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Je mange donc je suis, Commentaire

Par   •  4 Décembre 2018  •  1 710 Mots (7 Pages)  •  644 Vues

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ainsi va la loi du libre-échange. « Mais comment est-ce possible ? », et bien grâce aux accords de Marrakech, qui diminue les taxes aux frontières. Mais dès le début, des précautions quant à l’équité de ce système sont prononcées. Les pays riches pouvant facilement tirés avantages de ce système. Ainsi, Les agriculteurs familiaux sont engagés dans un combat perdu d’avance contre l’agro-industrie. Prenons l’exemple de l’Afrique. En ville, la population ne consomme plus que ce qui vient de l’extérieur, car le prix est bien plus avantageux. L’alimentation se fait de l’extérieur. C’est une dépendance. Cela amène à un transfert de la population agricole vers l’exclusion et le chômage. Et, lien « intéressant », plus de 75% des gens qui souffrent de la faim sont des agriculteurs. Ce qui peut paraître paradoxal, car, ceux qui nourrissent la population, sont en fait les affamés. La situation est donc périlleuse. Mais si les prix augmentent subitement, c’est le drame. Pour exemple, la crise de la faim en 2008. En définitive, que les prix soient haut ou bas ils ne peuvent pas se nourrir. Il faut donc satisfaire les problèmes de salaires, ainsi on, on pourra résoudre les problèmes de malnutrition.

« Je mange donc je suis » tente de démontrer qu’un projet de société solidaire, durable et démocratique est plus que nécessaire. Plusieurs solutions s’offrent à nous. On pourrait imposer une régulation au niveau mondiale. Ainsi, il faudrait une politique commune et régionale qui protégerait les agriculteurs/paysans. On pourrait également remettre en question le système complet, ce qui provoquerait un bouleversement imprévisible et dangereux. Une solution beaucoup plus « rationnelle » serait que des systèmes comme l’Union Européenne impose aux pays des politiques restrictives. Avec des amendes. On pourrait aussi comme solutions « temporaires »n distribuer des compléments nutritionnels, ou bien, construire des structures adaptées. Nous pourrions continuer pendant longtemps. Pour résumer, deux « grandes » alternatives s’offrent à nous.

Premièrement, un modèle avec humain. C’est-à-dire comme actuellement, avec des agricultures familiales, mais, où ils n’y auraient pas de concurrence déloyale car on aurait banni l’agro-industrie. L’enjeu serait de trouver un équilibre, qui conviendrait à notre système capitaliste. C’est LA solution éthique et morale. « Le peuple » serait gagnant, et les grands « pontes » de l’industrie serait défait, et leurs têtes guillotinées, serviraient de couverture dans un livre d’histoire.

Deuxièmement, un modèle sans humain. Ainsi, l’agro-industrie serait seule reine du marché. Mais, cela impliquerait des mesures d’équilibrage du prix de la nourriture, par rapport aux pays. On quitterait notre système qui nous est si « cher » pour un de partage, plus communautaire. De plus, avec l’implication des technologies actuelles, cela pourrait être réellement réalisable. Et non une utopie. Il faudrait bien sûr, en « principe », que tous les pays soient égaux. Ainsi, cette souveraineté alimentaire, serait définie comme un droit fondamental, au même titre que l’éducation.

Ainsi, plus d’un milliard d’affamés, des problèmes, des solutions. Changer la terre en or, et bientôt, nous marcherons tous sur un lingot stérile. Nous n’avons même pas effleuré la surface du problème. Pointer le Brésil du doigt n’est que pendre le bouc émissaire. Quand les vrais coupables se cachent dans l’ombre. Notre société arrive à un croisement meurtrier, dans tous les cas, quelqu’un ou quelque chose y perdra. « Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise » Jean Monnet.

Mais, la Terre. Cette vieille orange bleue, n’est pas indifférente de nos problèmes. Sa surexploitation ne laisse personne indifférent et il ne risque de rester rien à personne. Ce processus est-il justifié par le développement des Hommes, dont les besoins limités possèdent une avidité sans limite ?

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