Sociologie du travail
Par Plum05 • 21 Mars 2018 • 2 289 Mots (10 Pages) • 688 Vues
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D’autres part, dans les relations de travail, et dans l’investissement dans le travail, il va y avoir d’autres aspect qui va jouer (notre situation personnel marié avec enfants/ célibataire/femme/homme, rapport au travail ne va pas être le même). Le mode d’organisation du travail, investissement dans le travail vont dépendre de d’autres facteurs.
Comment ces différents facteurs se combinent ? Le fait est qu’on est dans des espaces ou ces bien la rationalité instrumentale qui domine.
II- Le concept, les mots et les choses
Quand on parle du monde social, on utilise des concepts. Le concept c’est une manière intellectuelle de parler de la réalité, et c’est une manière dans parler en rassemblant des propriétés fondamentales. Mais le concept avec des propriétés fondamentales on ne le retrouve pas dans la réalité (exemple : le mot cheval (on fait référence au concept de cheval), « j’ai fabriqué une table » on sait tous ce que c’est, il désigne un mot de la réalité mais si je dis amené tous une table, on ne le retrouve pas dans la réalité mais un morceau de la réalité.) Quand je parle du réel, j’emplois des concepts pour parler du réel, pour le caractériser dans ses éléments fondamentaux. Concept utilisé pour désigner des réalités. Ce sont des généralités abstraites que nous ne verrons jamais dans le concret.
Dans le monde social, on utilise des termes mais ils ont plusieurs significations (polysémique). Une manière de réfléchir sur ses termes que l’on utilise et de réfléchir sur leurs histoire (voir leurs signification profonde, comme il a évolué ou pas).
III- Qu’est ce que le travail
I-Emergence de la notion de travail et du terme travail ?
- La définition du travail
Le terme travail apparaît au 18ème siècle alors que des individus ont eu des activités depuis des siècles (chasse, cultivation, élévation, fabrication d’outils..). Emergence de l’espèce humaine. Dans toutes les sociétés il y a toujours eu des gens, qui ont eu une activité. C’est apparut récemment car dans la plupart des sociétés (avant le développement du capitalisme), le travail n’avait pas la place centrale qu’il a dans nos sociétés à nous. Dans nos société le travail a une place centrale en terme de temps, (on passe beaucoup de temps au travail), en terme d’énergie. Pour les sociologues => société d’abondance (société où le travail n’est pas le centre, il n’y a aucunes frustration dans ces sociétés) alors que dans nos sociétés on a tout ce qu’on veut, on travail pour acquérir nos biens. En Grèce le travail n’est pas une activité noble. A partir du 18ème siècle, il va y avoir une transformation très importante. Le travail devient une activité nécessaire, noble (avec la bourgeoisie commerçante). Activité qui va faire l’objet d’un échange marchand. Cette bourgeoisie va s’opposer à la noblesse. Pour un noble français il est indigne de travailler. Les nobles anglais vont se comporter comme des bourgeois commerçant. Ils vont avoir un rapport différent au travail « éthique protestante par Weber ». Les nobles français vont être souvent ruiné. Avec la révolution industrielle apparaît des formes de travail : le travail salarié, apparition des ouvriers, le travail va être mesuré.
b)Le salariat
Le salariat émergence avec la révolution industrielle, c’est une forme salariale particulière. Un salarié c’est une personne qui a une relation social avec son employeur. Il a un capitalisme. Pour que le capital rapporte, il faut qu’il y ait du travail. Avec le capitalisme il y a une forme particulière du travail qui se développe.
Salarié : Quelqu’un qui vend pendant un temps donné sa force de travail. En échange, il reçoit un salaire. Il vend donc lui aussi une marchandise qui donne lieu a un échange marchand : c’est sa force de travail. Dans le capitalisme, il ne possède pas la personne, il possède la force de travail. Il n’y a de relation salariale possible que si il y a contrat entre deux individus juridiquement libre. Toutes les sociétés capitalistes, il faut des individus juridiquement libres. Dans le capitalisme industriel, le capitale est mobile. Un capital mobile demande ce que le travail soit mobile. Au départ, le salariat, est le fait des ouvriers, et la notion de travail au départ ne désigne que ce que font les ouvriers. Le reste (les paysans), n’est pas considérés comme du salariat, car la masse des paysans sont dans des logiques d’autoproductions (l’essentiel de ce qu’ils produisent est pour eux). Le travail ouvrier va être progressivement estimé a la valeur d’usage de ce qu’il produit mais à sa valeur d’échange. Tout objet a une valeur d’usage (portable, vêtement cad je peux estimer la valeur de ses bien à l’usage que j’en ai). En même temps tout objet a une valeur d’échange. Le travail, c’est un bien comme un autre, il a une valeur d’usage, c’est ce qu’il produit. Mais il a également une valeur d’échange, c’est le salaire.
Comment j’estime la valeur d’échange ?
Je peux le définir par la quantité de bien que produit ce travail. Le salaire peut être définit par la valeur du temps qu’il passe a son travail. A la valeur Les biens nécessaires a la reproduction de la force de travail. La détermination du niveau de salaire va dépendre aussi de 2 facteurs : problème de rapport de force, au 19ème pas en faveur des ouvriers (salaires faible) et dépend de l’état des marchés. Le niveau de salaire va augmenter car l’offre de travail diminue. Tout au long du 19è siècle bcp de règles ont été mises en place : interdiction des enfants de travailler dans les mines, interdictions du travail la nuit, limitation de la durée de travail par semaine.
c)Ce que a quoi s’oppose le travail
Le travail se définit par opposition avec tout ce que relève du loisir. On va renvoyer le travail a ce qui est du productif (on produit quelques choses qui a de la valeurs), ca sera l’ensemble d’activité qui ne produisent pas de valeurs. Hiérarchie entre les personnes. Cette dimension de hiérarchie s’est transformée, dans nos sociétés le travail est vu de manière illégitime.
2) Une perception changeante du travail
a) une perception négative
Au départ, le travail est vu négatif, comme
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