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Sociologie du travail

Par   •  24 Septembre 2018  •  2 163 Mots (9 Pages)  •  601 Vues

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moins de temps possible, c’est toujours l’augmentation de la productivité qui prime dans toutes les décisions. Dans mon cas, j’ai eu une promotion il y a 1 an, on m’a demandé de procéder de la même façon que la personne précédente, même si je n’ai pas eu de formation. Au début, j’ai soulevé des lacunes et personne n’était à l’écoute. Il a fallu que je prenne l’initiative de changer des choses discrètement et de les mettre devant le fait accompli et qu’ils constatent qu’il y avait une amélioration, ainsi je pouvais prouver que j’avais raison.

2.3 Phase 3 : le fordisme

Le fordisme ne s’applique pas à l’entreprise pour laquelle je travaille, puisque le fordisme est du travail à la chaîne. Ce n’est pas la machine qui détermine le temps que nous avons a employé à une tâche. La technologie est un support pour nous et non ce qui contrôle nos faits et gestes. Cette façon de procéder ne s’applique pas aux entreprises offrant des services, mais plutôt pour la production d’un produit quelconque.

Par ailleurs, le fordisme se débarrasse de tout homme qui se prend pour un expert. Dans notre entreprise nous nécessitons la présence d’experts dans certains domaines.

2.4 Phase 4 : l’automation

L’automation ne s’applique pas également à l’entreprise pour laquelle je travaille. Ceci concerne un processus d’enchaînement qui touche particulièrement la pétrochimie, le textile, l’industrie automobile et la sidérurgie et non, à la fonction publique. Tel que mentionné plus haut, nous sommes une entreprise de services et non de la production de produit.

2.5 Phase 5 : l’informatique

Cette façon de fonctionner s’applique à nous et à la majorité des entreprises offrant des services. Nous sommes dépendants de l’informatique pour fonctionner, c’est avec cet outil que nous communiquons avec nos comparses et même nos clients ou citoyens. Je vous donne un exemple, il y a un mois environ nous avons eu une panne d’électricité au bureau qui a duré deux heures, que croyez-vous que les employés ont fait? Ils se sont promenés sur l’étage à jaser, puisqu’ils n’étaient plus capables de fonctionner, ils n’avaient pas accès à aucune information.

L’informatique nous aide à être plus productifs et être en mesure de prendre des décisions et agir rapidement. Je vous donne un autre exemple, je reçois une demande urgente, je la fais suivre à ma patronne qui recevra l’information sur son BlackBerry, et elle est en mesure de me renvoyer une réponse à l’intérieur de 5 minutes.

2.6 Conclusion

Après analyse de l’entreprise pour laquelle je travaille et vérifiant chaque phase, je conclus dans la même direction que M. De Coster. C’est que nous pouvons retrouver deux phases dans la même entreprise, tel que vous avez pu le constater, dans mon cas il s’agit du taylorisme et de l’informatique. Par contre, nous ne pouvons pas retrouver toutes les phases dans une seule entreprise, puisqu’il y a des phases qui s’appliquent plus à une entreprise offrant des services et d’autres à des entreprises produisant des produits. Je verrais mal du travail à la chaîne dans une entreprise de services, par contre, le fordisme pourrait très bien cohabiter avec l’automation dans une certaine mesure. Nous ne pouvons pas dire qu’une entreprise utilise seulement une phase, mais peut utiliser deux en même temps.

3 QUESTION 3

Le chapitre 6 de Diane-Gabrielle Tremblay présente l’état des recherches sur les nouvelles formes d’organisation du travail et sur le travail en équipe. Choisissez un de ces thèmes et après en avoir présenté les principaux constats, discutez-le en faisant appel à vos connaissances et vos expériences, que ce soit pour renforcer les points de vue présentés ou pour faire part de vos divergences.

Le paradoxe de l’autonomie est un sujet très intéressant, puisque les entreprises permettent de plus en plus les personnes à prendre des décisions et à être autonome, par contre les gens ont peurs. C’est surtout les employés qui depuis plusieurs années sont habitués à relever d’une personne qui prenait toutes les décisions. Ces gens-là n’avaient qu’à exécuter ce qui leur était demandé. Je suis adjointe administrative à la haute direction et je suis responsable des secrétaires de l’arrondissement pour lequel je travaille. Je constate qu’elles ont peur de prendre des décisions et tentent toujours de relancer dans ma cour toutes les décisions. De mon côté, je les emmène à comprendre que nous sommes une équipe et que chacune doit prendre des responsabilités en totalité et d’assumer ce qui arrivera, ainsi elles apprendront et seront en mesure de prendre d’autres décisions. Je ne dis que je ne les aide pas, par contre, quand elles me demandent un conseil, je les emmène à réfléchir et à évaluer la situation, je vous dirais qu’à 90 % elles avaient tous les outils et les capacités de prendre la décision. Même que parfois en conclusion c’est elle qui apporte la solution, sans s’en rendre compte.

Je vous dirais que ma vision du travail en équipe est celle de l’équipe semi-autonome. Nous pouvons prendre des décisions pour que nous puissions être le plus productifs possible. Je crois qu’un employé qui est heureux dans son travail et dans son milieu donnera toujours plus que nous lui demandons. Il doit se sentir soutenu dans tout ce qu’il entreprend. Il faut être à l’écoute de leurs besoins que ce soit au niveau professionnel que personnel.

Au niveau professionnel, c’est de s’assurer qu’il est respecté par les personnes pour qui il travaille et également le lieu physique et les outils nécessaires au bon fonctionnement de son travail.

Au niveau personnel, c’est d’être en mesure de répondre à ses besoins. Par exemple, s’il nécessite une demi-journée de congé pour un rendez-vous, c’est de lui proposer de prendre la journée, en agissant ainsi à son retour il se sentira écouté et sera en mesure d’augmenter la productivité, en étant plus reposé. La motivation est très importante pour n’importe qui travaillant dans une entreprise. La petite tape sur l’épaule peut être tellement enrichissante.

Ce que je viens de mentionner vient rejoindre le tableau dressé à partir de Glaser et Bayley (1992); Roy (1992); Roy et al. (1998), qui mentionne que l’organisation du travail en équipe est : centrée sur le client; employés polyvalents; peu de catégories d’emploi; information largement partagée; peu de niveaux hiérarchiques; accent mis sur l’ensemble de l’organisation;

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