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Le continent américain , entre inégalités-tensions et intégrations nationales

Par   •  24 Septembre 2018  •  2 277 Mots (10 Pages)  •  502 Vues

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des flux de personnes mis en place par les États-Unis à la frontière du Mexique.

Le continent américain est un continent urbain où les métropoles concentrent la majorité de la population et des activités : c’est la métropolisation. Les plus grandes puissances métropoles appartiennent à l’Amérique anglo-saxonne, cependant de grandes villes émergent en Amérique Latine. Elles s’ancrent dans les grands ensembles urbains de mégalopoles : mégalopoles en Amérique du Nord, et en Amérique du Sud : Rio de Janeiro, Sao Paulo et Belo Horizonte.

La métropolisation est source de déséquilibre : elle affaiblit les régions les plus fragiles à cause d’un fort exode rural au profit des métropoles ce qui entraine un étalement urbain. Les contrastes sociaux sociaux se creusent et la violence des inégalités est inscrite dans la fragmentation des espaces urbains. (guettos en Amérique, favélas au Brésil/ Guetty communities).

Au niveau régional, de puissantes interfaces maritimes se sont créées entre les États-Unis et le Mexique : ce sont les maquiladoras.

II. Les États-Unis et le Brésil, un rôle mondial inégal

Les États-Unis sont actuellement la seule à disposer de la suprématie simultanée dans les 4 domaines clés : économie, militaire, culturel, technologique. Ils disposent de la première agriculture mondiale, de la monnaie internationale, des industries puissantes mais déclinantes, des bourses mondiales etc. Deuxièmes exportateurs mondiaux et premiers importateurs mondiaux, ils sont un acteur majeur du commerce internationale et pèse un rôle très important dans les négociations de l’OMC et dans l’organisation des aires d’influences en Amérique et au-delà.

Le Brésil est une puissance régionale, la première d’Amérique Latine. Son PIB représente 4x celui de l’Argentine, 44x fois celui de l’Uruguay et 81x fois celui du Paraguay. Il a multiplié les initiatives de l’UNASUR, la conférence des pays d’Amérique Latine.

Mais l’économie brésilienne progresse rapidement ce qui lui a permis de devenir une importante puissance et devrait prochainement passer 5ème au niveau mondial devant la France.

Les États-Unis tirent leur actuelle puissance de leur capital humain, de leur capacité d’innovation, de leur pouvoir d’action sur les meilleurs-jeunes diplômés et du dynamisme de leurs entreprises, c’est le Brain Drain. A côté des grandes firmes nationales, le tissu des PME est essentiel (99,7% des entreprises)

Le Brésil possède de plus en plus d’entreprises de niveau mondial : Vale 2e rang mondial pour les minerais et Petrobras un des leaders dans le domaine énergétique. Son économie est surtout fondée sur les ressources naturelles : son agriculture en plein essor alimente une puissante industrie agro-alimentaire ( passage de pomme de terre à la frite ) et c’est 1/4 du PIB et 40% des X. L’agriculture du Brésil est des Etats-Unis est intensive et productiviste.

Le Brésil est le premier producteur mondial de sucre, de café et d’orange et le deuxième producteur de soja ( pour nourrir les animaux ) et de tabac...

Les États-Unis ont la première armée et le premier budget mondial. Ce sont les seuls à avoir la capacité d’intervenir sur plusieurs fronts en même temps en dehors de leur territoire national. Ils disposent de la première flotte aéronavale et du premier réseau de bases militaires dans le monde. Le Brésil a une armée plus petite mais qui est une de celles qui participent le plus aux opérations de maintien de la paix de l’ONU. Son équipement est en cours d’amélioration.

Les États-Unis jouent un rôle clé : ils sont parmi les cinq membres permanents de ONU et ils sont les premiers contributeurs : ils disposent du plus grand réseau mondial de diplomates, d’ambassades et de consulats.

La dette publique des États-Unis atteint un niveau critique et est la première mondiale. La pauvreté du Brésil freine sa capacité d’action.

Les États-Unis sont les premiers à l’échelle mondial à disposer d’un soft power et d’un hard power les plus importants. Le Brésil, quant à lui, s’appuie sur son soft power pour se développer (foot) et dont la puissance militaire et diplomatique est moins importante pour jouer un rôle mondial en devenir.

III. États-Unis et Brésil : dynamismes territoriaux

-Avec respectivement 9,4 et 8,5 de kilomètres carrés, les territoires des États-Unis et du Brésil sont de tailles comparables : ils se situent au 3 ème et 5 ème rang mondial. Le territoire des États- Unis a été construit progressivement d’Est en Ouest avec les premières arrivées d’immigrations sur la côte Atlantique. Celui du brésil a été établi d’Est en Ouest sous l’influence des colonisations. Ils disposent d’espaces et de réserves très abondantes comme en Alaska aux États-Unis ou en Amazonie pour le Brésil.

Cette immensité pose le problème de la disserte des réseaux de transports. Elle est assurée pour les États-Unis par des réseaux routiers et réseaux de télécommunication les plus vastes et les plus importants du monde. Pour le Brésil, elle est plus nuancée et reste inachevée malgré la construction de la route transamzonienne et de l’amélioration des réseaux de télécommunication. Les très grands espaces agricoles permettent une production abondante. Ce sont les deux géants, soit l’agrobusiness : agriculture destinée à l’exportation ce qui amène des ressources financières considérables. A cela s’ajoutent les ressources énergétiques et minérales. Puis les énergies renouvelables pour le Brésil : la biomasse en Amazonie, et les panneaux solaire pour les États- Unis.

Ce sont les deux géants démographiques : 312 millions d’habitants pour les États-Unis et 196 millions pour le Brésil. L’accroissement naturel est complété par un solde migratoire très élevé notamment pour les États-Unis qui attirent les mexicains pour une main d’oeuvre non qualifiée et peu payée et mais également pour les savants du monde entier. Lee densités de population sont faibles mais un taux d’urbanisation élevé : 81% aux États-Unis et 84% au Brésil.

Cela contribue à maintenir une mentalité pionnière qui explique une forte mobilité interne des flux aux États-Unis et au Brésil.

L’histoire du peuplement, l’ouverture des économies, les logiques d’intégrations continentales expliquent la forte valorisation des interfaces maritimes et des interfaces frontaliers ainsi que la métropolisation des territoires.

Les principales métropoles

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