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TN1 ADM 1002

Par   •  11 Septembre 2018  •  1 103 Mots (5 Pages)  •  544 Vues

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monde peut se faire entendre et a son mot à dire. Que ce soit pour l’achat d’une nouvelle usine ou l’embauche de candidats, même si ceux-ci deviendront leurs supérieurs. Quand on arrive dans le stationnement de la compagnie, il n’existe pas de différence entre les places pour le directeur, les employés ou les visiteurs. Il n’est pas rare de voir un gestionnaire senior en pleine discussion avec de jeunes collègues, nouvellement sortis de l’université.

«La satisfaction des besoins sociaux contrecarre les effets néfastes de la gestion technocratique»[3]. Ceci est un autre postulat du mouvement des relations humaines. À la SEMCO, la cafétéria faisait l’objet de nombreuses plaintes quand cet endroit était administré par Antinio Semler. «Ricardo et son DRH l’ont transformé pour qu’il soit géré et décoré par les employés»[1].

Le modèle participatif croit qu’on devrait facilité l’adhésion aux décisions de l’entreprise. Quand il y a eu le changement de direction en 1980, la SEMCO a «demandé aux gens ce qu’ils voulaient, ce qu’ils aimaient et n’aimaient pas»[1] afin de faire des changements avec les employés. «Depuis 1980, tous les employés participent à la prise de décision. Par exemple, l’adoption d’un nouveau produit ou bien l’achat d’une nouvelle usine» [1] ou l’embauche de candidats. Le partage de profit est pris en main par les employés. «Cette possibilité les incite à mieux effectuer leur travail»[1]

Le modèle participatif permet à l’employé de contrôler sa tâche. La SEMCO permet aux «employés de passer un après-midi à la plage, de travailler à la maison ou dans un café»[1]. On peut même retrouver des employés faisant une sieste dans le jardin de l’entreprise.

«Le modèle participatif considère que les gestionnaires utilisent mal leurs ‘’ressources’’ humaines»[3]. La SEMCO offre la possibilité aux employés d’exprimer ce qu’ils aiment ou non dans la compagnie. Plusieurs initiatives actuelles encouragent les employés à s’impliquer dans la gestion de l’entreprise et à proposer de nouvelles initiatives. «Par exemple, l’initiative Out of your mind vise la proposition de nouvelles idées par les employés»[1]. «D’ailleurs la remise en question des pratiques et des objectifs est partie intégrante de la gestion chez SEMCO»[1].

Question 3

«Au début du capitalisme industriel, les dirigeants des entreprises étaient également les propriétaires de leurs entreprises»[2]. Ceci était aussi vrai pour la compagnie SEMCO, quand celle-ce était dirigée par Antinio Semler. Mais Ricardo Semler, le nouveau PDG de la compagnie en 1980, a une toute autre idée derrière la tête. Son souhait est qu’éventuellement l’entreprise n’est plus besoin de lui. «Déjà en 1994, il ne consacre plus qu’un tier de son temps aux activités de l’entreprise»[1]. «L’autonomie décisionnelle de SEMCO est finalement effective en 2005»[1].

«Le capitalisme financier désigne un système économique fondé sur des activités de spéculation financière»[2]. «Contrairement à d’autres organisations où le profit est automatiquement distribué aux actionnaires, les employés prennent en main cette décision»[1].

Bibliographie

[1] Cas rédigé par Kerstin Kuyken (étudiante au doctorat en administration à l’ESG UQAM), sous la direction de Mehran Ebrahimi et Anne-Laure Saives. Révision : Anne-Laure Saives. La SEMCO : avec ou sans Ricardo. (19), 1-19.

[2] Michel G. Bédard, Mehran Ebrahimi, Anne-Laure Saives. Management à l’ère de la société du savoir. (497), (10-69)

[3] Diaporama synthèse semaine

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