Cours sur les inégalités sociales
Par Ramy • 26 Octobre 2018 • 8 381 Mots (34 Pages) • 493 Vues
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moyen.
Doc 4 p 131 :
Calculer un indice : va-vd/vd x 100
Coef multiplicateur : va/vd
En 2012, le 5ème décile a un indice 117, alors qu’il part de l’indice 100 en 1995. Cela signifie qu’entre 1996 et 2012, le niveau de vie des 50% les plus pauvres a été multiplié par 17. Le niveau de vie de la moitié de la population a donc fortement augmenté. BON Le niveau de vie en France a augmenté de 16% de 96 à 2012, il continue d’augmenté
Les 5% les plus riches ont le niveau de vie qui a le plus augmenté. Ceux qui ont profité le plus de l’évolution des revenus sont C95 et C1. Cela veut dire qu’il y a une augmentation des mesures de redistributions, ciblées davantage sur les pauvres. Les classes moyennes sont donc les plus pauvres. Ils sont trop riches pour bénéficier des aides et trop pauvres pour bien s’en sortir.
Doc 5 :
Rappel : revenus primaires = les revenus qui sont directement issus de a production (revenus du travail, revenus de la propriété (dividende, intérêts, loyers) et revenus mixtes (revenus des entrepreneurs comme celui d’un boulanger à la fois revenu de son travail et de son capital)
Les revenus de transferts = prestations sociales, transferts entre ménages
Impôts directs et cotisations sociales.
Si on enlève les impôts directs et cotisations sociales aux revenus, on obtient le salaire disponible, celui dont on dispose pour consommer.
Sur le doc, on voit que ceux qui ont le niveau de vie le plus faible, sont en général les personnes seules, et ceux qui ont le meilleur niveau de vie sont les couples avec deux enfants. Les couples sans enfants sont soit les jeunes ou les vieux, et ceux avec enfants sont à l’âge où ils vont le mieux gagner leur vie.
Le patrimoine est ce que l’on possède. On compte les soldes bancaires, les titres, le logement (60% des individus en France sont propriétaires ou en train d’accéder à la propriété), qui est le plus souvent le seul patrimoine et le plus important. Les plus pauvres n’ont pas de patrimoine car sont en général locataires.
Il existe les hauts patrimoines : les agriculteurs, qui ont une terre avec une certaine valeur, les professions libérales qui possèdent leur cabinet, et les patrimoines très élevé (ceux qui possèdent les grandes entreprises)
Les inégalités de patrimoines sont bien plus grandes que les inégalités e revenu, ce que l’on peut voir dans la courbe de Lorenz du patrimoine, ou elle s’éloigne bcp de la bissectrice.
Selon le doc le oc 3 p 131, les 1% les plus riches possèdent 24,4% du patrimoine totale, la concentration du patrimoine est plus grande que la concentration des revenus. Les 10% les plus riches détiennent 62,4% ce qui signifie que les 9% après les 1% ne possèdent que 38 % du patrimoine par rapport aux 1%
Il y a un siècle de légère hausse au XIX puis un siècle de baisse. Depuis 1970, il y a une légère remontée. En 1910, les 10% le plus riches possèdent.
90 % du patrimoine totale, ce qui est énorme. Il n’y a pas de classe moyenne. Posseder un logemet augmente notre revenu. Le loyer implicite = loyer que devrait payer le proporiétaire s’il était locataire du logment qu’il occupe. Il n’a donc pasde loyer à payer. Détenir un patrimoine augmente notre pouvoir d’achat, et notre épargne. Le patrimoine rapporte un revenu (intérêt de l’argent à la banque, locations…). Le patrimoine est donc un patrimoine de rapport, il nous rapporte qqchose. Un patrimoine augmente notre revenu de façon directe (location) et indirecte (loyer implicite). On peut avoir un revenu important mais ne pas épargner, et louer un appart ou vivire à l’hotel. Inversement on peut avoir un patrimoine qui vaut bcp d’argent (grand appart à neuilly) sans gros revenu (retraité qui est veuve).
Les autres inégalités sociales
Doc 1 tableau :
Le tableau montre les inégalités sociales de santé en France selon la CSP. On voit d’une manière générale que les CPIS sont les individus les plus avantagés : ils ont la plus importante espérance de vie (34 ans pour les hommes de 35 ans sans incapacités), ne sont presque pas en mauvaise santé (obese et surpoids)
Les explications des espérances de vie montrent la qualité de vie. Il y a une différence en très l’esp de vie des cpis et des ouvriers. 10 ans d’écarts d’esp de vie sans incapacité entre les cpis et les ouvriers est énorme, il y a une forte inégalité devant la mort, inégalité bien plus grande que les inégalités monétaires. Les cadres sont ceux qui vont vivre avec le moins d’incapacité, contrairement aux agriculteurs. Notre taux d’actualisation est très élevé, c à d qu’on ne se projette pas loin dans l’avenir, ceux qui peut expliquer le taux de fumeur. La conso de fruit est légume
Différences de revenu, niveau de vie
Différences culturelles
Inégalités liées aux Pratiques professionnelles
Les inégalités d’espérance de vie qui sont très grandes s’expliquent par le cumul de ces trois éléments. Les examens médicaux préventifs sont dus au niveau de diplôme. On peut avoir peur d’un examen médical. Si on n’a pas de couvertures maladies complémentaires peut engendrer moins de dépenses médicales. Par ex 1/3 des chômeurs renoncent à se soigner car doivent payer les médocs de leur poche.
Ex doc 1 page 138 :
Le trait vertical marque la césure entre deux répartitions de la populations différentes : jusqu’à 1975, on classe la population en CSP, en ensuite en PCS, qui diffèrent selon les métiers
La classe sociale des employés, qui représentait en 1935 10% de la population, a fortement augmenté, devenant en 2008 la classe sociale la plus importante (30% de la population active). Les professions intermédiaires, inexistantes en 1936, ont un poids important dans la société actuelle puisqu’elles représentent 22% de la population active en 2008. En revanche, la classe des agriculteurs exploitants, relativement importante en 1936, puisqu’elle représentait presque 25 % de la population active, a chuté tout après la seconde guerre mondiale. Elle représente en 2008 seulement 1% de la population active. La part des patrons de l’industrie et du commerce dans la population active a elle aussi diminué, passant de 14% de la population active en 1936 à 5% en 2008.
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