La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement ?
Par Ninoka • 11 Novembre 2017 • 933 Mots (4 Pages) • 810 Vues
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Au niveau régional (européen) et national les états doivent travailler ensemble. Parmi les pays les plus riches, ceux de l’Union Européenne ont une responsabilité plus importante. La « stratégie de Lisbonne » a permis d'engager une démarche de développement durable visant à améliorer la qualité de l’environnement tout en renforçant la cohésion sociale et la croissance économique. L’Europe applique les normes environnementales parmi les plus strictes au monde, afin de lutter contre le changement climatique et de préserver la biodiversité. En plus, les objectifs de protection de l’environnement sont considérés comme des moyens pour stimuler l’innovation. Mais l’effort au niveau européen doit être répercuté au niveau national.
Le développement durable implique une volonté politique forte. Il faut favoriser les transferts des technologies propres, ce qui suppose une remise en cause des droits de propriété sur le plan international.
Au niveau international les Etats interviennent grâce au protocole de Kyoto. Dans le protocole de Kyoto, adopté en 1997, les pays signataires s’engagent à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 5 % environ pour 2012 et sur la mise en place d'un marché des droits à polluer (les lois Pigou en France). Cet accord international a été obtenu difficilement car certains pays comme les États-Unis ne l’ont pas signé et d’autres l’ont fait plus tard. Ceci marque un progrès dans la prise de conscience des effets d’une croissance qui pense qu’au présent, en ressources non renouvelables, ce qu'illustre l’évolution des émissions de CO2 qui ont ralenti dans les pays développés, même aux États-Unis (qui n’as pas signé). Les pays riches ont une certaine responsabilité concernant la solidarité internationale, notamment quant aux droits de propriété intellectuelle sur les technologies favorisant une consommation moins forte des ressources naturelles. Les pays non développés sont réticents à renouveler un accord international engageant les pays à réduire leurs émissions de GES car la croissance est une condition pour assurer la satisfaction des besoins essentiels des générations actuelles.
On peut donc conclure que le progrès technique apparaît suffisant pour pouvoir résoudre les problèmes du développement durable. Néanmoins, il doit être accompagné d’une volonté politique forte tant au niveau international qu’au niveau régional et/ou national.
Pourquoi le développement durable n’est pas pris comme nouveau modèle économique ?
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