LA VEME REPUBLIQUE: LA RENAISSANCE DU POUVOIR EXECUTIF
Par Ramy • 23 Mai 2018 • 4 375 Mots (18 Pages) • 472 Vues
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Le Président du Sénat, Alain Poher qui s'était fortement opposé au projet de référendum, vient conformément à l'article 7 de la Constitution, le Président par intérim de la République française.
LA PRESIDENCE DU GEORGES POMPIDOU → il est élu Président de la République le 15 juin 1969 à l'issue d'un second tour qui l'oppose a Alan Poher, Président du Sénat. Georges Pompidou a nommé deux Premier minsitre sous sa présidence : Jacques-Chaban-Delmas 1969 à 1972 et Pierre Messmer de 1972 à 1974. Durant son mandat Présidentiel, Pompidou organisera un référendum sur le fondement de l'article 11. Le 2 avril 1974 Pompidou décède, et pour la seconde fois, Alain Poher devient le Président par intérim de la République.
LA PRESIDENCE DE VALERY-GISCARD D'ESTAING → élu au second tour pour être le Président de la République le 19 mai 1974.
Le 27 mai, il nomme son Premier ministre Jacques Chirac qui l'a soutenu dès le premier tour des élections. Jacques Chirac démissionnera le 25 août 1976 estimant ne pas disposer des moyens nécessaire au bon exercice de ses fonctions, il est aussitôt remplacé par Raymond Barra, un professeur d'économie politique, sans étiquette partisane particulière.
Pour la première fois, à l’Élysée ainsi qu'a Matignon on constate l’absence des Gaullistes. Au plan intérieur, la présidence de Valéry-Giscard d'Estaing est marqué par un changement complet de style destiné à frapper les esprits : arrivé du nouveau président a pied à l’Élysée pour la cérémonie d'investiture.. Mais elle va surtout être marquée par d'importantes réformes institutionnelles (saisine de Conseil Constitutionnel par le Parlement)
LA PRESIDENCE DE FRANCOIS MITTERRAND → élu Président de la République le 10 mai 1981, il devient le premier Président socialiste de la Ve République. Le 21 mai 1981, le jour de son entrer en fonction, il nomme comme Premier ministre Pierre-Mauroy à la tête du Gouvernement. François Mitterand procedera a une dissolution de l'Assemblé nationale, ce qui donnera naissance à la première cohabitation française. François Mitterrand lors des ses deux mandats, du faire face a deux cohabitations. Le Président Mitterrand a été marqué par une exaltation de la fonction Présidentielle.
LA PRESIDENCE DE JACQUES CHIRAC → élu Président de la République le 7 mai 1995 après avoir éliminé Edouard Balladur lors du premier tour, et battu Lionel Jospin au second.Jacques Chirac, est le seul Président de la République a avoir fait une septennat et un quinquennat. Aussitôt entré en fonction, il nomme comme Premier ministre Alain Juppé. Le 21 avril 1997 le chef de l’État prononce la dissolution de l'Assemblé nationale que l'on nommera quelque années plus tard « la dissolution à l'anglaise » car c'est dissolution particulière. Jacques Chirac à cette période possède la majorité au Parlement, mais décide d'avoir recours a des élections législatifs plutôt pour confirmer cette majorité, et qu'elle lui reste alors et les élections fidèle. Mais, cela ne se passa pas comme prévu, et la Parlement se retrouve avec une forte majorité de gauche, cela donna lieu à la troisième cohabitation Française. Lionel Jospin passe alors le Premier ministre.
LA PRESIDENCE DE NICOLAS SARKOZY → élu le 6 mai 2007 avec plus de 53% de voies, Nicolas Sarkozy s'impose alors comme le nouveau Président de la République. Il entre en fonction le 17 mai 2007. La Présidence de Nicolas Sarkozy se rapproche fortement de celle du Général de Gaulle, un Président fort, à la tête d'un Etat. Mais force de voir que Sarkozy voulant trop en faire, en observe en 2008 une forte baisse de sa popularité contre une majorité élever pour le Premier ministre.
LA PRESIDENCE DE FRANCOIS HOLLANDE → élu le 6 mai 2012 au second tour avec 51% des voies, il entre en fonction le 15 mai 2012.
SUJET DE DISSERTATION.
« Faut-il remettre en cause le dualisme de l'exécutif sous la Ve République ? »
L'équilibre des pouvoirs est-il irréaliste en France ? L'instabilité politique, les changements constitutionnels, l'alternance de périodes de primauté des assemblées et de celles d'affirmation du pouvoir exécutif ont rythmé, de 1789 jusqu'en 1958 le mouvement constitutionnel français. La Ve République aurait-elle réussi là où ses devancières avaient échoués en réconciliant efficacité du système politique et modération du pouvoir ?
L'objectif des constituants de 1958 était clairement de rompre avec les systèmes d'assemblée des III et Ive Républiques et de doter la France d'un régime parlementaire assaini qui préserve l'autorité et la stabilité du pouvoir exécutif et cantonne le Parlement dans son domaine d'attribution. Ils cherchaient donc à garantir l'équilibre des pouvoirs par le jeu de la réglementation constitutionnelle. En 1958 grand nombre sont ceux, qui pensaient que cette Constitution ne durerait pas et qu'elle disparaîtrait en même temps que son père fondateur, le Général de Gaulle. Mais force est de constater, qu'elle se présente aujourd'hui comme la vise-moyenne, qu'elle a survécu au départ de son fondateur, à l'alternance des partis politiques, et qu'elle a ainsi surmonté l'épreuve de la cohabitation. L'instauration de la Ve République marque une forte rupture avec les III et Ive Républiques. La Constitution est faite d'un régime parlementaire, c'est à dire qu'on y trouve une séparation souple des pouvoirs exécutif et législatif, et une collaboration de ces derniers. Cela va permettre de maintenir une sorte d'équilibre. En France, on parle d'un exécutif bicéphale, c'est à dire à deux têtes. On y retrouve le chef de l’État qui est irresponsable politiquement, et le Premier ministre avec son Gouvernement, qui est lui responsable. Ce dualisme de l'exécutif est profondément modifié par la Constitution de 1958. Le Président de la République, élu par un collège de grands électeurs beaucoup plus large que le seul Parlement, devient donc un arbitre. Il est investi de pouvoirs propres importants spécialement lorsque l'avenir de la Nation est en jeu. Les pouvoirs propres du Président, lui permettent de dispenser ses actes de contreseing, comme par exemple le droit de dissolution, le recours à l'article 16, et l'organisation du référendum. Quant au Premier ministre
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