Description de l'organisation
Par Ramy • 13 Avril 2018 • 5 728 Mots (23 Pages) • 528 Vues
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les premiers tracteurs de récolte sont arrivés. Il s’agit d’un tracteur à gazon dont la partie avant a été modifié pour accueillir un immense peigne de récolte. Quelques années plus tard, ces tracteurs à deux roues motrices ont été en partie remplacés par des tracteurs quatres roues motrices. Étant donné que certains membres ont près de 75 ans, cette évolution des équipements de récolte leurs ont permis demeurer actif au sein de la coopérative.
La coopérative travaille toujours dans le sens à rendre ses membres heureux. Le respect, l’honnêteté et l’équité sont des valeurs qu’elle prévilégie. C’est pourquoi que les états financiers sont présentés une fois par année à l’assemblée générale pour que les membres puissent constater par eux-même l’argent dépensé, investi et redistribué aux membres.
Analyse selon le principe de la machine.
L’idée de l’entreprise fonctionnant comme une machine, constitue un ensemble de manière de penser se développant autour de la division et de l’analyse scientifique du travail.
De ce point de vue, oui, nous pourrions en déterminer que cette coopérative a basé ses fondements sur les principes du machine.
Premièrement, les opérations pour faire la culture du bleuet se répètent année après année. Le seul élément qui change d’une année à l’autre, ce sont les terres cultivées puisque celles-ci sont utilisées en rotation. Cepedant, les opérations a y effectuées demeurent toujours les même. Voici donc dans l’ordre les étapes à faire à chaque saison:
1. Nettoyer, réparer les instruments et remettre de l’ordre dans l’entrepôt.
2. Faire le tour des parcelles à cultiver et des chemins d’accès.
3. Préparer les sites pour accueillir les abeilles.
4. Recevoir les abeilles.
5. Fournir de l’eau aux abeilles (à chaque jour).
6. Retourner les ruches aux propriétaires et démonter les sites.
7. Étendre les produits contrôlant sur les terres non cultivées.
8. Diviser en lot les secteurs de récoltes pour les cueilleurs.
9. Veiller à ce que la cueillette ce passe bien.
10. Faucher les terres en culture depuis deux ans.
11. Faire le ménage de l’entrepot et des équipements.
12. Fermer pour l’hiver.
Ensuite, les activités de décisions sont clairement séparées des acitivités opérationnelles sur le terrain. Généralement le conseil d’administration décide des enlignements en prenant en considération les suggestions du président qui lui est en contact direct avec les fournisseurs d’équipement et les patrons des usines de transformations.
Il serait raisonnable de dire qu’il s’agit d’une organisation bureaucratique. Premièrement, le style de communication est verticale. Tout d’abord, le président reçoit de l’information des industries en lien avec la coopérative. Ensuite, le président fait part de ces informations au conseil d’adminstration. Si, suite à ces informations il y a des décisions à passer au vote, le conseil décide des actions à prendre. Ensuite, si ces mêmes décisions affectent les opérations terrains, elles sont transmises à l’employé terrain qui gère de la culture.
Voici un petit exemple très concret revenant pratiquement à chaque cueillette.
1. Le directeur général de l’usine de congélation demande au président de la coopérative bleuetière un quôtat quotidien de livre de bleuet pour éviter de surcharger son usine.
2. Le président en fait part au conseil d’administration. Après discussion le conseil vote un quota de bleuet à récolter réparti entre les membres.
3. L’information est ensuite transmise par le président à l’employé terrain pour que celui s’assure du respect du dit quota par les membres.
Plusieurs réglements, sont en vigueur au sein de la coopérative. La prise de décision se fait à main levée sauf si l’assemblée en décide autrement par la majorité des membres. Si un membre ne peut être physiquement présent à l’assemblée, il peut par procuration mandater son conjoint ou un de ses enfants majeur, à moins bien sûr que celui-ci soit déjà membre. Comme le principe de la coopérative le veut, un membre ne peut avoir plus d’une voie au cours d’un vote. Lors d’une assemblée, chaque membre reçoit une lettre de convocation au moins cinq jours à l’avance.
Pour devenir membre, doit investir un montant de six cent dollar dans la coopérative. De plus elle doit pouvoir agir comme travailleur cueilleur autonome, respecter l’article 51 de la loi sur les coopérative du Québec qui stipule grosso modo qu’un membre se doit de respecter les réglements de la coopérative, être un résident permanent de la municipalité de St-Augustin de Dalmas et finalement avoir complété avec succès deux saisons en tant que membre auxiliaire.
Par définition la hierarchie est peu importante au sein de la coopérative puisque tous les membres ont le même pouvoir de décision et cela inclus l’employé de la bleuetière qui est lui même un membre à part entière. C’est en effet un réglement interne de prioriser un membre déjà en place lorsque qu’il y a un emploi à combler. Cependant, au delà des membres, les administrateurs ont des mandats bien définis comme la gestion, la planification, la direction, l’administration de la bleuetière. Le président représente en tout temps l’organisation, le vice-président assiste et remplace si nécessaire le président dans ses fonctions, le secrétaire est le bon gardien des documents importants, le trésorier gère les fonds et le directeur générale s’assure de la bonne gestion organisation. L’employé terrain n’a qu’un seul patron à qui rendre des comptes soit le président du conseil d’administration. Il en a été décidé ainsi après que des consignes contradictoires surgissent sans aucune concertation des différents membres du conseil.
Étant donné que son travail a un impact très important sur l’environnement, l’employé de la bleuetière doit scrupuleusement suivre de nombreux réglèments. Ces réglements servent à protéger les cours d’eau,
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