Une épargne préalable est-elle indispensable à une croissance économique ?
Par Ninoka • 28 Avril 2018 • 777 Mots (4 Pages) • 733 Vues
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Pour Keynes l’épargne n’est pas une décision du consommateur, mais seul le taux d’épargne détermine le niveau d’épargne. Car plus le taux d’épargne est haut plus les consommateurs sont poussés à épargner.On sait qu’après les trente glorieuses ou il y a eu une forte augmentation de la croissance les agents économiques ont commencés à épargner car il y eu l’augmentation du chômage et la baisse des salaires : période 20 piteuses. Depuis 1970 les épargnes ont augmenté de 10 à 20% à cause des crises, du chômage ou des guerres les agents économiques essaient de prévoir, ils anticipent les évènements, c’est donc une épargne de précaution. On remarque qu’aujourd’hui l’épargne reste très importante avec en 2013 16.2% en Allemagne et 15.2% en France.
De plus pour les Keynésiens le multiplicateur Keynésien est le facteur le plus fort de la croissance, ainsi celle-ci est possible que par l’investissement et non par l’épargne. Le multiplicateur consiste à augmenter l’investissement pour augmenter le revenu national. Ainsi un consommateur dépenserait 80% de la somme et épargnerait le reste soit 20%. Au final on remarque que si la propension à consommé est de 80% soit 0.8, le total des revenus engendrés serait de 500 pour un investissement de 100.On remarque alors que les Keynésiens préconisent l’intervention de l’Etat au contraire des classiques eux qui voulaient que ses fonctions régaliennes. Ainsi en période de récession ils préconisent l'intervention de l'état. Comme cela fut le cas aux Etats-Unis avec la politique du New-Deal qui par un fort investissement sortit le pays de la crise.
Pour conclure, pour les Keynésiens les investissements entraînent l’épargne mais celle-ci diminue la demande et dans ce cas la croissance est donc limitée par l’épargne.
Conclusion Générale :
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