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vise à contrôler « le juste nécessaire » en avisant le gestionnaire lorsqu’il y a un problème, et à ne pas le déranger lorsque tout va selon les normes (Bédard et coll., 2011, p. 353). « Un contrôle efficace est un contrôle qui empêche ou réduit le plus possible les écarts entre les résultats atteints et les résultats recherchés, sans susciter d’effets non désirés (…) » (Bédard et coll., 2011, p. 364). Pour qu’un contrôle soit adéquat, il doit alors être décentralisé, axé sur l’avenir, flexible, mais également axé sur la participation. Cependant, il faut faire attention à ne pas aller dans le sens inverse et favoriser le sentiment de laisser faire. De plus, afin d’augmenter le sentiment d’auto contrôle chez les travailleurs, des formations ainsi que des journées de perfectionnement seraient une solution pour tous. Cela permettrait entre autre de provoquer des changements dans les attitudes individuelles et collectives, mais aussi de moderniser les façons d’agir. Ces moyens de bonification augmenterait assurément le sentiment de confiance du gestionnaire envers les travailleurs, mais également le sentiment de compétence de ces derniers.

Le sondage a révélé que les travailleurs aimeraient avoir plus de flexibilité, mais qu’aussi une meilleure communication avec leur superviseur améliorerait leur performance au travail. Un espace à la rétroaction positive devrait avoir lieu au sein de l’entreprise. En effet, la rétroaction peut améliorer les canaux de communication entre les gestionnaires et les subordonnés (Schermerhorn, Hunt, Osborn et de Billy, 2010, p. 390). À vrai dire, la qualité de la communication descendante est celle qui est le plus précaire. Les gestionnaires se doivent d’être plus ouvert avec les employés afin d’échanger sur les objectifs, les stratégies, ainsi que les politiques de l’établissement. Afin d’augmenter la motivation, pour ainsi diminuer le taux d’absentéisme et augmenter la production, une combinaison de différents facteurs doit être pris en considération. Il faut prendre en compte les formes de rémunération, les récompenses, l’organisation du travail stimulante, mais aussi des conditions de travail adéquates (Bédard et coll., 2011, p. 286).

La direction a avantage a instaurer un système de gestion qui permet au personnel de partager les responsabilités avec les employeurs, comme la gestion participative par objectifs. « Cette opération doit se faire de façon que chaque employé se sente personnellement engagé dans la réalisation des objectifs qui le concernent » (Bédard et coll., 2011, p. 377). Ce moyen peut être envisagé lorsque le nombre d’employés relevant d’un gestionnaire est restreint.

Question #4 : Quand, comment et avec qui mettez-vous en œuvre les solutions pour résoudre les situations problématiques de ce cas?

En ce qui concerne les pistes de solution pour le niveau d’intervention stratégique, soit d’investir dans la recherche, l’innovation, et le développement, différents acteurs vont devoir être impliqués dans cette démarche afin d’augmenter les chances de succès. Tout d’abord, une firme experte dans la matière va devoir travailler en étroite collaboration avec des gestionnaires afin de mettre en place l’équation gagnante à l’amélioration de l’innovation et le développement au sein de l’entreprise. Au sein de l’entreprise, une équipe devra être composée de gestionnaires, de contremaître, mais également de travailleurs afin de disposer de plusieurs champs de connaissance pour avoir la perception et l’expertise des différents corps de métiers. Étant donné que cette solution est coûteuse, il est important avant de commencer quoi que ce soit de consulter une organisation qui pourra venir en aide à l’entreprise financièrement tout au long de ces étapes. Des crédits d’impôts sont également disponibles selon certains critères. Cette solution s’échélonnera sans aucun doute sur plusieurs années afin de permettre de peaufiner les innovations, le développement dans différentes sphères, pour ensuite augmenter les chances de surpasser les concurrents. Il est difficile présentement d’établir toutes les étapes de cette solution puisqu’elles font se concrétiser au fur et à mesure que la recherche va avancer.

Quant aux journées de perfectionnement et de formations, ces dernières pourraient être réalisées en collaboration avec certaines universités du Québec qui offre ces services. Tant les gestionnaires que les employés pourraient bénéficier de ces journées. En premier lieu, les formations pour les superviseurs auraient comme objectif de faire connaître qu’est-ce qui est à la base d’une gestion du personnel adéquate et efficace afin de susciter davantage l’enthousiasme et la motivation chez les employés. De nos jours, beaucoup de formation de ce genre sont offertes et certaines le sont aussi en ligne. La formation continue ainsi que le développement des compétences font partie intégrante d’une réussite et d’un développement de l’entreprise à long terme. En deuxième lieu, la formation offertes aux employés devraient être axé plus principalement sur l’enrichissement des compétences afin de gagner du contrôle dans l’usine et de se sentir plus en confiance. Cela va permettre donc aux gestionnaires de croire davantage en leurs employés, et donc être moins contrôlant et limité les périodes de supervision. Je crois qu’aucun délai ne doit être prescrit, mais bien d’avoir recours à la formation continue au fil des ans.

Au niveau des compétences de communication, ces dernières pourraient être inclus dans les journées de perfectionnement. Encore une fois, tant pour les gestionnaires que les employés. Les gestionnaires doivent être plus clairs face à leurs demandes envers les employés, et vice versa. Les employés doivent se sentir à l’aise de discuter des éléments qui vont moins bien au sein des groupes. Comme il a été fait pour cette étude de cas, un sondage pourrait être réalisé dans un court délai afin de connaître les réels désirs des employés qui pourraient contribuer à obtenir un environnement de travail stimulant, des conditions de travail adéquates, mais également afin de diminuer le taux d’absentéisme, et augmenter la production au travail.

Question #5 : Quels sont les enseignements que révèle ce cas pour l’exercice du métier de gestionnaire?

Cette étude de cas met en lumière l’importance de réaliser ce genre de travail afin de permettre aux gens de mieux saisir le fonctionnement d’une organisation, ainsi pour être en mesure de repérer les