Mutation de la société française

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Part de l’emploi agricole qui est retenu fortement : 2% de la population active.

L’agriculture : elle commence pratiquement dès le XVIIIème siècle. Avant les révolutions industrielles il y a eu les révolutions agricoles. Révolution agricole ont permis de produire plus avec moins de main d’œuvre, c’est un mouvement plus ou moins en cours mais il se termine. On atteint le pic de l’emplois ouvrier en 1975 et en pourcentage la fin des années 60.

Pourquoi ce déclin ? Dans l’industrie et bcp plus qu’ailleurs du progrès technique : robotisation, automatisation. Du coup pour produire un bien matériel, il faut de moins en moins d’heure de travail, pour maintenir l’emploi industriel il faudrait compenser par la vente de plus de voiture par exemple. La structure se déforme et c’est 75% qui sont dans les services.

A nuancer :

Avant les entreprises par exemple, un service de nettoyage, les entreprises sous traite. Emplois statistiquement étaient placé dans l’industrie et maintenant ils sont placés dans ce qu’on appelle des services. Pour une voiture, il faut de plus en plus de services qui sont proposer autour de la voiture une fois que la voiture est vendu on vend une assurance (services), prêt bancaire (service), l’entretenir… Donc un bien qui est fait en industrie nous permet de mettre en marche différent services.

Nous sommes entrés dans une société salarial avec l’expansion du salariat : elle traduit une baisse de la part des professions indépendantes (agriculteurs, artisans, commerçants). Cette hausse de la part de l’emploi salarié est surtout le fait des années 60, elle ralentit par la suite. Elle s’explique par la baisse des petits commerces. C’est 90%

3.2 L’emploi salarié se féminise.

Les femmes ont toujours travaillé mais le grand changement est qu’il y a une 50aine d’année elle travaillaient souvent dans l’exploitation familiale ou à la boutique. A cette époque-là, leur statut familial et leurs emplois était la même chose. Ce qui change c’est leur entrée massive sur le marché du travail salarié. Donc déconnection entre leur statut de salarié et leurs statut familial.

Elles ont conquis une forte indépendance. De 25 à 49 ans on est à 80% du taux d’activité pour ces femmes-là.

Pour les jeunes ça baisse car ce sont les études. La part des hommes et des femmes se rééquilibre sur le marché du travail. Début des année 60 la part des hommes et des femmes sur le marché du travail est de 2/3 pour les H et 1/3 pour les femmes. Aujourd’hui : Emploi salarié est de 50/50.

On ne s’arrête pas après la maternité.

Taux de chômage : on disait pendent longtemps que les femmes étaient touchées de plus de 2 pts que les hommes, alors que maintenant il est le même pour les deux sexes. La crise a plus affecter les hommes que les femmes. L’emploi féminin est beaucoup plus concentré autour de quelques professions : secrétariat, tout ce qui prolonge leurs rôle familial (petite enfance, aide au personne âgées, aide soignantes, aide-ménagère…) ce qui est au total 60% de leurs rôle féminin, hôtesse de caisse, service à la personne et tout ce qui tourne autour du médical. Le cas de médecin commence à se féminiser. Début des années 80 elle occupé que 25% des emplois chez les cadres supérieurs…

La différence de salaire est toujours présente dans notre société. A Temps Plein, cela ne se réduit pas tant que ça : 36% en 1950, 28% en 80 et aujourd’hui ce n’est que 19%.

SEANCE 2 : LES TRANSFORMATION DE LA STRATIFICATION SOCIAL (1)

Définition : stratification sociale et classes sociales

Au sens large, la stratification sociale, désigne les différentes façons de classer les individus dans une société en fonction de la position sociale qu’ils occupent. Les analyses en termes de stratification ont une visée principalement descriptive : hiérarchiser les individus sur une échelle sociale, en fonction d’un ou plusieurs critères simples, comme le revenu, la profession, le pouvoir ou encore le prestige.

Les analyses en termes de classes sociale ont une portée plus théorique et renvoient davantage à un vocabulaire marxiste. L’analyse en termes de classes, plus que celle en termes de stratification davantage descriptive, cherche à révéler les contradictions et les antagonismes qui traversent une société autour des rapports de domination entre les groupes sociaux.

I/ OPPOSITION THEORIQUE ET GRILLES D’ANALYSE

1.1 Marx versus Weber.

Les classes sociales chez Marx :

- On peut dire que quand on parle de classes sociales on parle de position d’ordre économique et elle oppose d’un côté ceux qui détiennent les moyens de production (capitalisme/ bourgeoisie) et les autres, ceux qui n’ont que leurs forces de travail a ventre (les prolétaires). Deux groupes qui n’ont pas les mêmes intérêts

- Les groupes en question vont petit à petit prendre conscience de leurs intérêts et s’organiser politiquement à les défendre (les prolétaires) et donc on dit que quand on commence à prendre conscience de ses intérêts, on parle de conscience de classe. Cela se traduit par des luttes de classes. On parle de classe en sois quand on n’a pas les mêmes intérêts. On parle de classe pour soit quand il existe une conscience.

- Avant la classe ouvrière avait la politique pour la défendre.

- Dans son modèle théorique il y a deux classes et il le développe dans son ouvrage « le manifeste du parti communiste »

- Quand Marx observe la société de son temps, il va travailler pour remodeler le système théorique. Il va montrer qu’à l’intérieur d’une classe il peut y avoir des sous classes « Le XVIII brumaire sous Louis Napoléon Bonaparte » il dis que la bourgeoisie est divisée et qu’il y a 3 sous classes, 3 fractions. Il y a l’aristocratie foncière, l’aristocratie financière, l’aristocratie industrielle. Il y a toujours des petites classes qu’on appelle la petite bourgeoisie ou il y a des artisans, des commerçants… Il y a en dessous le prolétariat et à l’intérieur de celui-ci il y a une catégorie un peu à part car cette catégorie n’est pas fiable, on ne peut pas compter dessus car