que les dimensions physiques ou économique.»[17]

Deux théories qui se rejoignent énormément. Le côté monétaire n’est pas ce qui rend le plus heureux au travail. Et la satisfaction au travail est primordiale. C’est important de la trouver au sein d’une entreprise.

Le modèle participatif a pour but «d’utiliser pleinement la motivation de la personne en modifiant les systèmes de gestion de façon à l’intégrer aux exigences techniques et économiques de l’entreprise.»

Sachez alors que «trois principes et valeurs sont maintenus au sein de la compagnie et forment la base du style managérial. Il s’agit de la démocratie, du partage de profit et de l’information. »

Ces trois principes correspondent amplement au modèle participatif. Voici des exemples concrets :

« Par la démocratie, Ricardo Semler entend le fait de – valoriser la sagesse des gens. Depuis 1980, tous les employés participent à la prise de décision. Par exemple, l’adoption d’un nouveau produit ou bien l’achat d’une nouvelle usine de production sont des points qui sont décidés par les employés. »[18]

«Le partage de profit constitue la deuxième valeur de base chez SEMCO. Contrairement à d’autres organisations où le profit est automatiquement distribué aux actionnaires, les employés prennent en main cette décision car, selon Ricardo Semler, cette possibilité les incite à mieux effecteur leur travail. Ce sont donc les employés qui décident comment distribuer le profit et la part des employés au profit est habituellement de 23 %.»[19]

« La troisième valeur fondamentale de la gestion concerne la transparence de l’information. Ainsi, les employés sont au courant des solutions à adopter et des pratiques à éviter. »[20]

Nous pouvons faire un lien entre le modèle participatifs et les principes de l’entreprise dans les trois cas présenté ci-dessus.

Question #3

En quoi l’entreprise SEMCO remet en question certains principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement les liens que vous faites avec les principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier.

« Le capitalisme financier désigne l’ensemble d’activités spéculatives entre agents qui vise à maximiser les gains dans le délai le plus court possible.»[21]

Chez SEMCO, « Ce sont donc les employés qui décident comment distribuer le profit et la part des employés au profit est habituellement de 23%.»[22]

Le profit est partagé avec les employés ce qui démontre que la compagnie ne pense pas seulement à remplir ses coffres. Les sous sont distribués de manière équitable afin de favoriser la motivation des employés au travail. La priorité de SEMCO ne se désigne pas par la définition du capitalisme financier de «maximiser les gains dans le délai le plus court possible», mais plutôt de maximiser la reconnaissance des actions et efforts effectuées par les employés afin d’augmenter leur satisfaction et leur bien-être au travail. Nous pouvons donc exclure le capitalisme financier lorsque l’on cherche à déterminer quel est le capitalisme exploité par la SEMCO puisque ceux-ci ont clairement démontré qu’ils n’ont pas comme objectif premier le profit maximum, le plus rapidement possible. La SEMCO vise d’autres objectifs principaux et les finances de l’entreprise sont un moyen utilisé pour y parvenir plutôt que de conserver tous les gains entre actionnaires (les agents mentionnés dans la définition) sans en faire profiter les employés au bas de l’échelle comme dans la majorité des entreprises qui eux suivent le système de capitalisme financier.

Le capitalisme industriel n’est pas celui représenté non plus chez la SEMCO, car celle-ci a énormément modifié sa vision de gestion de l’entreprise.

« Le changement consiste en une mise en avant des intérêts et des idées des employés, ce qui est une transformation majeure par rapport au style de gestion d’Antonio Semler, jusqu’ici plutôt classique et hiérarchique. »

Avec le capitalisme industriel, «on voit apparaitre les bases d’une économie où la finance prend de l’importance,

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