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Public Choice.

Par   •  30 Mai 2018  •  1 752 Mots (8 Pages)  •  437 Vues

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En effet, le marchandage politique conduit les électeurs -ou les partis et groupes de pression- à se coaliser pr obtenir la mise en place de services publiques -> hausse des dépenses publiques

-Théorème de l'électeur médian: inventé par Duncan BLACK en 1948. L'électeur médian est celui dont les goûts sont au milieux d'un groupe de telle sorte que l''effectif soit partagé en deux groupes égaux. Selon lui c'est ce type d'électeur qui détermine la politique adoptée car les candidats à l'élection feront en sorte d'adopter une position satisfaisant ce type d'électeur=> le vainqueur de l'élection est donc celui qui satisfait le mieux les désirs de l'électeur médian sur l'échelle idéologique

-La majorité optimale: le mode de décision publique à adopter doit être le moins coûteux et le plus bénéfique car chaque mode de décision engendre des coûts externes (perte de satisfaction d'un indiv à cause d'une décision contraire à ses intérêts courbe C décroissante) et de décisions (coût de la procédure pr obtenir la majorité) à placer sur un repère avec en abscisse le nombre d'électeurs et en ordonnées les coûts estimés: croisement de C et D= K soit majorité optimale.

- La bureaucratie

William Niskanen dans Bureucratie et Gouvernement représentatif.

Les décideurs politiques et les bureaucrates (responsables des administrations) entretiennent des relations étroites.

La bureaucratie existe à la fois dans les administrations et dans les entreprises privées à la différence près qu'au sein des administrations elle ne subit jamais de sanctions du marché

-L'intérêt du bureaucrate est de maximiser son pouvoir et son prestige en accroissant la taille des budgets qu'il maîtrise ou en faisant perdurer le service qu'il maîtrise. Son but est d'obtenir un budget de plus en plus important afin de parvenir à une surproduction des équipements, mais aussi pour l'emploi de matériel moderne sophistiqué=> désir d'être à la pointe de la technique même si cela n'engendre que des effets modestes.

-Effets néfastes: la bureaucratie n'est soumise à aucune concurrence, elle n'est donc pas poussée à baisser ses coûts de production et dispose d'une plus grande marge de manoeuvre pour satisfaire ses objectifs personnels d'où un gaspillage des ressources. Par ailleurs, elle n'est soumise à aucun contrôle efficace car ce sont les services contrôlés qui fournissent des renseignements aux organismes de contrôle => doute quant à l'authenticité des renseignements fournis. Il n'y a aucune concurrence entre les administrations les décisions des pouvoirs publics sont biaisées en faveur des intérêts de la bureaucratie au détriment de la collectivité. Pas de critères objectifs pour calculer l'efficacité et la productivité de l'administration

-Conséquences: la bureaucratie prélève plus qu'elle ne rend service à la communauté dans le seul but de satisfaire des intérêts propres ; croissance de l'Etat auto-entretenue:↑ Nombre de fonctionnaires => ↑ demande d’Etat => ↑ Etat => ↑ nombre de fonctionnaires et du prélèvement bureaucratique

Selon les théoriciens du Public Choice, la croissance de l'Etat s'explique par la logique du système électoral qui aboutit à la croissance de l'Etat au bénéfice d'une catégorie de citoyens privilégiés

- Les groupes de pression

La croissance du phénomène bureaucratique se fait au détriment de l'électeur alors pourquoi l'accepte-t-il? Cela s'explique par les lois de l'action collective mises en avant par Mancour OLSON dans La Logique de l'Action Collective (1965 )

-Pour qu'un groupe se forme, plusieurs conditions doivent être réunies: présence d'un intérêt commun, avantages de la participation supérieurs aux incconvénients, participation déterminante de l'individu à l'action (+ elle est élevée et + il y aura de chances pour qu'il s'y rallie) => constitution de petits groupes plus aisée au vue de ces paramètres. Selon Olson, les petits groupes ont plus de chances de s'organiser en faveur d'une action collective car concentration des bénéfices qui dissuade d'adopter le comportement de passager clandestin.

=> éloignement de l'optimum

-Groupes de pression et marché politique: utilisation du vote majoritaire par les groupes de pression, éloignant de l'optimum (réduction du bien être global par un sacrifice plus grand que le bénéfice apporté aux autres

-Groupe de pression et politique économique: l'Etat est en mesure d'altérer la concurrence sur le marché national par des entraves à la concurrence donc rente pour les firmes protégées qui peuvent vendre à un prix supérieur au coût marginal. Elles vont donc engager des dépenses (lobbying, pots de vins etc...) pour inciter l'Etat à prendre plus de mesures restrictives de ce genre=> gaspillage selon Buchanan “ des ressources qui pourraient autrement être consacrées à une activité productrice de valeur sont engagées dans une activité qui ne vise rien d’autre que des effets redistributifs ”. "

Conclusion : Le Public Choice préfère généralement le marché, même s’il est imparfait, à l’action publique qui masque les préférences des dirigeants sous le prétexte de l’intérêt général. Il faut réfléchir à la question de la frontière entre marché et Etat, le déplacement continu de cette frontière au détriment du marché étant considéré comme un phénomène non optimal mais réversible. Les difficultés de nos sociétés (chômage, inflation, déficit, dette publique) ne sont pas dues à la faillite de l’économie de marché mais à celle de nos institutions politiques. Buchanan (1975) : “ Le défi de notre époque n’est pas économique mais d’ordre institutionnel et politique. Il est d’imaginer une nouvelle technologie politique, de nouveaux modes d’expression démocratique qui permettent de domestiquer la montée envahissante d’une caste de bureaucrates privilégiée ”.

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