Devoir de connaissances de SES

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de Laurent Jeanneau critiquant le système scolaire français et les grandes écoles et leurs quotas.

Dans ces trois documents on comprend que la destinée scolaire des enfants est prévisible dès leurs naissances par rapport l’origine sociale. Mais pourquoi est-elle si importante dans le cursus scolaire de nos enfants ? Pour répondre à cette question nous allons prendre le parcours des enfants dès leur plus jeune âge jusqu’à la sortie des études.

Le document 1 montre que seulement 7,6% des élèves de catégorie sociale favorisée à au moins un an de retard à l’entrée de la sixième contre 20,5% pour ceux de catégorie sociale défavorisée, c’est une énorme différence qui crée de l’écart dès leur plus jeune âge car on sait que pour entrer dans un bon pour lycée il est plus facile de ne pas avoir redoublé et encore plus pour avoir une bourse en université.

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Ensuite on avance un peu plus dans le cursus scolaire de l’enfant avec le document 2 qui concerne le choix des filières par les bacheliers selon leur catégorie sociale. Un bachelier issue d’une famille de cadres ou de professions intellectuelles supérieurs se dirige à 77% vers une filière générale contre seulement 35% pour un bachelier issu d’une famille ouvrière. On peut dire que c’est une question d’éducation, c’est sûr que des parents scientifiques vont inculquer à leur enfant plein de notions qu’un enfant d’ouvrier n’aura pas et inversement… Mais il y aussi une question d’argent car des parents ouvriers savent qu’une filière générale à plus de chance de payer à la sortie des études mais ils savent aussi qu’ils n’auront pas les moyens de payer de longues études, c’est pour cela qu’ils pousseront plus souvent leur enfant à suivre leur chemin qui nécessite moins d’études donc un travail plus tôt donc un salaire.

En ce qui concerne les catégories sociales comme les agriculteurs exploitants, les artisans, les commerçants ou les chefs d’entreprises, souvent c’est un métier qui se transmet de génération en génération que les parents essayent de garder dans la famille pour que leur enfant reprenne la ferme de leur père ou encore la boulangerie de la famille.

Et enfin pour moi il y a une catégorie sociale qui se différencie des autres, c’est celle des retraités qui ont seulement 42% de leurs enfants qui vont en filière générale. Pour moi ce n’est pas une question d’argent mais une question d’éducation car les anciennes générations commençaient à travaille assez tôt et les études longues étaient rares, qui n’a jamais entendu son grand père lui dire qua votre âge il travaillait est ramené de l’argent à la maison ?

Après le lycée viennent les grandes écoles et l’université, le document 3 nous décrit bien le problème actuel qui est que en CPGE (classe préparatoire aux grandes écoles) plus de 50% des élèves a des parents cadres supérieurs. Le système scolaire français a essayé de donner des bourses aux enfants défavorisés mais ils sont plus 200 000 enfants d’employés et d’ouvriers dans chaque tranche d’âge. Mais les grandes écoles savent que cela nuit à leur image, ils essayent d’intégrer des élèves de ZPE mais veulent tout de même garder leur image élitiste, ce qui est impossible car ces élèves sont forcements différents des leurs par leur image, leur langage ou leurs moyens.

Le gouvernement voudrait que les grandes écoles accueillent 30% de boursiers. Le système scolaire français est une sélection sociale sans le vouloir à cause des différents territoires de résidences, des différentes origines ou des différentes catégories sociales alors que la formation des jeunes est censé niveler ces écarts, elle ne fait que les agrandir. Mais attention il ne faut pas croire que les enfants se dirigeant vers des filières professionnelles ou technologiques sont condamnés, par exemple les plombiers, les maçons ou les électriciens touchent un salaire leur permettant de vivre