ADM 1002 TN1

...

(HEC 1999) .

À la lumière ces extraits, les principes de l’organisation scientifique du travail (OST) occupent

une place non négligeable au sein de l’entreprise Assurances Sécuriplus. Malheureusement,

l’organisation scientifique comporte des inconvénients, on peut bien les voir dans le cas

d’Assurances Sécuriplus, les employés semblent aliénés et ne sont jamais consultés lors des

prises de décisions, s’en suit une perte de motivation et un rendement inférieur à ceux des

concurrents. « Chaque employé traitait 125 réclamations (...)bien en deçà de la moyenne de

155 réclamations par employé et par jours chez trois de ses concurrents.» (HEC 1999) .

Question 2

Basé sur ses années d’expérience en tant que chef d’entreprise, Henri Fayol élabora 14

principes généraux d’administration. Monsieur Fayol maintient que ces principes n’ont rien

d’absolu et ne sont pas rigides. Il n’est donc pas obligatoire qu’une entreprise réponde à 100%

aux 14 principes administratifs d’Henri Fayol. Voici, dans le cas de l’entreprise Assurances

Sécuriplus, quelques-uns des principes :

La division du travail : Est bien évidemment présente, tel qu’indiqué dans la question

précédente les tâches sont divisées en spécialités.

L’autorité et la responsabilité ainsi que la discipline : Qui se définit par un droit de donner des

ordres et de s’attendre à leurs exécutions. M.Blanchette adopte toujours une attitude très

autoritaire et n’hésite pas à menacer ses employés puisqu’il a des comptes à rendre à ses

propres supérieurs. «Je les ai également informés que j’avais fini de trouver des excuses pour

justifier leur mauvais travail auprès de la direction » (HEC 1999) .On peut lire ici M.Blanchette

qui exprime son insatisfaction quant à l’atteinte des objectifs de ses employés et fait part des

méthodes disciplinaires qui seront utilisées. « J’ai perdu le compte du nombre de mémos que

j’ai envoyés à tous les commis aux réclamations pour leur souligner qu’ils ne font pas du bon

travail. Il ne se passe pas une semaine sans que je n’aie à écrire à l’un ou l’autre des commis

pour leur rappeler que leur travail laisse encore à désirer et qu’ils vont devoir s’améliorer ou

partir» (HEC 1999) .

L’unité de commandement et l’unité de direction: Qui résument l’importance que chacun des

employés relève d’un seul chef et d’un seul programme. Si l’on consulte la figure 1

(l’organigramme de la division médicale), il est possible de constater que Monsieur Blanchette

est l’unique directeur de ce service.

Le degré de centralisation et la hiérarchie: Encore une fois, si l’on se réfère à l’organigramme,

on peut constater que les 4 directeurs de service relèvent d’un seul directeur, qui est le

directeur de la division médicale. Le degré de centralisation est très élevé chez Sécuriplus car

c’est M.Blanchette qui prend les décisions et les employés ne sont jamais consultés. « Je fais

mon travail de gestionnaire, il est à peu près temps qu’ils fassent leur travail de commis.» (HEC

1999) .

L’ordre : Selon la définition, il s’agit «d’une combinaison de la justice avec la bienveillance»2. Or,

monsieur Blanchette est découragé à un point tel de ses employés qu’il semble méprisant à leur

égard. Plusieurs passages dans son témoignage en font la preuve.

Finalement, les principes administratifs d’Henry Fayol ne sont pas tous appliqués chez

Sécuriplus, l’initiative et l’union du personnel ne sont malheureusement pas présents. Toutefois

l’entreprise serait sans doute gagnante à intégrer ces principes manquants , cela pourrait avoir

des répercutions très positives .

QUESTION 3.

Selon le mouvement des relations humaines, la productivité dépend de la satisfaction de

besoins humains et sociaux3. Ses postulats sont divisés selon 5 grands thèmes :

 La division du travail, en fonctions distinctes mais complémentaires; Chez Sécuriplius,

la division du travail est plutôt conforme au premier postulat , par contre cela entraîne

tout de même un ralentissement de la productivité tel que mentionné à la question 2.

2 BÉDARD, EBRAHIMI,SAIVES, (2011) Management à l’ère de la société du savoir, Montréal, Chenelière

Éducation, P. 41

3 BÉDARD, EBRAHIMI,SAIVES, (2011) Management à l’ère de la société du savoir, Montréal, Chenelière

Éducation, P. 55

 L’administration afin de susciter des comportements rationnels tout en conservant une

bonne communication; Nous pouvons critiquer Sécuriplus dans son style de

communication très autoritaire, M.Blanchette n’encourage pas des comportements

rationnels, mais plutôt émotifs. Cette communication lamentable éloigne l’entreprise

d’un